vu à travers le tube • 90 000 ! excessif ou pas ?

90 000 policiers et gendarmes mobilisés pour la nuit du 31, nommée « nuit de la terreur ». Alors que la France entière devrait rester chez elle, enfermée à double tours – attention à bien bétonner la cheminée -, on attend 1 500 000 (UN MILLION ET DEMI) gugus et gugusettes sur les Champs-Élysées, qui vont voir et entendre des grosses merdes, serrés les uns contre les unes, les unes contre les uns, pire que les sardines à l’huile de chez mon Leclerc. Et dans dix ou vingt ans, des milliers de ces gugusettes vont porter plainte pour avoir été frôlées à l’endroit où le moraliste a dit, faut pas. Il y a vraiment quelque chose qui ne va pas dans le cerveau des z’inhumains, quelque chose de si épouvantable qu’aucun régime et aucune loi ne peuvent les sauver. Il n’y a que Freud. Mais il est banni, parce que la vindicte populaire l’accuse d’avoir copulé avec sa mère, sa grand-mère, sa fille, sa petite fille et jamais avec sa femme Martha qui a eu six enfants avec six anges différents. Donc, 90 000 hommes et femmes pour éviter les gorges tranchées au couteau de boucher, les viols dans les bois, les attouchements dans les métros, les destructions des belles vitrines des banques, le saccage des arrêts de bus, le vol des bijoux des Kardashian, les rodéos dans les rues et surtout le tapage nocturne après 22 heures. Moi, je crois que pour empêcher toutes ces méchancetés propres à l’homme – je n’oublie pas la femme – 90 000, c’est insuffisant. C’est 90 MILLIONS de soldats armés jusqu’aux dents qu’il faut pour faire entrer les cerveaux dans le stupide couloir du bien comme il faut. Certes, Freud serait bien plus efficace pour l'humanité libérée, moins contraignant, plus économique et donnerait assurément des résultats positifs. Mais voilà. Freud est banni. Personne n’en veut. Relisez un peu plus haut. Je vous ai dit pourquoi.