Pourquoi ne pas retourner à Voltaire, à son Candide, en y ajoutant toute la réalité de l’imaginaire que l’homme a laissé dans les catacombes, ne croyant croire que ce qu’il voit alors qu’il ne voit pas. Ce voltairien, réfugié dans une cabane au milieu d’une forêt, s’était débarrassé de toutes les inutilités que l’homme colle à sa peau pour sembler vivre ou imiter le sparadrap d’un certain capitaine. Dans son espace vide, le solitaire a intégré une table et deux chaises, la sienne et l’autre. C’est ainsi qu’il termina ses jours, assis face à lui-même, avec lequel il remémora Bach, équilibre et compréhension, relié à sa fondamentale, socle indispensable d’un monde riche et apaisé que les agités qui vivent immobiles sur la surface de la terre sont incapables d’intégrer. Le silence au milieu de nulle part est propice à la réflexion et à la mise en mouvement de l’action qui doit en découler.
À l’Assemblée, ils sont à mille lieues de ce monde. Ils ne sont même pas conscients de leur inutilité, tant leurs dénis et mensonges voilent leurs faces décharnées.
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