En fait, si on exterminait définitivement les écologistes, les mélenchiens, les macroniens et les bayrousiens, on aurait résolu la quasi-totalité de tous nos problèmes, seulement – et c’est la condition fondamentale - après avoir bien voulu accepter de déconstruire le système et créer de toutes pièces un nouveau chemin conçu pour l’homme et son psychisme dévastateur. Faire la clarté dans nos pensées, dans nos idées, dans nos représentations de toutes choses, dont soi-même en particulier, serait la nouvelle convention entre le monde et soi, entre soi et notre soi. Débusquer et organiser les rapports en nous et l’autre, entre nous et notre autre autre, entre nous et tous nos autres autres qui se percutent et se traversent, permettrait de représenter différemment la représentation qui nous représente maladroitement sur la scène du théâtre fictif dans lequel nous croyons être les spectateurs. L’autre n’est pas puisqu’il est nous, notre projection imaginaire qui sait si bien faire illusion. L’illusion est le mal qui nous ronge dans ce monde d’illusions, de marionnettes, de soi-disant, de faux-semblants. Un plus un ne font pas deux. Le poisson rouge n’est pas rouge. On n'est que si l’on pense et qu’on le traduit par des mots. Qui pense ? Qui est ?
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