lundi 7 mars 2022

vu à travers le tube • à méditer…

S’il n’y avait pas la « guerre », forme de jeu déterminant dans le triage des morts et des vivants, nous aurions eu hier, les cris d’épouvantes ou les cris de joies de ceux qui ont vu le mariage de Maréchal et de Zemmour. C’est rigolo, amusant et ça ne va pas durer longtemps. L’un n’ira pas loin et l’autre va prendre son indépendance et sans doute briguer le trône pour inscrire dans les livres d’histoire en lettres rouges et gothiques : Marion, Reine de France.  Et c’est sans importance puisque la France aime la monarchie qui n’est autre qu’une dictature imposée par des Rois. Et si la France emploi le mot « démocratie », c’est qu’elle est ignorante et qu’elle n’a jamais eu la curiosité d’aller y lire la définition dans le petit Larousse ou dans le grand Robert. Comme la Russie, la Chine et la Corée du Nord nous avons notre dictature que nous chérissons si fort que nous en oublions que de l’autre côté des grilles, brille le soleil et chantent les oiseux rieurs dans les arbres en fleurs. Vous allez réélire le petit dictateur et vous allez vous satisfaire de le servir pour son bon plaisir. Pas moi. Je continuerai le peu de vie qu’il me reste, à vivre seul dans mon coin et je rirai à gorge déployée quand je le verrai vous humilier et vous violer. Se laisser frapper par un enfant ! Vous n’êtes vraiment rien, à peine ce crapaud bavant et rampant qui pullule sur la planète.

 

À méditer :

 

- Voter c’est désigner son bourreau.

- Les monstres sortent des urnes et des ventres des femmes.

 

dimanche 6 mars 2022

anniversaire • la soprano néo-zélandaise, kiri te kanawa, a 78 ans aujourd’hui


 


 

En savoir plus…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kiri_Te_Kanawa

 



Dame Kiri Te Kanawa sings Marguerite's aria "Ah! je ris de me voir si belle en ce miroir" (Jewel Song) from the opera "Faust" by Charles Gounod

 

Piano / Roger Vignoles.

 

Recorded from the recital "Chanson de la France"

 

1986.

 



KIRI TE KANAWA ( Madama Butterfly) UN BEL DI, VEDREMO (1995)

 



Richard Strauss,  "Im Abendrot" from "Vier Letzte Lieder"

 

Dame Kiri Te Kanawa/ Soprano

BBC Philharmonic Orchestra

Sir Georg Solti/ Conductor

 

Recorded live at the Free Trade Hall in Manchester

June 17th 1990

 



Dame Kiri Te Kanawa sings "Depuis le jour" from the opera "Louise" by Gustave Charpentier

 

Royal Philharmonic

Carl Davis, conductor.

 

Recorded at Barbican Center, London, UK

 

1989.

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/

chronique des choses à peine dites • incertitude…


 


 

Sur le conflit 🇺🇦🇷🇺, je me tais car je confesse une chose manifestement inconnue sur Twitter : ne pas savoir. Je soutiens les Ukrainiens en tant qu’Européens mais je comprends aussi les Russes ; les informations et mensonges fusent de part et d’autre et me laissent incertain. (Julien Rochedy)

le puits au fond du jardin • je vote freud…



 

Rien à faire pour décrasser - enlever la crasse - (dans Twin Peaks, le Docteur Ampe - anciennement Jacobi - dirait démerder - enlever la merde -) la pensée que nous avons hérité de la femme qui nous a pondus contre notre gré, des générations qui nous ont précédés, de l’esprit de la famille dans laquelle nous avons chus, des religions qui nous ont traumatisés, des coutumes qui nous ont accompagnés. L’homme de 2022 est exactement le même que celui des cavernes qui marchait avec ses pieds et perçait le daim de ses flèches pour le manger et où il promenait bobonne le dimanche en la tirant par les cheveux ce qui lui faisait pousser des petits cris. L’homme est resté primaire, nourrisson, déconstruit, ignorant sa condition parce qu’enfouit dans son inconscient. Sa vue et son ouïe ne produit qu’à 1%. Il ne voit que les dieux fantasmes et les héros en papier découpé dans le Gorafi. Son ignorance est d’abord de croire savoir. Il ne sait rien parce qu’il ignore qui il est et que ses agissements sont contraires à sa construction. C’est pourquoi il trouve sur son chemin des ectoplasmes sortis des rêves les plus fous comme la projection sur écran blanc des Macrons et des Poutines qui semblent différents quand pourtant ils ne sont qu’un dédoublement à sa vue défaillante. Et toute sa vie l’homme va croire, voir, sentir et toucher ce qui n’est pas et n’a jamais été. Tout remettre en question est une nécessité sauf si l’on veut continuer cette obéissance vomitive à ces sacs de pue qui détiennent la bombe atomique. L’homme est un être libre ou alors, il n’est pas homme. Et c’est là que nous en sommes. Chercher l’homme est possible mais le trouver est un phantasme puéril. C’est pourquoi je ne peux que me répéter. La SEULE solution au désastre du monde est de pousser la porte du cabinet de Freud, de chercher son miroir, de le trouver, de s’y regarder, de s’y reconnaître et de la traverser. En lieu et place de cet acte simple, l’homme va aller voter pour choisir son bourreau. C’est trop fort et c'est trop gros…     


samedi 5 mars 2022

le puits au fond du jardin • honte à la France…

 



 

Le Roi de France à plus de 30%. Jamais la politique n’aura été autant bafouée. Le souverain dédaigne la campagne électorale, refuse de commenter son bilan désastreux, prend les français pour des gros cons en quoi il a parfaitement raison, tient le peuple par Covid et Poutine, méprise tout ce qui peut ressembler à la liberté, vogue sur le nuage de l’Élysée dans les bras de sa maman épousée. Pitoyable la vie en France. Honte aux votants qui quoi qu’il arrive vont re visser son cul sur le trône.

chronique des choses à peine dites • glané sur twitter…



 

Avoir créé l’arme nucléaire c’était vraiment une riche idée. Un immense progrès pour l’humanité.

 

Quand un Président ferme le rayon culottes enfants pendant le Covid, je doute qu’il soit en capacité de gérer la « guerre totale » en Ukraine.


anniversaire • création de la symphonie n°1 en ré mineur op13 de serge rachmaninov, il y a 125 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Symphonie_no_1_de_Rachmaninov

 



Serge Rachmaninov, Symphony No. 1 in D minor, Op. 13 (1895)

I. Grave—Allegro ma non troppo (D minor) (0:00)

II. Allegro animato (D minor) (13:02)

III. Larghetto (B major) (20:45) I

V. Allegro con fuoco (D major) (29:38)

 

Royal Concertgebouworkest

Vladimir Ashkenazy, conductor

 



Sergei Rachmaninoff : Symphony No. 1 in D minor, Op. 13

 

Leningrad Philharmonic Orchestra

Kurt Sanderling (Conductor)

1950

 



Rachmaninoff: Symphony No. 1 (1967, USSR State Academic Symphony, Svetlanov)

 

 

Autres anniversaires…

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vu à travers le tube • le miroitement olympien…

Bayrou : « Tous les français découvrent aujourd'hui qu'Emmanuel Macron a la dimension de la fonction présidentielle. » Waouh ! Je suis français selon ma fiche d’état civile et je sais depuis toujours que Macron n’est qu’un adolescent attardé qui veut faire copain-copain avec les Dieux de l’Olympe alors qu’il n’est qu’un petit crapaud vantard et baveux. Donc Bayrou ment ou est ignorant ou les deux. Ce sont tous les français sauf moi qui découvrent que Macron aurait la dimension d’une fonction présidentielle, ce dont je me fous éperdument parce que ce n’est pas cela qui va inventer la Démocratie. Combien Bayrou a-t-il amassé de marmites de lingots d’or depuis qu’il est en politique et qu’il n’y a jamais rien fait sinon ânonner en faisant semblant de réfléchir ? Cet inutile continu de semer son rien, rien qui ressemble étrangement à son invisibilité

 

Un sondage de RTL indique que 84% des français ne souhaitent pas la réélection du Roi de France, en clair qu’ils ne veulent plus de Macron comme tyran. Alors, que l’on m’explique pourquoi il ne cesse de monter dans les sondages et que sa réélection est acquise inévitablement. Le peuple de France aime ses Rois et c’est pourquoi - qui aime bien châtie bien - il a tranché la tête du 16e Louis et aussi celle de sa douce Marie-Antoinette. Il est vrai que ce n’était pas tout à fait le peuple, mais on ne va pas se fâcher pour un détail aussi insignifiant. La monarchie allait disparaître quand un vieux général à la retraite l’a remise à la mode et depuis les crapauds suivent, suivent et suivent. Et dans 100 ans ils suivront encore. Heureusement, la terre aura explosé avant !  


vendredi 4 mars 2022

anniversaire • le baryton américain, leonard warren, nous a quittés il y a 62 ans. il était âgé de 48 ans


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En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Leonard_Warren

 



Leonard Warren - full concert in Leningrad Philharmonia (1958, USSR)

00:00 Händel: Ombra mai fu (Serse)

05:12 Caldara: Se ben crudele

08:00 Händel: O ruddier than the cherry (Acis and Galatea)

13:54 Faure: Les berceaux

17:22 Ravel: Foin du bâtard, illustre Dame (Don Quichotte a Dulcinee)

19:44 d'Indy: Madrigal

22:42 Verdi: E sogno? O realta? (Falstaff)

27:30 Wagner: Wie Todesahnung... O, du mein holder Abendstern (Tannhäuser)

33:18 Gounod: Avant de quitter ces lieux (Faust)

37:55 Giannini: Tell Me, Oh Blue, Blue Sky

41:24 Griffes: An Old Song Re-Sung

43:41 Tosti: L'ultima canzone

48:14 Leoncavallo: Mattinata

50:49 Bizet: Votre toast, je peux vous le rendre (Carmen)

 



Mario del Monaco & Leonard Warren sing "Invano Alvaro" from La Forza del Destino by Giuseppe Verdi

New Orleans Opera House Association Orchestra

Walter Herbert, Conductor

 

1953

 



Leonard Warren & Astrid Varnay sing "Favella il Doge" from Simone Boccanegra by Giuseppe Verdi

 



Leonard Warren Stella Roman sing "Udiste" from Il Trovatore by Giuseppe Verdi

Emil Cooper, Conductor

 

27.XII.1947

 

Autres anniversaires…

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le puits au fond du jardin • la censure imbécile…

Boris Godounov à l'Opéra de Paris




 

Alors que l'Opéra de Varsovie vient de décider de déprogrammer Boris Godounov de Moussorgski au prétexte que c'est un opéra russe, Christian Merlin, chroniqueur à France-Musique, revient sur l'épineuse question d'interdire des œuvres musicales et de les réduire à une seule signification univoque :

 

« La décision de l’Opéra national de Varsovie de déprogrammer Boris Godounov au prétexte que c’est un opéra nationaliste russe est une faute autant qu’une erreur. Dans les mesures de rétorsion auxquelles on assiste dans le domaine culturel, il faut plus que jamais garder la tête froide et savoir de quoi l’on parle.

 

Il est essentiel de faire une distinction précise entre :
- les institutions émanant de la puissance publique d’un État agresseur
- les artistes individuels, cas beaucoup plus délicat et nécessitant là encore de bien faire la différence entre les quelques soutiens affichés d’un régime combattu, et la majorité silencieuse d’artistes qui n’y sont pour rien et dont beaucoup hésitent à s’exprimer dans un régime autoritaire où la liberté de parole se paie cher
- les œuvres qui appartiennent au patrimoine commun et dépassent leur appartenance nationale, le propre des grandes œuvres étant de ne pouvoir être réduites à une signification univoque, à moins de faire preuve d’une vision à courte vue.

 

Ainsi de Boris Godounov, très mauvaise cible tant le personnage principal de l’opéra de Moussorgski n’est pas le Tsar mais bien le peuple russe, dont Moussorgski, progressiste et libéral, est solidaire, tandis que les milieux dirigeants sont présentés dans cet opéra comme sanguinaires ou corrompus : on peut rêver plus nationaliste !
Quant au Philharmonique de Zagreb, qui a déprogrammé une symphonie de Tchaïkovski, il se trompe encore plus de cible. Car Tchaïkovski était justement stigmatisé et raillé par les musiciens du Groupe des Cinq (Moussorgski, Rimsky-Korsakov, Borodine, Cui, Balakirev) comme n’étant pas assez russe, trop européen, trop occidental… Plus que jamais il est essentiel de garder le contact avec la culture et la langue russe et leurs représentants d’hier et d’aujourd’hui. Le meilleur message étant celui envoyé par cette soprano ukrainienne et cette mezzo russe qui se sont longuement étreintes lors des saluts à la fin d’une représentation d’Aida au San Carlo de Naples.

 

Tout comme Saint-Saëns voulant interdire la musique allemande en 1914 (Ravel a refusé de signer alors qu’il était au front), boycotter les œuvres revient à s’aventurer sur un terrain glissant car quand on commence à interdire les œuvres, non seulement on mélange tout, mais on utilise les armes que l’on dénonce chez l’adversaire et ce n’est jamais de bonne politique. »


chronique des choses à peine dites • au fou !


 


 

L'Orchestre Philharmonique de Strasbourg se refuse désormais à utiliser les mots « russe » et « Moscou » Les œuvres de Stravinski, Rachmaninov et Prokofiev seront jouées mais sans dire que leurs auteurs sont russes ! 

 

Comment de tels gros cons arrivent-ils à jouer de la musique ? Play-back probablement…

vu à travers le tube • le héros…

Le Roi de France est candidat au poste qu’il occupe, poste qu’il occupera et qu’il occupe déjà. Et les bavards invétérés font semblant de faire croire qu’ils vont empêcher ce qui est un fait acquis et inéluctable. Les français aiment les jeunes acteurs aux belles silhouettes qui les regardent dans les yeux en leur disant je t’aime et brillent dans le grand monde purulent évoluant dans le paraître tant envié. Le Roi n’est qu’un mirage, une illusion, une croyance, un héros de papier à cigarette. Le Roi n’est pas. Il n’a jamais été. Son inexistence est abreuvée de Covid et de Poutine qui lui permettent de régner dans un des plus grands mensonges de l’histoire. Seuls les machinistes peuvent rendre visible son existence au théâtre et seulement au théâtre des ombres souterraines. Français, vous l’avez encore dans le cul. Et je sais que ça vous plait bien

 

Le 347e Batman est arrivé. Les salles vont se remplir parce que celui qui n’aura pas vu ses dernières prestations sera banni de la société comme le sont les Gergiev, Netrebko et les handicapés qui auraient aimé pratiquer leur sport dans le cadre des Jeux Olympiques. Et puis le monde des crapauds court toujours et encore après les héros. Avant, c’était Ulysse et Pénélope, puis cela a été Siegfried et Nothung et maintenant c’est Emmanuel et Macron Roi de France qui vogue de nuage en nuage en poussant le cri de Tarzan. Si chaque individu humain poussait la porte du cabinet de Freud, il saurait que le héros - il n’y en a pas d’autres -, c’est lui, c’est sa richesse intérieure qu’il faut apprendre à exploiter. Et pour l’exploiter, après avoir poussé cette porte, il faut chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaitre et le traverser. Est-ce si compliqué ?     


jeudi 3 mars 2022

anniversaire • création de la symphonie n°3 en la mineur op56 « écossaise » de félix mendelssohn, il y a 180 ans aujourd’hui



 

En savoir plus

https://fr.wikipedia.org/wiki/Symphonie_no_3_de_Mendelssohn

 



Felix Mendelssohn Bartholdy: Symphony No. 3 in A minor, Op. 56 "Scottish" (with Score)

00:00 1. Andante con moto — Allegro un poco agitato (A minor)

17:12 2. Vivace non troppo (F major)

21:17 3. Adagio (A major)

32:45 4. Allegro vivacissimo (A minor)

40:14 Allegro maestoso assai (A major)

 

London Symphony Orchestra

Claudio Abbado, conductor

 



Félix Mendelsshon, Symphony No. 3 In A Minor, Op. 56, MWV N 18 – Scottish

1. Andante con moto – Allegro un poco agitato – Assai animato – Andante come prima 13'54"

2. Vivace non troppo 04'27"

3. Adagio 11'48"

4. Allegro vivacissimo – Allegro maestoso assai 09'27"

 

Orchestre Philharmonique de Berlin

Herbert von Karajan, direction


 

Mendelssohn: Symphony No.3 / Chiyong Chung · Korean Symphony Orchestra

 

 

Autres anniversaires…

https://soclassiq.com/fr/anniversaires/today/