Ce matin, Zemmour est à 12%. Demain, il inaugure la liste des combats sanglants, directs télés, avec Mélenchon, le dictateur qui veut rendre le vote obligatoire, ce qui va contre toute démocratie toujours pas inventée et surtout contre la liberté de pensée, contre la liberté d’agir selon ses convictions. On est si loin que tout peu changer et que quel que soit le mouvement rien ne sera changé, rien ne changera. Au soir de l’élection, la France se retrouvera avec un souverain, un Roi déjà connu et suffisamment haï pour être jeté en dehors de la scène politique, un Roi suffisamment pervers pour encore tromper les français - ces crapauds baveux et courbés -, Macron 2 qui aura succédé à Macron 1. Alors pourquoi toute cette agitation, pourquoi tous ces débats, pourquoi toutes ces réunions, pourquoi tout cet étalage de mensonges, où jamais personne ne parle d’inventer la démocratie, où jamais personne ne parle de bouter les religions à la maison, où jamais personne ne parle des incompétences généralisées dont celles des parents qui ont fait le choix de pondre des marmailles alors qu’ils ne savent pas comment les conduire à la lumière, où jamais personne ne parle de l’hérésie du vivre ensemble et du scandale du multiculturel parce qu’ils ne sont qu’une vue de l’esprit que personne n’est capable d’assumer, où personne n’a compris que la solution la plus plausible pour tenter d’être homme - donc résoudre les problèmes de la société - est de pousser la porte de Freud pour y trouver son miroir, s’y regarder, s’y reconnaitre et le traverser.