Le violoniste israélien Ivry Gitlis est décédé ce 24 décembre à Paris à
l’âge de 98 ans. Né le 25 août 1922 à Haïfa, formé auprès de Bronisław
Huberman, Jacques Thibaud, Georges Enesco et Carl Flesch, il fut l’une des plus
grandes individualités musicales des dernières décennies, amoureux du jazz, de
la pop comme de la musique contemporaine. Il est notamment connu pour ses
interprétations des concertos de Berg, Bartók et Sibelius, ainsi que de ses
coopérations avec Martha Argerich, avec qui il enregistra les sonates de Franck
et Debussy pour RCA. (MC/ResMusica)
Le Roi de France aurait - a - déjà trouvé un slogan pour sa campagne
électorale en vue des élections royales qu’il compte bien - qu’il a déjà - gagner :
« Nous, Français ». Ma fureur intérieure et naturelle se densifie
encore un peu plus, parce que ces deux mots impliquent que le Roi et Moi sommes
dans le même bateau. Et ça, non ! S’il est français je ne le suis en aucun
cas. Si je suis français, il ne peut l’être. On ne mélange jamais les torchons
et les serviettes et je vous laisse deviner qui est torchon et qui est
serviette. Cet enfant immature qui a déjà largement plongé la France dans le
désespoir va être réélu faute d’intelligences et de pensées pour le contrer et grâce à sa
miraculeuse perversité dont il connaît tous les rouages. Il sera réélu sans ma
voix parce que moi, je ne vote pas - plus depuis plus de vingt ans -. En
monarchie, le vote est inutile puisque le résultat des élections est connu d’avance :
un Roi. Et je n’accepte pas que le pays où la femme coupable m’a propulsé sans
me demander mon avis court vers la dictature plus vite que l’éclair. Je ne suis
ni français ni étranger. Je suis moi et rien que moi. Et ma seule inspiration,
celle qui me guide dans la vie, c’est Freud, le seul qui ait compris la nature
de l’homme, le seul qui ait élaboré une méthode pour aider l’homme à comprendre
qui il est et ce qu’il peut et doit faire de sa propre vie pour accéder à la
Vie afin de ne plus être mort.
Un homme a tué trois gendarmes puis s’est tué. Il avait un différent avec
sa femme au sujet de la garde des enfants. Une femme a disparu pendant la nuit
du 15 au 16 septembre. Son mari s’est aperçu qu’elle n’était plus dans son lit
alors qu’elle y était avant. On remue ciel et terre pour la retrouver. Un couple
a violé et tué son bébé. On en reste sans voix. Les policiers qui ont massacré
Zigler ont été libérés. Ça vaut le coup de porter l’uniforme. Fourniret a
encore été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. On ne
compte plus les cadavres qu’il se trimbale. Zaraï, la « chanteuse »
sans chemise ni pantalon qui prônait les bains de siège pour guérir toutes les
maladies de la terre est morte. Ce n’est pas vraiment une grande perte. Le
Conseil d’Etat valide la mort de la Culture. La Culture est bien enterrée. Le
reste va suivre.
Je résume. L’homme est une pauvre merde qui n’a toujours rien compris. Que
dire et que faire puisque ce même homme ignore - volontairement ou pas - l’existence
de Freud, le seul qui pourrait sans doute changer le monde si… En l’absence
totale de pensée, je ne vois pas comment on peut mettre fin à cette société qui
marche et court à reculons.
Les radios et télés imitent les enfants des écoles. Leurs journalistes, chroniqueurs
et animateurs prennent quinze jours de vacances pour Noël. C’est que, sans
doute, leur métier est très fatigant et qu’un repos de longue durée est
nécessaire pour le bon état de leur santé. Quant à nous, auditeurs ou
téléspectateurs nous devons non seulement nous farcir des remplaçants parfois
hilarants - comme la triste et cynique Karine Becquart de France-Inter - mais
aussi toutes ces stupides conventions démoralisantes de Noël : chants
pourris, décors de boites à streap-tease, pères-Noël vicieux, infantilisations
à outrance et j’en passe. Le chroniqueur télé d’Inter a même chaudement
recommandé « Maman j’ai raté l’avion » le film des niaiseries de bas-étages
ressassé 347 fois en 10 ans, autant que l’ignoble « Le Père-Noël est une
ordure », inénarrable navet pour demeurés. C’est triste Noël, d’autant que
les rues avec leurs « décorations » d’un goût douteux, montrent bien
le niveau de ce monde qui ne cesse de tomber dans la fosse à purin. Heureusement,
cette année, Corne à Virus est venue mettre de l’ordre dans les familles.
Chacun chez soi et c’est mieux ainsi. C’est dans les familles que le virus se
développe. C’est dans les familles que règne l’inceste. C’est dans les familles
que la haine est la plus forte. Et dire que Noël va revenir encore et encore…
15h29. Mon tube matinal ne veut toujours pas s’exprimer. Il est prostré
dans un coin de la chambre noire, atterré par l’accumulation des pensées déchiquetées
qu’il reçoit en pleine face. Une Miss - qui n’aurait jamais dû se prêter au jeu
indigne et pervers de la foire aux bestiaux - insultée parce que son père est
juif ; des chaînes aux pieds, aux mains et au cou qui reviennent à grands
fracas pour ligoter et anéantir la pensée humaine, pressée comme un citron
jusqu’à ce que son jus s’écoule définitivement dans les caniveaux qui mènent
aux égouts ; un Roi exilé dans un pavillon grand luxe avec un entourage
sur mesure, protégé comme une papillon dans une boite de coton, qui - même
malade - poursuit sa lutte sans merci pour garder le pouvoir qui d’excessif se
transforme en totalitaire sous les yeux des français qui n’y voient que du feu ;
Carat quitte « Plus Belle La Vie » et Drucker - centenaire - revient
à la télé ; Zemmour va de succès en succès ; une femme de 33 ans disparait
en pleine nuit comme une autre avait disparu en faisant son jogging ;
Payant est élu maire de Marseille alors qu’il avait été élu il y a six mois ;
Corne à Virus mute, l’homme pas : il marche à reculons !
Mary-Jane, inconnue
du soupçon, impressionne la forme de l’ombre derrière le mur de silence, invisible
trouvaille, douleur du regard sur l’intime incertitude de son existence.
Dame Mitsuko Uchida joined forces with Seiji Ozawa and the Saito Kinen
Orchestra in 2006 in this performance of Beethoven's Emperor Concerto in E flat
major
En 2012, dans une société soi-disant ouverte et moderne, dans une société
bientôt terrassée par les dangereuses MeTooBalanceTonPorciennes, dans une
société de plus en plus asexuée, dans une société qui s’éloigne indiciblement
de l’humain, J.-P. Foucault a encore sévi en présentant la cérémonie des Miss France
où ont défilé durant trois heures, devant un jury, 29 jeunes femmes - nues, pas
nues, pas trop, trop, je ne sais pas - pour obtenir une médaille en chocolat et
se vendre à la société de grande consommation d’objets en tous genres et de
corps aussi en tous genres. Et ce n’est pas sans rappeler les marchés aux
esclaves d’Angélique ou de l’oncle Tom où les femmes étaient vendues sur la
place de l’Eglise pour satisfaire Maitres et Sultans et Emirs avides de sexes
avec variations. Et les défenseurs de la femme gardent toujours le silence.
Muriel Robin a été traité de « grosse » par Sophie Davant. Et
cela a choqué. Pourquoi ? Muriel Robin ne serait pas grosse ?
Les caniches
stupides de la ville creusent les foules courbes entre Elsa aux tièdes joues ouvertes
sur les bouches qui draguent en peaux de bêtes les corps piaillant allégés.
Le problème fondamental de l’homme
c’est son ignorance. L’homme est ignorant et plus il apprend plus il s’enfonce
dans les ténèbres du non-savoir. Savoir, c’est d’abord savoir ce qu’est l’homme,
de quoi est constitué sa pensée et qu’elle en est son utilité. L’homme non
analysé n’est pas un homme. Il n’est qu’un stupide bébé retardé. Comment
comprendre l’autre sans se comprendre soi-même ? Comment aider l’autre
sans s’aider soi-même ? Comment aimer l’autre sans s’aimer soi-même ?
Comment vivre avec l’autre sans vivre avec soi-même. Questions sans réponses
puisque le monde est construit par l’ignorance de l’homme qui n’est même pas
capable de regarder son moi. Celui qui n’a pas poussé la porte du cabinet de Freud,
ne sait rien de lui, ne sait rien de la vie. Rares sont ceux qui ont tenté de pénétrer
leur inconscient. Rares sont ceux qui se reconnaissent en eux. Rares sont ceux
qui détiennent l’authenticité du mouvement de la pensée. Liberté est le secret
de l’analyse. Liberté est le but de la vie. Liberté est le moyen de
créer le lien qui attache l’homme à l’homme. Freud. Analyse. Liberté. Vie.