jeudi 18 septembre 2025

vu à travers le tube • après la guerre, la ruine…

Ils vont défiler  – sans doute pas au pas et en cadence -  pour dire à l’enfant psychopathe que l’on dit qu’ils ont élu, que pour eux, la fin du mois c’est le 7 ou le 8, et que du 8 ou du 9, ils mendient pour survivre ;  qu’ils n’y sont pour rien si les pleutres qu’ils ont élus – tous les élus sont des pleutres – ont amassé une dette gigantesque, et que ce ne sont pas à eux de la rembourser, mais bien à ces voyous dégénérés qui l’ont constituée au cour des temps dans leur euphorie infantile ; qu’ils ne veulent plus voir aucun étranger sur leur sol, parce qu’ils en ont marre d’être insultés, d’être volés, d’être frappés, d’être violés, d’être assassinés ; qu’ils veulent vivre décemment – normalement – pour acquérir leur propre ferme au milieu des herbes vertes qui poussent à la lisière des forêts où coule la rivière qui transporte le chant des oiseaux. Ils de demandent pas grand-chose sinon un peu de bonheur, ce qui ne sera pas le cas demain matin quand ils seront face à leur immeuble incendié, à leur village saccagé, à leurs années de labeurs évanouies et à leur espoir d’une vie meilleure à jamais enterrée. Ce qui va se passer aujourd’hui est une grave erreur. Ce ne sont pas les vitrines qu’il faut sacrifier, c’est le château de l’Élysée où réside le couple infernal du moment. Louis XVI et sa douce Marie-Antoinette ont payé pour tous les Louis, les Charles et les Henri qui se sont succédé. C’est au tour des Macron de payer pour leur forfaiture et ceux qui les ont précédés. Et surtout ne pas oublier que Sarkozy et Hollande sont toujours vivants.

 

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