Philippe Candeloro, le célèbre patineur déjanté, a dit – très justement – qu’être hétéro, était aujourd’hui une tare et qu’il n’osait plus faire son marché face aux hostilités qu’il provoquait. Il a raison Philippe, plus de la moitié du monde loue les sagesses, les bontés d’âmes, les générosités, les exploits répétés, de tous ceux dont la sexualité n’est pas dans le bon sens, celui que la nature lui a donné : homos, lesbiennes, transgenres, et la litanie de tous les autres. L’humain n’a pas évolué d’un pouce depuis son apparition. La roue, le feu, la machine à laver, l’aspirateur robot, la montre connectée, la célébrissime intelligence artificielle, la voiture volante, la puce pensante et agissante, ne sont que des pseudos inventions sans importance, mais avec conséquences dramatiques. Le couple homme/femme, la seule réalité, est le processus de reproduction qui permet d’allonger le temps par la multiplication, mais aussi – et c’est important – le moment de bonheur et de plaisir intense où l’on fait travailler la totalité de nos sens. Comme l’a si bien reproduit Lynch dans Twin Peaks, les civilisations perdureront, seulement si la prise électrique est en état de marche, la fiche mâle dans la fiche femelle, le pénis dans le vagin. Il ne peut y avoir d’autres processus, d’autres réalités. Tout ce qui est en marge est une injure à la nature qui le fera payer un jour ou l’autre. Au lieu de suivre intensément le chemin des déviations, le monde ferait mieux de revenir à ses fondamentales : l’homme, la femme, le chêne et le serpent.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire