Il semblerait que les organistes de Notre Dame n’aient pas fait l’unanimité. Je rappelle qu’ils n’ont joué ni des œuvres de Jean-Sébastien Bach, ni de Charles-Marie Vidor, ni d’Olivier Messiaen, mais des improvisations improvisées sur le mode du temps actuel, sans ossatures, sans formes définies, sans liens entre les plans, sans fondamentales et absentes de tout sens musical et de toutes marques de génies. Pour parler – écrire – simple et clair, ils ont joué n’importe quoi. L’improvisation est un art à part entière qui s’apprend et se peaufine au fil du temps. Bof ! Ils n’ont fait que participer à l’ambiance générale marquée par le tout en même temps, une cérémonie vulgaire et païenne où Dieu aura été le grand absent. Même l’archevêque de Paris Laurent Ulrich avait opté pour une tenue de carnaval, une tenue dessinée par un styliste français peu inspiré, un certain Jean-Charles de Casttelbajac. Si les murs de la cathédrale ont été embellis, ce n’est pas le cas des pensées et des psychismes humains qui à force de grisonner vont bien finir noir, dans le plus beau des noirs du fond de mon puits.
PS : même les Capuçon se sont fait asphyxier par l’air ambiant. Leur Haendel « arrangé » était aussi pitoyable que leur lecture de la partition.
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