dimanche 2 novembre 2025

le puits au fond du jardin • la justice des illusions…

 



 

Cinq avocats décérébrés réclament la révision du procès de Dahbia Benkired, la tortionnaire de Lola. Ils contestent la perpétuité réelle qui ne laisse aucune chance à la criminelle. Leur caca de poussin qu’ils ont en place de leur pensée ne les avise même pas que la folie furieuse de la chose est irréversible et que même, au fil des temps, elle va s’intensifier et que ni les hommes ni les dieux ne peuvent y changer quoi que ce soit. Les avocats, les journalistes, les politiques, les philosophes, vivent dans leur monde étriqué où rien ne passe, rien ne rentre, rien ne sort de leurs convictions achetées au supermarché. Si la justice rendait la justice, le monstre serait écartelé sur la place publique jusqu’à ce que son corps disparaisse dans la marmite de son sang. Ce serait la vraie justice et pas celle qui a été abimée par Badinter et ses successeurs handicapés. Notre civilisation agonise et il y en a encore pour propager les « pardonnez-leur car ils ne savent pas ce qu’ils font, aimez-vous les unes les autres, laissez venir à moi les petits enfants ». On peut être capable de marcher sur l’eau, de rendre la vue aux aveugles, de multiplier les petits pains au chocolat, de ressusciter la gare Saint-Lazare, de s’auto-mourir cloué sur une croix, de se ressusciter soi-même, d’être célèbre depuis plus de deux mille ans, et rester un naïf niais qui n’a rien compris au psychisme de l’animal qui marche debout. Si le fils de la vierge qui a trompé son Joseph avec un ange avait poussé la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaitre et pour le traverser, il aurait tenu un discours différent et le monde ne serait pas là aujourd’hui, ballotté entre la vie et la mort, même s’il est déjà bien mort depuis bien longtemps.  

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