mercredi 16 juillet 2025

vu à travers le tube • après l’exposé…

 

Le constat est clair. Nous sommes foutus. Les milliards de milliards de dettes que Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande et Macron, le dernier en date et le pire, nous ont et auront laissé, ne nous permettront jamais de rejoindre la rive et nous allons crever. Je rends justice à Bayrou d’avoir osé. À travers son inventaire hallucinant, ce sont tous les présidents, tous les premiers ministres et leurs subordonnés, de la Ve République qui sont mis sur les bancs de l’accusation et qui, selon les lois de la nature, devrait payer, payer encore jusqu’à la dernière goute de leur sang, Il a proposé. Il aurait dû imposer. Ce n’est pas que je sois d’accord avec toutes les mesures annoncées, mais je crois de plus en plus qu’un chef, c’est fait pour cheffer et que la concertation n’est qu’un jeu de dupe dont il ne ressort que les bâtards handicapés. Il n’a pas eu beaucoup de soutien. Je n’ai pas entendu son camp contrer les vociférations des oppositions. Il est seul et sera renvoyé à Pau à la rentrée. Vous pouvez donc oublier son discours-fleuve et partir tranquillement dans les bouchons des autoroutes trop étroites et trop courtes pour absorber ces milliards de boites en fer dans lesquels s’allongent les sardines en attendant de rejoindre les assiettes. Si je ne peux cautionner son attaque en règle contre les malades et les retraités, je lui rends grâce d’avoir suggéré la suppression de deux jours de congés, même s’il aurait dû tous les supprimer. Il a raison. Le mois de mai, avec ses ponts inadmissibles, est un mois néfaste pour l’économie et pour la santé mentale. J’aurais sans doute ajouté – si j’avais été Premier ministre – le retour aux 40 heures de travail hebdomadaires. Il n’y a plus de locomotives à vapeur ni de charrues derrière les bœufs. Rassurez-vous. Je ne suis pas Premier ministre. Je crois aussi qu’il faudrait mettre au travail partiel, dès 18 ans, les étudiants de longue durée. Entrer dans la vie active à 28 ou 30 ans est une erreur psychologique et un manque à gagner pour la France. Pour en finir, je condamne les propos de l’opposition qui demande la démission de Bayrou. La seule démission qui pourrait éventuellement sauver le pays, c’est celle de l’enfant président. Qui après ? Je ne vois que Freud. Mais il refusera. Il est trop occupé.

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