Le centre, c’est le cul entre deux chaises. Le cul entre deux chaises, c’est celui de Bayrou qui fait de la politique depuis des siècles, sans jamais pouvoir arriver à ses fins, à ses faims. Hier, il a connu son apogée en quittant la France avec panache. Il laisse le bébé aux suivants et personne ne pourra lui reprocher de ne pas avoir parlé. Son analyse de la dette est pertinente même si certains économistes, et pas des moindres, minimisent ses propos pessimistes. Je m’avance imprudemment en annonçant son départ parce que personne ne peut savoir ce qui se passera d'ici au 8 septembre. Les esprits sont volatils, surtout en politique, et de nombreux éléments étrangers peuvent entrer dans le jeu. Des drones russes et atomiques peuvent s’abattre sur l’Élysée qui ne cesse de vilipender le tsar Vladimir ; Donald peut très bien asphyxier la France et l’Europe en deux ou trois jours, lui qui déteste avec juste raison ses dirigeants, surtout l’enfant ; la France peut être recouverte par les eaux ou réduite en cendres par le feu ; certains partis politiques peuvent aussi être contre et s’abstenir, ce qui change la donne. Bayrou partant ou restant ne changera rien. La dissolution de l’Assemblée ne serait que le risque d’une majorité pour LFI, ce qui impliquerait la confirmation de l’arrivée des terroristes et des islamistes au pouvoir et l’installation de la charia. La seule solution pour sauver le pays est la démission du président et s’il rechigne, son arrestation et son jugement. Hollande avait poignardé Marianne, Macron l’a achevée en la violant. Et puis, si les Français se réveillaient, la France ne serait pas plongée dans le noir du fond de mon puits, dans le rouge de la honte.
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