jeudi 3 juillet 2025

vu à travers le tube • haro sur la maladie et la vieillesse…

 

Je pose simplement la question : « Est-ce la faute du boulanger de la rue de la gare, du caissier de chez Leclerc, du gérant du tabac de la place Michel Plasson, du chauffeur du car Tarascon-Quimper, du coiffeur de l’impasse Sans-Issue, si la France est surendettée et qu’elle touche le noir du fond de mon puits ? » Contrairement aux élites politiques ignorantes et malhonnêtes, je dis « non », même si, par ricochet, les précités sont coupables, coupables d’avoir mal voté ou, mieux, d’avoir voté, parce que, que je sache, en monarchie déguisée, on ne vote pas, même si elle est déguisée. Ce serait donc aux malades et aux retraités de rembourser la dette, alors que les décideurs, les seuls coupables, ont des revenus vingt à cinquante fois supérieur aux français moyens, et que l’État finance à 90% des inutilités néfastes qui impactent la vie de tout à chacun. Diviser par deux ou trois les ministres, les députés, les sénateurs et toutes les fonctions électives, éliminer tous les organismes à sigles, bouter au milieu des océans les écolos, seraient déjà un premier pas pour stopper la course effrénée du déficit. Et puis, il y aurait tout un tas d’autres choses qui pourraient être mises en place dans la minute. Pour cela, il faudrait que vous m’en donniez le pouvoir. Le problème est que je ne suis pas demandeur. Je veux bien être chef, mais pour cela, il faut venir me chercher et signer une allégeance totale à mes idées. Cela me fait penser que je n’ai pas encore mis mes chaussures, alors que je dois aller prendre mon café chez mon Leclerc, non sans avoir salué ma voisine de palier. Je me dépêche. À plus !     

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire