samedi 25 décembre 2021

anniversaire • la soprano suédoise, birgit nilsson, nous a quittés il y a 16 ans aujourd’hui. elle était âgée de 87 ans.

 



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Birgit_Nilsson

 



Birgit Nilsson sings Vissi d'arte from Tosca in 1961.

 



Swedish soprano Birgit Nilsson performs the famed 'Liebestod' from Wagner's Tristan und Isolde

 



“Einsam in trüben Tagen”; LOHENGRIN; Richard Wagner

 

Birgit Nilsson--soprano

Orchestra of the Royal Opera House, Covent Garden

Edward Downes---conductor

 

1963

 



In questa reggia [Puccini, Turandot]

 

Birgit Nilsson--soprano

Swiss Radio Symphony Orchestra

Sixten Erling, conductor

 

Concert at the Royal Opera Stockholm

1962

 

 

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vu à travers le tube • la dinde aux marrons…

Décidément, le 25 décembre n’est qu’un gros mensonge entretenu par des nés-morts et par des semi-vivants dont la pensée a été stoppée à l’aube de l’adolescence. Qu’est-ce donc que cette hystérie qui consiste à prétendre qu’un vieux psychopathe, passerait par les cheminées pour entrer dans les foyers à minuit avec pour prétexte le dépôt de jouets aux enfants sages alors qu’il pratique le voyeurisme sur les enfants endormis et les couples copulant ? Qu’est-ce donc ce délire qui répète inlassablement depuis 2021 ans qu’un enfant est né dans une étable avec pour parents une vierge et un ange et qu’il serait conçu pour sauver le monde en prétendant être le fils de Dieu ? Le seul Dieu véritable et réel que je connaisse est Wotan qui passait son temps à descendre sur la terre pour violer les bergères et leur faire des montagnes d’enfants qui jamais se réclamèrent de leur père pour faire la morale aux pauvres gens. Et pour fêter ce jour maudit, les familles dépensent la totalité de l’argent qu’elles n’ont pas pour acheter des bibelots et faire cuire des grosses dindes farcies de marrons dans un jus bien gras et mortel pour le foie. Alors que nous glissons de plus en plus vite vers les dictatures, les phantasmes restent intacts et cachent si bien la misère organisée du monde que les peuples en oublient jusqu’à leur dignité. Il ne me reste qu’à patienter. Bientôt nous serons le 2 janvier

 

Je suis tordu de rire. Le pape - ce sombre individu qui s’habille en femme - a dit, hier, que ses fidèles - il en a des milliers de marmites - devaient aimer la petitesse, être pauvres et fraternels. Et moi qui toute ma trop longue vie, ai travaillé pour être grand, riche et égoïste. J’ai presque réussi. Je ne suis pas grand, ni riche, ni égoïste, mais ma pensée s’est développée, je ne possède que l’argent qu’il me faut pour vivre décemment, et avant de penser aux autres, je pense à moi. Je pense à être le plus souvent possible en accord avec mon moi, ce qui est la seule chose essentielle de la vie. Freud m’a mis sur le chemin qui était le mien et je fais mienne les aventures de Dale Cooper qui n’est pas Dale Cooper alors qu’il est Dale Cooper sans être Dale Cooper. Si vous ne me comprenez pas et que vous comprenez pourquoi aujourd’hui vous êtes en famille devant une dinde aux marrons qui baigne dans son jus, adressez-vous à Freud. Il suffit de pousser la porte de son cabinet, d’y chercher son miroir, de le trouver, de se regarder, de s’y reconnaître et de la traverser. C’est tout. Mais c’est tellement…   

vendredi 24 décembre 2021

le puits au fond du jardin • où est la porte ?



 

C’est la porte qu’il faut trouver pour passer d’un monde à un autre monde, d’un temps à un autre temps. Seule la porte ouvre le passage. Reconnaître la porte est long et difficile. On ne peut y arriver que si l’on maitrise le travail, la ténacité, l’intuition et le hasard. Ce qui est considéré comme exact - les mathématiques, les sciences, les médecines de base - sont du trompe-l'œil qui trompe son monde. Rien n’est exact dans un monde en constante évolution vers l’avant, plus souvent vers l’arrière. Seule la psychanalyse freudienne échappe à la règle, parce que - comme les mythes - elle n’est pas inscrite dans le système. C’est pourquoi aucune règle ne peut être établie sans l’apport majoritaire de la psychanalyse. Pour régler le cas de voyou Covid, je ne suis pas sûr que vaccins chimiques et pass délétères soient la meilleure des thérapies. Un corps malade est un corps qui pense mal ou qui ne pense pas. Essayez de pousser la porte de Freud, d’y chercher votre miroir, de le trouver, de vous y regarder, de vous y reconnaître et de la traverser. Cela devrait vous plaire et vous garantir que Covid et autres virus aussi malappris risque de beaucoup hésiter avant de vous tendre un guet-apens.   


anniversaire • le compositeur argentin, mauricio kagel, aurait 90 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Mauricio_Kagel

 



Peça de Concerto para tímpanos e orquestra de Mauricio Kagel

 

Jean-François Lézé - tímpanos

Orquestra Sinfónica do Porto Casa da Música ·

Sylvain Cambreling - direcção musical

 

23 Setembro 2018

 



Synchromy's presentation of Mauricio Kagel's "Ludwig Van: Hommage von Beethoven" with Music @ Boston Court (Pasadena, CA) on July 15th, 2017

 

Artistic Direction by Jason Barabba

Music Direction by Thomas Kotcheff

 

Justine Aronson – Soprano

Jennifer Bewerse – Cello

Julian Day – Turntables

Nic Gerpe – Toy Piano

Aron Kallay – Piano

Thomas Kotcheff – Conductor/Accordion

Adrianne Pope – Violin

Vicki Ray – Piano

Cassia Streb – Viola

Richard Valitutto - Piano

 



Mauricio Kagel Streichquartett I (1965/67)

 

Quatuor Bozzini

Clemens Merkel, Alissa Cheung, violons

Stéphanie Bozzini, alto

Isabelle Bozzini, violoncelle

 

enregistré en concert

8 mars 2017

Conservatoire de musique de Montréal, QC, Canada

 



Mauricio Kagel, "Aus dem Nachlass" pour alto, violoncelle et contrebasse (1981-1986)

 

Hans Egidi, alto

Aurélien Ferrette, violoncelle

Jonathan Haskell, contrebasse

 

Concert du 4 juin 2019, au Studio Ernest-Ansermet.

 

 

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vu à travers le tube • la crasse morale catho…

Toutes les deux ou trois minutes, un ministre ou un sous-ministre ou un sous-sous-ministre ou un larbin d’un sous-sous-sous ministre et le Roi de France lui-même s’emparent des écrans télés pour nous rabâcher que si notre nez est plein de morve, nous devons nous moucher et que si notre cul est plein de merde nous devons l’essuyer. Qui ne mouche pas son nez ? Qui n’essuie pas son cul ? Pour le Monarque nous ne sommes que des enfants attardés qu’il faut nécessairement éduquer alors que lui-même n’est qu’un adolescent inabouti, un enfant qui a renié sa mère pour en épouser une autre. Et hier les déprimés des pouvoirs politiques et sanitaires auront passé leur journée à tenter de réduire notre moral en cendres. Trop tard, les cendres du mien sont si froide depuis si longtemps que je ne sais même plus à quoi ressemble le soleil

 

Thomas Legrand, un obscur capo à la botte, a dit ce matin que Cnews était la chaîne de Zemmour. Il n’a pas dit que sa chaine, France Inter, était celle du Roi Soleil Jupiter Zeus Wotan de France.

 

Pour en revenir à mon premier couplet, les « débats » télés des chaînes continues ne cessent d’être composés de chroniqueurs, de polémistes, de journalistes et inévitablement - depuis Covid - d’un sanitaire. Il serait intéressant d’organiser ces débats entres médecins toutes formes et aspects pour voir comment ils manient leur glaive assassin. J’aurais aimé voir et entendre hier, Laurent Toubiana face aux scientifiques macroniens. J’ai cherché et je n’ai pas trouvé…


jeudi 23 décembre 2021

anniversaire • création du concerto pour violon et orchestre en ré majeur op61 de ludwig van beethoven, il y a 215 ans aujourd’hui



 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Concerto_pour_violon_de_Beethoven

 



Concerto pour violon et orchestre en ré majeur, op. 61 de Ludwig van Beethoven

I. Allegro ma non troppo

00:24:20 II. Larghetto

00:33:55 III. rondo

 

Emmanuel Tjeknavorian, violon

Orchestre symphonique de la WDR

Cristian Macelaru, chef d'orchestre

 

Kölner Philharmonie le 21 novembre 2020.

 



Ludwig van Beethoven, Violin Concerto in D Major, Op. 61

1. Allegro ma non troppo: 1:00

2. Larghetto: 26:55

3. Rondo - Allegro: 37:56

 

Anne-Sophie Mutter, violinist

Berliner Philarmoniker

Herbert von Karajan, conductor

 

1984

 



Ludwig van Beethoven Violin Concerto in D major, Op 61

1 Allegro ma non troppo

2 Larghetto

3 Rondo. Allegro

 

David Oistrakh, violin

Moscow Philharmonic Orchestra

Kirill Kondrashin, conductor

 



Violin Concerto in D Major, op 61 by Ludwig van Beethoven

1. Allegro ma non troppo

2. Larghetto

3. Rondo (Allegro)

 

Yehudi Menuhin, violin

Philharmonc Orchestra Berlin

Wilhelm Furtwängler, conductor

 

1947

 

 

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mercredi 22 décembre 2021

anniversaire • le compositeur français, edgar varèse, aurait 138 ans aujourd’hui



 

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https://fr.wikipedia.org/wiki/Edgard_Var%C3%A8se

 



Edgard Varèse Ionisation (1931), pour 13 percussions dont 1 piano

 

Solistes de l'Ensemble intercontemporain

Elèves du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris

Susanna Mälkki, direction

 

Enregistré à la Cité de la musique le 20 novembre 2012, dans le cadre du Festival d'Automne à Paris

 



Edgard Varèse Amériques pour orchestre

 

Orchestre du Conservatoire de Paris

Ensemble intercontemporain

Matthias Pintscher, direction

 

Enregistré en direct le 3 février 2015 à la Philharmonie de Paris, Grande Salle

 



Edgard Varèse Ecuatorial (1934), pour chœur d'hommes et ensemble

 

Basse du Choeur de Radio France :

Philippe BARRET, Pierre BENUSIGLIO, Joachim BI, Christian BIHEL, Bernard DEHONT, Renaud DERRIEN, Philippe DEVINE, Philippe EYQUEM, Marc FOUQUET, Laurent GRAUER, Grégoire GUERIN, Patrick IVORRA, Robert JERZIERSKI, Daniel LAVALL, Vincent LECORNIER, Sylvain LEVASSEUR, Vincent MENEZ, Alain MUNIER, Mark PANCEK, Philippe PARISOTTO, Bernard POLISSET, Patrick RADELET, Jean-Christophe ROUSEEAU, Pierre ROUX, Richard TRONC, Patrice VERDELET, Matthias BRAUER, directeur musical Denis COMTET, chef de chœur

 

Ensemble intercontemporain :

Trompettes en Sib Antoine CURÉ, Jean-Jacques GAUDON, Johann NARDEAU, Jean-Philippe WOLMANN Trombones Ténor-Basse Benoît COUTRIS, Olivier DEVAURE, Jérôme NAULAIS, Benny SLUCHIN Percussions Hélène COLOMBOTTI, Gilles DUROT, Samuel FAVRE, Victor HANNA, Benoît MAURIN, Pierre-Olivier SCHMIT Piano Hidéki NAGANO Orgue électrique Vincent ADRAGNA, Sébastien VICHARD Ondes Martenot Haruka OGAWA, Augustin VIARD

 

Susanna Mälkki, direction

 

Enregistré à la Cité de la musique le 20 novembre 2012, dans le cadre du Festival d'Automne à Paris

 

 

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vu à travers le tube • des fourbes à l’adolescent inabouti…

« Pas de consensus sur le pass au travail, donc éliminé du projet de loi… » a dit l’ado Attal. Ah les fourbes ! L’amendement des députés godillots crapauds rampants - et bavant - est déjà écrit noir sur blanc. Donc, le pass au travail, c’est comme si c’était fait.

 

Et comme chaque année, ces putains de Noël et du jour de l’An flanqués de leurs réveillons et de leurs océans de sucreries font leur apparition, s’installent et dirigent tout. Subitement, par un coup de baguette magique, tout le monde il est devenu gentil et con. Et dès le 2 janvier, tout le monde il va redevenir méchant et sadique. Qu’est-ce qu’on attend pour supprimer ces fêtes de débiles ? L’homme est vraiment un ignoble paillasson…  

 

Quand il ressort de la chambre rouge, Cooper n’est pas Cooper. Diane, qui n’était que la destinataire d’un dictaphone, prendra « corps » dans la troisième partie de l’histoire. Diane ne sera pas Diane. Elle sera dans le bureau du FBI pendant que son corps sera à plusieurs centaines de kilomètres dans le bureau du shérif. Et quand plus tard, à la toute fin qui n’est pas la fin, Cooper et Diane se (re)rencontreront, ils ne seront pas Cooper et Diane, mais Richard et Linda. Et pour conclure, Laura Palmer dont la mort a été effacée, ne sera pas Laura Palmer, mais Carrie Page. Cela devrait donner à réfléchir. Nous ne sommes jamais ce que nous sommes. Nous croyons être et nous ne sommes pas. Nous affirmons et nous ne savons pas. L’ignorance est le moteur choisi de la vie. Et pourtant… Il suffirait de pousser la porte de Freud pour y chercher son miroir, le découvrir, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Il suffirait… Il suffirait… Il suffirait…

 

Il suffirait aussi de ne pas désigner des adolescents inaboutis pour anéantir un pays. Il suffirait. Il suffirait aussi.

mardi 21 décembre 2021

anniversaire • création du quatuor à cordes n°2 en fa# mineur op10 d’arnold schönberg, il y a 113 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://brahms.ircam.fr/works/work/11870/

 



Ann Moss and The Hausmann Quartet: String Quartet #2 Opus 10 (Arnold Schoenberg)

 



Arnold Schoenberg: String Quartet No. 2 in F sharp minor, Op. 10 (1908)

 

Jesse Mills & Owen Dalby, violins

Jonathan Bagg, viola;

Greg Hesselink, cello

Tony Arnold, soprano

 

September 22, 2012

 



Arnold Schoenberg: String Quartet No. 2 in F sharp minor, Op. 10

 

New Vienna String Quartet,

Evelyn Lear (Soprano)

 

1967

 

 

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le puits aux fond du jardin • covid = dictature…



 

La folie s’est emparée des hommes avec ce mot Covid qui n’est que l’appellation cachée du mot Dictature. Ce n’est pas de Covid que les hommes vont mourir, mais de la haine de l’homme envers l’homme. L’homme ne sait pas. L’homme ne comprend pas. L’homme qui aurait dû avoir la possibilité d’exercer ses immenses pouvoirs, n’est qu’une loque molle parce qu’il a arrêté son développement au stade de l’adolescence à peine commencée. L’homme est inabouti parce que sa pensée est enfermée dans la case où on ne lui a rien appris. L’homme ignore parce qu’il reste sur les miettes de son peu d’acquis par les canaux des générations précédentes, de l’état du ventre de sa pondeuse, du lieu géographique où il a été conçu et où il a vu le jour, du savoir que ses géniteurs lui ont transmis, des influences des politiques et religions en mode aux moments marquants, du dictat de la famille paumée tout autant que lui. L’homme ainsi décrit est mort. Il ne tient qu’à lui de vivre en poussant la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. C’est la condition unique. Qui en parle à la télé où seuls Covid, Zemmour, le Roi et ses fantômes fantoches, envahissent l’écran jusqu’à la nausée ? L’homme est lâche, peureux, falot et abruti. Le problème est qu’il ne le sait pas. C’est l’ignorance qui détruit le monde. On y est. Une fois encore et plus encore que les autres fois, je maudis la femme qui m’a expulsé violemment de son corps. Jamais je n’ai demandé à naître. Elle m’a trahi.  


lundi 20 décembre 2021

vu à travers le tube • covid, la solution…

Progression et propulsion fulgurante du nouveau variant Covid qui précède les centaines d’autres. Conclusion évidente : nous allons tous mourir. Nous allons tous mourir. Nous allons tous mourir… sauf si nous acceptons d’être des enfants bien sages à qui on donnera la béquée et à qui on torchera le cul selon la volonté de sa Sublissime Majesté le Roi de France, Macron 1 très bientôt couronné Macron 2. Pour ma part, je ne vois aucune réponse aux décisions tyranniques, dictatoriales et unilatérales du Souverain, celles-ci ne servant strictement à rien. Covid se fout des ordres des crétins. Covid se fout des vaccins. Alors pourquoi ne pas le laisser libre d’aller et venir selon son gré. Les obèses, les maigrichons, les alcooliques, les fumeurs, les diabétiques - j’en suis - et toutes les familles de mal portants crèveront probablement et rapidement. Seuls resteront les valides et Covid n’aura plus personne à grignoter et la vie reprendra le chemin de vie. Elle est là la solution. Quand il faut assumer, il faut assumer.    


le puits au fond du jardin • mutation dévastatrice…



 

Je suis né à la fin de la dernière guerre contre l’Allemagne. C’était un monde où il y avait peu de monde et qui était comme il était. C’était un monde où l’on pouvait espérer. C’était un monde où l’on marchait. C’était un monde où on écrivait les lettres que l’on postait. C’était un monde où l’on courait au cinéma le dimanche pour voir des films en noir et blanc et en technicolor et où la fin était souvent le cartoon : « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. » et qui ne proposait jamais la suite. C’était le monde où mon père m’a emmené à l’opéra pour voir et écouter « Manon Lescaut » de Puccini. J’ai beaucoup dormi. J’avais 8 ans. Je me rappelle seulement que le ténor - de la Scala de Milan - était tout petit et se mettait sur la pointe des pieds pour chanter ses contre-uts qui étaient beaucoup applaudis. Et c’est sans doute grâce à lui que je suis entré au conservatoire et que je n’ai plus jamais quitté la musique. Ce matin, à mon réveil, j’ai pensé très fort à Kafka et a sa nouvelle qui décrit la métamorphose de Gregor Samsa,, un représentant de commerce qui se réveille un matin transformé en un monstrueux insecte et je me suis demandé si j’étais bien dans le monde que j’avais quitté la veille ou si c’est moi qui avais subitement changé. J’ai eu une forte prise de conscience que ce monde n’était plus le mien que je n’avais vraiment rien à y faire. Le Roi de France, sa cour de crapauds baveux, son opposition ignorante, le peuple courbé incapable d’avoir une opinion ; Covid qui n’en fait qu’à sa tête pour que l’homme injecte à l’homme le produit chimique qui va irrémédiablement le tuer ; pour que l’homme ne puisse plus toucher, caresser, copuler ; pour qu’il cache en permanence son visage ; les femmes et leurs révolutions de pacotilles, les races qui ne sont plus des races, mais qui en sont puisque, comme les inadmissibles religions, elles perpétuent les guerres. Et je pourrais continuer très longtemps ainsi. Tous les matins, je rends visite à mon puits au fond de mon jardin et, ce matin encore, ça grouille, ça grouille, ça grouille de plus en plus activement dans le noir de son fond. Là ont chuté toutes les inconsciences imbéciles que la terre peut porter. Elles grouillent en grossissant à vue d’œil. Elles se multiplient en grouillant de plus en plus fort, de plus en plus férocement. Non, ce monde n’est pas mon monde. Il ne me reste plus qu’à trouver la porte pour le quitter, le fuir sans une once de regret.