lundi 3 novembre 2025

le puits au fond du jardin • une histoire d’embryon



 

Ce matin, ils ont dit, dans le poste, que la France dépensait des milliards pour la santé mentale. Si c’est vrai, c’est stupide parce que personne n’en voit les effets. La France, comme tous les pays du monde, n’est peuplée que de psychopathes qui refusent de se soigner. C’est pourquoi les charlatans – les psychiatres, les psychologues, les influenceurs, les cartomanciennes et autres objets nocifs du même gabarit – ne désemplissent jamais et entretiennent solidement la folie des peuples démunis. Dans les écrans et dans les postes, cela fait des années que je n’ai pas entendu le mot « psychanalyse ».  J’ai tout dit. La thérapie de Freud est conçue pour tous, de 7 à 107 ans, et en faire bon usage éviterait toutes ces dépenses inutiles qui brisent les psychismes. Cooper comme Diane ont leur double, comme vous et moi. C’est à l’entité qui nous habite comme notre ombre nous précède ou nous suit, qu’il faut s’attaquer pour devenir nous-même et être capable de nous identifier. Vous n’êtes pas vous et le problème est que vous le croyez. Sans identité, nous sommes liés et ne pouvons rien faire. C’est pourquoi je ne cesse de répéter que tout le monde devrait pousser la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaitre et pour le traverser. Mon souhait ne change rien puisque la tradition ancrée dans tous les crânes vides dit que Freud a violé son chat et dévoré sa grand-mère après avoir crevé les yeux de son fils Œdipe. Pourtant, le maitre a été le support des chefs-d’œuvre d’Hitchcock et de Lynch et son ombre habite toutes les mythologies. Freud est l’essence même de la vie et celui qui ne l’a pas compris restera éternellement un misérable embryon. Celui de l’Élysée en est un exemple magistral.  

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire