lundi 9 décembre 2024

le puits au fond du jardin • successions et révolutions…



 

À Bachar Al-Assad succède Abou Mohammed al-Jolani. Après l’euphorie, la Syrie entre dans l’inconnu le plus sordide où, sans doute, l’horreur va succéder à l’horreur. Qui sait ce qui va advenir ? Bachar serait à Moscou où il est invité à la représentation de Boris au Bolchoï avec le grand Boris Christoff. Macron feint de consulter au lieu de nommer pour vite régler la dette avant que les océans n’engloutissent l’Élysée et tous les pantins qui ont nommé l’enfant. Notre Dame reste avachie au bord de la Seine sans se soucier du gouffre vertigineux dans lequel l’homme se précipite. Elle ne comprend pas que lorsque qu’il aura tout détruit et se sera détruit devant son vide, les dieux qui sévissent depuis des millénaires disparaitront faute de pensées pour les imaginer et qu’elle ne sera plus qu’un tas de pierre avant de disparaitre elle aussi. Les révolutions révolutionnent avant de révolutionner les révolutions. Le peuple attend parce qu’il est paralysé du cul et surtout parce que l’individu reste un éternel enfant devant la terreur des réalités. C’est l’individu qu’il faut soigner et obligé à aller vers l’autre monde, celui qu’il ne connait pas, celui de la liberté. Pour cela, je le dis et le redis encore, il faut pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaitre et le traverser. C’est tout. Et c’est parce que le commun est terrifié devant son miroir sans reflet que le monde en est là, là où il en est aujourd’hui et que quoiqu’il fasse et que quelle que soit l’apparition du Messie, il n’en bougera pas, l’immobilité du corps et de l’esprit étant plus confortable que le mouvement qui, quel qu’en soit le sens, change les configurations dans un effet domino. L’avenir n’est pas rose. Il n’est ni bleu ni vert non plus. Il n’est pas.   


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