La manifestation est interdite. La police a filtré l’entrée des lieux. Elle a saisi des centaines d’armes de circonstance. Et les voyous sont sur les lieux. Pourquoi ne les a-t-on pas arrêtés et conduits, manu militari, au cachot noir à rats, sans jugement ? Un état sans loi est un délabrement de psychopathe. Nous en sommes là.
Hier, l’enfant de l’Élysée, a quitté bobonne un instant, pour s’inviter impromptu chez les Jeunes en Marche, des dévoyés formatés, qui lui ont fait un triomphe. Jamais ils n’avaient vu si séduisant, si imposant, si lumineux, depuis l’apparition de Lohengrin sur son cygne. Après ses huit années de réussites époustouflantes à la tête de la France, ils ont exigé un troisième mandat pour leur Dieu vivant. Aucun règne n’aura été aussi glorieux. Et oui, nous en sommes là.
Hier, aussi, j’ai relu l’Histoire de la Terre de Quentin Dupieux à ne pas confondre avec l’auteur de « Mandibules » . L’analyste comportemental conte les revirements de l’astre qui, depuis des milliards de siècles, ne cesse de passer du chaud au froid et du froid au chaud. Ainsi, en 430 765 avant J.C., il est passé de -56° à + 75° en à peine trois mois. Vous voyez ? Rien de nouveau sous le soleil d’été. Patientez. Après le beau temps, viendra le temps des tornades et des neiges éternelles qui fondront au soleil pour un nouveau recommencement. Et si nous retournions à nos vieilles bâtisses en terre où l’on se passe de clims et de volets roulants ? Et si nous ressortions nos vieux bœufs, nos vieux ânes, nos vieux chevaux, pour les atteler à nos charrettes, nous économiserions essence et électricité et nous voyagerons un peu moins vite, mais plus sûrement ? Personne n’est obligé de visiter les pays lointains. Nous les connaissons par nos images d’Épinal et par nos rêves fous. Je vous assure que c’est dans notre imaginaire qu’ils sont les plus beaux. Je le redis, une fois encore : plus nous avançons dans le temps, plus nous reculons. Avancer en marche arrière comporte mille dangers parce que nous voyons par devant et pas par derrière. C’est ainsi que nous sommes faits.
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