mardi 2 janvier 2024

le puits au fond du jardin (bis) • la terreur s’est installée…



 

Les 68 042 591 français sont pendus à ses baskets. Ils ne mangent plus, ne dorment plus, ne copulent plus. Ils sont dans la terreur en attendant sa décision. Va-t-il remanier ? S’il remanie, sera-ce un peu, peu, moyennement, davantage, beaucoup, très beaucoup, passionnément ? Mais qu’est-ce donc cette fébrilité mêlée à cette angoisse ? Moi, je m’en fous. Remaniement ou pas, rien ne changera. Le chef absolu et sans autorité, c’est lui et rien que lui. Que Borne soit remplacée par l’épicier de la rue de Varennes ou par ma voisine de palier, c’est lui qui imposera son absence d’idées et de convictions et la France poursuivra sa chute dans le noir du trou du fond de mon puits. Et pourquoi personne n’avait compris qu’on ne pose pas le cul d’un enfant au psychisme inabouti sur le trône d’un pays monarchique dictatorial, sans créer les pires des ennuis. Cet enfant a besoin d’une longue thérapie psychanalytique pour lui permettre d’éclaircir sa vision des choses de la vie pour lesquelles il est incapable de faire la moindre différentiation. Désolé de l’écrire ici, mais je prétends qu’un homme est un homme, qu’une femme est une femme, qu’un coq est un coq et qu’une poule est une poule. Je ne suis pas sûr que l’enfant partage ma conviction. Vous l’avez voulu. Vous l’avez, grâce à toutes ces élections tronquées. Pour la prochaine fois, réfléchissez ! Vous risquez – c’est même sûr – de bien vous tromper. Moi, je ne vote pas. Je ne joue pas à ce jeu pervers et morbide. Je vis ailleurs, loin de tout ce bordel, avec Schubert et Mahler, Vanzo et Sarroca, Rattle et Abbado, Villanelle et Eve, Saul et Kim, Berg et Webern et quelques copines et copains qui piquent-niquent au fond de mon jardin.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire