mercredi 22 mai 2024

le puits au fond du jardin • le tricheur et les menteurs…

 



 

S’il est connu pour avoir un certain talent, c’est qu’il suit la règle, celle des vibrations de ses cordes sous la caresse de la mèche de son archet. Il sait pertinemment que sans le respect de la règle, il serait exclu impitoyablement de la cour des grands qui ne sont pas tous et toujours grands. Alors pourquoi le pimpant séducteur s’est-il senti le besoin d’échapper à l’impôt que paie mon boucher et ma boulangère et même mes caissières de mon Leclerc ? Pourquoi l’homme public et violoniste Capuçon – lui pas l’autre – marié à encore plus publique que lui en la personne de Laurence Ferrari, future directrice générale de Cnews et Europe 1, sauf si c’est Praud qui est choisi, donne-t-il le mauvais exemple. Il est milliardaire. Son épouse aussi. Et le préjudice qu’il crée ne peut que se retourner contre les pauvres qui, eux, paient, paient et paient jusqu’au bout de leur souffle. Il a triché. La justice l’a enfin rattrapé.

 

Hier soir, sur LCI, huit des têtes de listes aux Européennes, étaient face à Pujadas que je croyais mort depuis longtemps. Il était bien vivant – je crois – et il était toujours aussi caressant, aussi inodore et incolore, aussi mort que s’il était mort de ne jamais avoir été vivant. Quant aux politicards infatigables, ils ont débité leurs âneries habituelles, âneries déjà employées par Néron ou Borgia – ou même, le fils de la vierge qui a copulé avec un ange sans sexe - et qui ont donné le spectacle affligeant du XXIe siècle. Rien de nouveau sous le soleil, sinon les outrages incessants dû à des psychismes inaboutis et la pratique de l’ignorance la plus dévastatrice pour l’apaisement de la machine humaine qui ne veut plus de cette terre de misère où seuls les terroristes ont tous les droits. Tous les jours, je me félicite de ne plus voter depuis plus de quarante ans. Je refuse que de pareilles merdes représentent mes idées. Je ne suis ni citoyen, ni républicain, ni démocrate. Je suis homme et je pense. Ça me suffit largement, d’autant que lorsque je n’ai pas de réponse à mes questions, je pousse la porte du cabinet de Freud pour traverser mon miroir. Les préliminaires sont réglés depuis longtemps.      

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