L’enfant de l’Élysée vit dans les retranchements de son psychisme lézardé. Il continue de parler alors que personne ne l’entend et continue de caresser alors que sa main tactile n’a plus de ressenti, ce qui laisse les corps figés en absence de sensibilité. Un seul pouvoir lui reste, celui de dissoudre encore l’Assemblée, dans quatre jours. Ce serait marrant et rigolo. Le foutoir est tel sur tous les bancs, que personne ne peut savoir si cela déclencherait les foudres de Wotan ou le renouveau du printemps qui deviendrait éternel. Les postes et les écrans d’État ont dit, ce matin, qu’hier, le président – quel mot étrange inadapté – était entré dans une grande colère et avait foudroyé de son éclair, Rotailleau et Bayrou. Le premier parce qu’il sortait de temps à autre de la case de l’Intérieur, le second parce qu’il ne sévissait pas auprès de ses troupes qui en prenaient un peu trop à l’aise avec la sagesse et la clairvoyance de l’ombre de Jupiter, qui a toujours tenu à ressembler à Tebboune, le dictateur algérien, dont il vante les mérites à chaque discours et dans chaque village qu’il visite, pour dire qu’il est bien là, lui. C’est la dissolution du président qu’il faut entreprendre et en urgence. Il faut se débarrasser de ce gamin voyou qui a déchiqueté la France et qui la laisse gémir, à terre, au bord du caniveau. Et il ne faut surtout pas le remplacer. La suppression de la fonction serait un bain de jouvence et allégerait le déficit de la France de plus de la moitié. Il faut cesser de voter, chaque bout de papier cul glissé dans la fente de l’urne n’étant que le résultat d’un bourrage de crâne. J’ose affirmer qu’il faut aller chez Freud chercher le point précis où nait la source, et replacer l’individu dans le contexte de la pensée humaine dont la fonction est de créer le lien. Freud ou rien. J’ai choisi Freud il y aura bientôt un siècle. Et puisque vous choisissez « rien », je vous dis « bonne route » sur le sentier du déclin, de la misère, de la souffrance et de la bêtise crasse que constituent votre ignorance et votre humiliation.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire