mardi 24 juin 2025

le puits au fond du jardin • ignorance…

 



 

Le malade qui nous gouverne est partout. Partout en même temps. Quand il est à Munich, il est à Détroit, à Lausanne aussi, mais aussi à Tarascon. Et mes 440 écrans télés montrent son image – je le reconnais à sa coiffure LGBCTG, rasée sur les côtés au-dessus des oreilles – tout le temps, en même temps, lui qui n’est qu’une image qu’Épinal a rejeté de son album. Si on peut le reconnaître par le vide au-dessus de ses oreilles, on peut aussi le reconnaitre grâce à ses mains qui caressent tout, tout le temps et tout en même temps. C’est ainsi que Merkel a été caressée en même temps que le singe du zoo de Vincennes ainsi que le cheval blanc d’Henry IV, peint sur la paroi humide et froide des grottes de La Balme – c’est peut-être François 1e ! -. Il y eut aussi Attal qui accueillait sa main qui caressait Borne et la peau suante de Mbappé, tout en même temps. L’ado est déboulonné, tenu à distance. Il n’a plus aucune crédibilité et la France doit s’en débarrasser si elle ne veut pas continuer sa chute dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. C’est aux français de décider ce qu’ils veulent pour la France. Mais comment décider quand on n’a pas la capacité de comprendre que décider c’est agir et agir dans l’instant. Moi, je regarde et je jouis du spectacle des pantins patins. Assis sous l’olivier de l’autre rive, j’observe en jouant de mon euphonium à quatre pistons et je me plais à interpréter la « Marche des Soldats de plomb » qui incite les pantins à danser. Les planches vermoulues érigent leurs clous rouillés et la débandade finie en un tas de planches de vieux bois à bruler.

 

Après m’être bien amusé, je vais me reposer aux accents des accords de Tristan et je vais me plaire à penser que la vie pourrait être tout autre chose si la race humaine regardait, écoutait et délaissait pour toujours son abyssale ignorance.   

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