Faut-il toujours que chaque
matin il en soit ainsi et que tout recommence comme si on n’apprenait jamais.
Parce qu’il était un drogué et qu’il avait perdu le discernement un homme n’a
pas été jugé pour son meurtre. Mais enfin ! L’immense majorité des
habitants de la planète sont drogués et ne discernent plus depuis longtemps.
Ils sont drogués par les mots prononcés ou écrits par des gourous-héros qui occupent
les écrans, écrivent des livres, se font élire pour être bourreaux. Ils sont
drogués par l’idée toute faite imprimée dans leur cerveau que les gens de
pouvoir savent exploiter et sont incapables de discerner le vrai du faux parce qu’on
- famille, société, religion, pseudo-philosophes très à la mode - leur a dit que
les choses étaient ainsi et qu’ils ne peuvent s’imaginer qu’elles pourraient être
autrement, différentes et novatrices. La folie n’est pas l’apanage des fous. La
folie est partout. On le voit dans tous les actes de la vie où l’on agit sans
cesse sous la contrainte, liées par des marmites géantes de lois dont personne
ne connait ni le contenu ni la raison de leur existence. Pourquoi dit-on
toujours à l’enfant puis à l’adolescent - l’adulte est une denrée trop rare
pour savoir ce qu’on lui dit - : « fait pas ci, fait pas ça ! » et
que les codes du vivre ensemble ne sont que des interdictions. Bref, l’homme en
question aurait dû être jugé parce qu’au moment des faits, il n’était pas
interné en asile psychiatrique, donc jugé responsable si l’on considère que l’homme
a une responsabilité. Pour ma part, je n’en ai aucune, car je n’ai jamais
demandé à naître. C’est la femme qui m’a pondu sans me demander mon avis qui
est responsable de ma vie. Et si demain
matin j’égorge ma voisine de palier, adressez-vous à la femme coupable. Le discernement,
c’est voir les choses par soi-même sans s’occuper des avis des autres. Voir par
soi-même demande une grande clarté de pensée, capable de distinguer le
conscient de l’inconscient. Et pour
cela, et pour régler les innombrables problèmes de l’humain, il faut - déjà
écrit ici - chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et
le traverser. Le mode d’emploi se trouve chez Freud. Il suffit de pousser la
porte de son cabinet.
L’élection « cruciale »
- je ne vois pas en quoi puisqu’il ne s’agit que de passer d’un Roi à un autre
Roi ou au même - approchant, les agités voulant obliger les abstentionnistes -
premier parti politique de France dont je suis un des membres les plus assidus -
à dissoudre leur mouvement et à se rendre aux urnes sous les coups du fouet, recommencent
à se manifester et à réclamer des lois altérant nos libertés. Toutes les lois
sont des entraves à nos libertés. Ces sinistres crétins voudraient que nous -
abstentionnistes - nous nous prêtions au simulacre de la démocratie - qui n’a toujours
pas été inventée - et que nous soyons bien gentils en nommant un chef pour nous
maltraiter. Eh bien cela suffit. Non, nous ne prendrons pas la responsabilité
de laisser encore la France couler et se vider de son sang dans l’indifférence de
la moitié de la population. Macron n’aura pas notre voix. Le Pen non plus. Et
Mélenchon, ce sale type qui veut nous soumettre à ses caprices, encore moins.
Comme je l’ai écrit par ailleurs, il faut cesser de voter pour des hommes ou
pour des femmes, mais voter pour des idées bien précises et applicables. Il
faut confier les idées retenues à ceux qui les ont proposées et leur donner un
temps précis pour les mettre en pratique. Et si cela n’a pas été fait, il faut
les virer et passer aux autres idées. C’est la pensée qui doit inspirer notre
vie et non le héros-charlatan que l’on désigne, ou pas, et qui est toujours un
salaud. Le monde est taré, malade, agonisant et les regards se tournent en permanence
vers des Hanouna-Schiappa, pesticides primaires, noyés dans leur liquide intestinal.
Et certains pensent encore à l’avenir ! L’avenir, il est dans le noir du
fond de mon puits au fond de mon jardin.
L’actualité du jour ce n'est
pas ces enfants qui font joujou avec leurs fusées pour conquérir l’espace et
dont je me fous éperdument, ce n’est pas Corne à Virus, vaste opération médicalo-politicienne
gérée par des crétins sadiques, ce n’est pas l’ouverture du concert-test donné
par Indochine - annoncé par la stupide Bachelot ressuscitée d’entre les morts
de la Covid -, un groupe de fraudeur de la musique, c’est l’assassinat d’une
policière administrative, sur les lieux de son travail, par un taré de Dieu, un
malade psychotique de la puissance divine qui croit qu’il doit tuer pour
satisfaire son Dieu islamique qui, comme le Dieu des chrétiens, se fiche des
créatures humaines qu’il a placées sur terre pour faire joujou et se distraire de
son ennui éternel. Et ce meurtre n’est pas un fait divers - n’est-ce pas
Mélenchon ? - mais un acte inscrit dans un processus de conquête du
pouvoir qui finira bien, un jour où l’autre, par devenir vérité. Et ce jour-là,
que personne ne se plaigne. Tout est fait pour cela sans que quiconque ne lève le petit doigt.
Idriss Déby était au pouvoir
du Tchad depuis 30 ans et seuls les alzheimeriens prétendent qu’il n’était pas
un dictateur. Il est mort, ce qui ne peut être qu’un bien. Ces mêmes alzheimeriens
vont-ils prétendre que son successeur n’est pas un dictateur ? Miliaire et
fils de son père, il a pris le pouvoir et s’est arrogé les pleins pouvoirs. Et
notre Roi - celui de la France - un autre dictateur, s’est empressé de prendre
l’avion pour le Tchad - dépassant la limite imposée des 10 kilomètres - pour
rendre un hommage appuyé à son ami Idriss. Est-ce que personne ne voit qu’il y
a quelque chose qui ne va pas ? Le Roi de France peut-il honorer la mémoire
d’un RoiTyranDictateur si lui-même n’est pas en concordance avec ses idées ?
A propos de notre Roi, un fait insignifiant - donc justement important et
inquiétant - : sa dernière et toute récente insulte faite à Schiappa, sa
fidèle d’entre les fidèles, qui le défend becs et ongles surdimensionnés à un
point tel qu’elle est devenue aveugle, sourde et non-muette. L’insulte envers
ceux qui n’ont pas sa pensée est monnaie courante chez cet ado éternel qui épousé
sa maman. Et dire que vous allez - très bientôt - le remettre sur son trône !
Le charabia de Castex est certes
légendaire, mais ce n’est pas une raison pour en avoir pitié. Pauvres sont ceux
qui l’ont écouté, car tout le monde sait qu’il ne parle jamais pour dire, mais
seulement pour tenter un mauvais numéro de cirque qui ne peut intéresser ceux
qui ont la pensée. Hier, il n’a rien dit. Avant-hier, il n’avait rien dit. Les
autres fois, il ne disait rien. Alors pourquoi a-t-il réussi à mobiliser 34 chaînes
de télés, hier, à lui tout seul ? Les mystères de la politique, sans doute,
qui sont les mystères de la relation sado-maso. Les masos - devant leur télé -
adorent les sados - dans leur télé - qui les enculent sans même qu’ils le
sachent. Ils auraient sans doute plus de plaisir s’ils le savaient. Et c’est
ainsi par le monde : la soumission par la domination. Changer le monde, c’est
changer la pensée. Et pour changer la pensée il faut rencontrer Freud pour qu’il
aide l’homme à chercher son miroir, à le trouver, à s’y regarder, à s’y reconnaître
et à le traverser.
Et
ce que ça fait de ne pas être Judy, de regarder forcément Wendy, de tenter de
voir malgré les buées d’où on vient et où on va. Dire qu’elle est là et qu’elle
n’est plus. Josie, fille de rien, ignorance et sachante, brûlant même les
garçons en habit. C’est la force du perdant. Ouvrir les chips dans les bols et
le pastis sur le plateau délavé.
Castex, le Premier ministre-godillot envisage une grande opération de
communication selon Le Canard enchainé. Il voudrait que des célébrités, comme
Sheila, se fassent vacciner devant les caméras. Je ne savais pas que Sheila était
une célébrité. Pour preuve, je l’ai vu l’autre jour chez Lemoine dans C à vous,
l’émission des déchets qui n’ont pas de poubelles attribuées. J’ai cru qu’il s’agissait
d’une archive de l’INA ressortie pour meubler le temps. Le niveau des idées du
godillot est digne du niveau des idées de son Roi qui est aussi votre Roi
puisque vous l’avez voulu. Pas moi. Moi, je ne veux pas de Rois et c’est pour
cela que je ne vote plus depuis bientôt trente ans.
Depuis plus d’un an, ce sont plusieurs fois par jour qu’il faut se farcir des
ministres, les députés, des dictateurs sanitaires, des philosophes de mon cul,
des amuseurs publics clowns tristes, dans les radios et les télés. Ces gens-là
ne travaillent donc pas ? Si oui, quand ? La clarté des idées - qui
chez l’homme n’a jamais été très vive - s’est encore assombrie et le noir
envahit les esprits, noir qui nous renvoie dans le noir du fond de mon puits au
fond de mon jardin. Le tout et son contraire est devenu le maitre mot et les
dictateurs s’en donnent à cœur joie, car le brouillage verbal est l’assurance de
la domination et de l’obéissance totale des peuples anesthésiés et incapables d’avoir
la moindre pensée. Que celui qui a conscience de l’état de cette France morte-vivante,
lève le doigt. Que celui qui a conscience que c’est depuis les débuts du monde
que nous sommes dans cet état, en lève deux. Que celui qui a conscience qu’il
faut inventer la démocratie, donc inventer l’homme, en lève trois. Pourquoi l’homme
ne comprend-il pas que pour penser il faut réfléchir et se réfléchir dans notre
miroir pour savoir qui nous sommes ?