vu à travers le tube (bis) • spectacle désolant…

L’enfant au psychisme inabouti a débité sa tirade. Le spectacle, vu et revu, a commencé en retard. C’était le même qu’en 2017, sauf que le décor était dans le néant, comme l’individu et comme le pays qu’il dirige avec dédain et déni. En sept ans, il a ruiné la France. Comment pourrait-il faire autrement aujourd’hui ? Il a décidé que, dans trois semaines, trois blocs occuperaient l’hémicycle. À gauche et à droite, les extrêmes fascistes et populaces. Au centre, le long fleuve tranquille des grands esprits qui coulera paisiblement au milieu de gentilles gens naïfs comme le petit Jésus sur la paille. Il sera là, au milieu de sa basse-cour, et dirigera son petit monde névrotique à coups de mots bien savants. Le bonheur ne sera pas dans le pré, mais dans le fleuve, à l’image des trois filles nues qui nageaient dans le Rhin pour surveiller l’or de Wotan. La ficelle est de plus en plus grosse. Les cerveaux vides vont-ils encore s’y laisser prendre ? Le spectacle aura encore été mauvais et affligeant. L’enfant s’est adressé à lui et à son phantasme d’être Dieu le père. Il croit être sur un trône alors qu’il n’est qu’au cabinet.