Je retiendrai de François, le pape qui mobilise toutes les radios et les télés parce qu’il a choisi de quitter la vie, son « non » implacable à l’avortement et à l‘euthanasie. On ne peut lui reprocher le respect des lois de sa religion dont il est le représentant. Son dieu n’a-t-il pas dit « tu ne tueras point » ? Avorter, quel qu’en soit le moment, n’est-ce pas supprimer une vie ? Légaliser l’euthanasie, n’est-ce pas se débarrasser légalement d’un être inutile, de vider les EHPAD et de libérer des lits à l’hôpital ? La vie était vie quand la médecine ne pratiquait que la saignée. Depuis qu’elle se mêle de notre santé, la médecine repousse la mort et créée le déséquilibre entre les générations. Les vieux ne meurent plus. Les jeunes ne naissent plus. Une société de mourant ne peut que mourir. Et si on retournait à la maison en laissant faire la nature ? La mort et la vie sont intimement liées. L’une est le reflet de l’autre qui ne peut être que le reflet de l’une. Depuis la création des mondes, la vie reste inaboutie. Le temps de l’adulte n’est jamais atteint, sauf rares, très rares, exceptions – Freud, Mozart, Molière, Lynch – et ne reste que l’enfant qui ne sait jouer qu’aux soldats de plomb en s’imaginant gagner ses défaites. L’illusion perverse reste maître et même les yeux écarquillés n’y voient que du feu. Freud a pourtant tout expliqué. Mais rien n’y fait. Quelques ignorants ont dit qu’il fallait le jeter à la poubelle. Et le monde suit. C’est bien un problème de moutons qui entraîne les pantins à ficelles vers l’inexorable fin.
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