lundi 23 juin 2025

le puits au fond du jardin • l’autre rive…

 


 

Connaissez-vous le pays où fleurit Tristan, Brunehilde, Boccanegra, Desdémone, Pamina, Cherubino, Marguerite, Micaela, Marie, Mignon, le pays d’où je viens et qui est sur l’autre rive, celle que personne ne veut aborder par peur d’affronter le miroir de la vérité ? J’y suis resté un long temps, court et démesuré, pour me protéger des salopards terroristes islamistes de gauche que sont Salamé, Macron, Mélenchon, France Inter-Info, France Culture-Musique, Fête de la musique, communistes, socialistes, écolos écologistes, écologistes écolos, rappeurs à fromages en tous genres, PSG, Lemoine, Aphatie, auxquels s’ajoutent les restes que je ne citerai pas pour ne pas salir davantage ma page. En mettant la clé dans la serrure de la porte de mon lieu de vie, j’ai eu un frisson en pensant que j’allais retrouver l’indigeste gloubi-boulga qui ne cesse d’inciter à rentrer dans le rang des gens sans pensés, fabriqués, forgés et formatés pour être bien sages, bien polis, et bien inscrits dans les caniveaux exécrables des conventions de la bienséance, dont Macron, Mélenchon et Léon XIV, ont fait leurs tasses de thé. Avez-vous vu Barenboïm diriger Tristan ? Avez-vous entendu Meier chanter, après la mort de Tristan, la dissolution de son âme dans le tout ? Avez-vous été transportés par le sublime duo de Renata et Mario au final du premier acte d’Otello ? Il y a bien deux mondes opposés : celui de la rive et celui de l’autre rive, l’un parcouru de vivants morts, l’autre de vivants vivants.

 

En passant la porte, j’ai appris le triomphe de Trump, l’homme qui décide et frappe là où il faut. Et j’ai vu la mine défaite de Macron, l’enfant serpillière au psychisme inabouti, qui va d’échec en échec, avec sa suite en haillons. Si cette chose n’est pas boutée à coups de pieds dans le cul, la France ne se remettra jamais de ses caprices scandaleux et de ceux d’Hollande le triste sire, mais aussi de ceux de François 1e, le coureur de jupons et de Napoléon, le va-t-en-guerre aux trois cornes et à la main cachée. Le monde est celui d’Ubu, de l’absurde et du mensonge. Les lignes sont cassées. Les écrans blancs laissent échapper les formes mouvantes en noir et en couleurs. Les barrières sont tombées. Le soleil va bientôt enflammer la terre. Comme la saucisse, nous allons tous griller. Chouette !    

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