lundi 25 décembre 2023

vu à travers le tube • le coupable d’est pas poutine, mais l’ignorance…

L’immense basse russe, Ildar Abdrazakov, a été rayé des listes de la distribution du Don Quichotte de Massenet, à l’opéra de Paris, sous le prétexte futile que ce grand artiste soutient Vladimir Poutine. Moi aussi. Moi aussi parce que j’ai la conviction que Zelenski est un corrompu, un vicieux et un pervers. Netrebko, elle aussi, soutient Poutine – en sourdine -, sans qui elle ne serait rien. Et elle continue de chanter presque de partout, comme si elle ne savait pas que son organe n’est plus tout à fait l’organe de ses origines. Lorsque les considérations politiques se mêlent du travail des artistes, c’est que les dictatures sont proches et que les arts sont sur le point de mourir. Exemple vertigineux : la censure des livres aux États-Unis, le pays le plus acharné contre la Démocratie toujours pas inventée. La liberté d’expression est une invention bien française que nous sommes en train de laisser échapper parce que nous ne coupons pas les langues des chiottes et des chiots de Mélenchien et de beaucoup d’autres bavards impertinents. L’homme ne se sent bien qu’en dictature pure et dure – protection légendaire sur tous les plans -. Et cela est bien normal, parce que l’homme, c’est comme la Démocratie, il faut l’inventer. Le fœtus a arrêté sa progression au stade de l’adolescence pour tenter – devant le danger - de retourner au plus vite à la maison, le ventre de la femme qui l’a odieusement éjecté. Son immaturité ne peut l’amener au stade adulte parce qu’il lui serait impossible de l’assumer. Le problème n’est pas Poutine, mais l’homme qui poursuit sans relâche dans son ignorance. Voilà pourquoi, aujourd’hui, nous en sommes là.      

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