L’illusion démocratique, qui prend sérieusement au sérieux le résultat fallacieux des urnes, a triomphé – en Allemagne – des sombres années Merkel qui a attiré chez elle, tous les manieurs d’opinels et leurs nanas métamorphosées en fantômes noirs, ces gens terrifiants qui terrifient, même Lucifer. La droite et l’autre, dite extrême, ont triomphé et, comme en France agonisante, ne pourront rien faire, puisque, lui aussi, le pays des immenses Bach et Wagner, a inventé le cordon sanitaire, l’autre illusion fallacieuse qui trie les opinions pour sortir le mauvais grain de la bonne graine de l’ivraie, passant ainsi au-dessus des volontés des peuples dont les caractéristiques premières sont l’ignorance et la lâcheté. Que pourront-ils faire ? Rien parce que les pouvoirs, ici et ailleurs, sont et ont toujours été des dictatures affichées ou déguisées où seul l’autoritarisme sans concession à droit de cité. Ce n’est pas la politique qui sortira le monde de l’ornière. C’est l’individu et lui seul qui changera le monde en assumant sa solitude et sa différence avec les autres solitudes. Je l’ai écrit ici et réécrit maintes fois. Freud est le seul espoir que nous ayons. Ce matin, je ne répéterai pas le mode d’emploi, parce que je n’en ai pas le temps, étant attendu chez mon Leclerc pour prendre mon café après avoir salué ma voisine de palier.
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