le puits au fond du jardin • l’image dans l’image…

Le gauchiasse Sud Ouest
décrète : « L’épidémie de
grippe et bronchiolite s’étend partout en France, dans toutes les classes
d’âge ». Nous sommes foutus. La mort vient nous chercher. Obéissons aveuglément à l’enfant, implorons la
protection du sage qui aura su si sagement et si humblement hissé la France au
premier rang des nations, humiliant ainsi les piètres États Unis, Chine et
Russie, une France glorieuse et en pleine lumière qui aura vu – miracle ou
mirage – dix-huit députés de droite forts en gueule, copuler ardemment avec les
socialos de Faure et d’Hollande pour voter le budget de la honte et du
psychopathe de l’Élysée. Yaël, depuis, chante de partout, à qui veut bien l’entendre,
que l’Assemblée qu’elle préside a atteint les somment de la démocratie et qu’elle
ne cesse d’en pleurer de joie. L’ignorance et la mauvaise foi de Yaël feraient
frémir de honte un éléphant sans trompe amoureux d’un cul-de-jatte. Y a-t-il au
moins un Français, un seul, qui sache où l’on va et dans quel trou noir, on a
précipité la France ? Dans le noir et le silence, elle ne voit plus et n’entend
plus. Alors pourquoi était-ce pareil quand elle était dans la lumière ? Je
sais et je sais trop ce qui me rend suspect. Les pays, les peuples ne sont que des
images psychiques déformées. La seule réalité de l’humanité est l’homme, l’homme
qui n’est qu’image et qui crée d’autres images selon les désirs puérils de son
inconscient qu’il est incapable de maitriser. Je n’existe que parce que je vois
mon image créer des images de fiction. L’autre n’existe pas plus que je n’existe
moi-même. Tout n’est que pensées ballotées par les vents d’été et les tempêtes
sibériennes. Vivre vivant, c'est en prendre conscience et respecter à la lettre
le mode d’emploi de ce monde mouvant. Pour cela et pour tenter d’exister, il
faut impérativement pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher son miroir,
le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Tout n’est qu’affaire
d’images qui se succèdent, se déchirent et se redessinent au gré des jouissances infinies des jouissances des psychismes.
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