La stupidité, l’erreur et l’illégalité du vote, c’est qu’il est le résultat d’une conviction inspirée des paroles d’un menteur psychopathe qui veut prendre le pouvoir sur les hommes pour meubler ses insuffisances, oublier ses traumatismes et tendre à la gloire pour réparer sa petitesse psychique. Vous comprenez bien que jamais je ne pourrai voter pour ces pantins de mascarades qui picorent et gloussent dans les radios et les télés, comme s’ils étaient des enfants de Louis Jouvet ou de Sarah Bernhardt. Et pourtant j’ai voté dès que j’ai été en âge, et je n’ai pas raté une élection. Mais en grandissant, en observant et en constatant, j’ai compris que chaque fois que je glissais le papier dans la fente de l’urne, je me jetais en pâture dans les griffes des pervers et – surtout – que je me trahissais. J’ai appris à ne plus jamais me trahir. J’ai appris à me respecter. J’ai appris à m’aimer. Merci à Sigmund Freud et à sa thérapie psychanalytique qui m’a conduit sur le chemin de la vie, celui qui se cache dans les coins sombres de la forêt et qui n’est visible que par ceux qui ont compris que la vérité n'est pas la vérité et que l’autre n’est que soi-même, cette forme informe qui nous mime de l’autre côté du miroir.
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