« L'affaire de l'agression puis de la mort d'Yvan Colonna et de ses
conséquences est un précipité des fractures françaises : terrorisme islamiste,
faillite totale de l'autorité de l’État, désaffiliation nationale, démagogie
électorale. » (Eugénie Bastié)
huffingtonpost.fr indique ce matin, 23 mars 2022, qu’environ 750 lycées ont
obtenu 100% de réussite au baccalauréat 2022. J’en tire la simple conclusion que
les épreuves du bac ont déjà eu lieu et que les élèves sont en vacances jusqu’à
la prochaine rentrée de septembre. J’en tire aussi la simple conclusion que nos
jeunes gens sont des fans du savoir et du travail exigeant pour réussir et qu’ils
ont travaillé d’arrache-pied 15 à 16 heures par jour depuis leur toute petite
enfance et qu’ils doivent être harassés. Et j’en tire aussi la très très simple
conclusion qu’huffingtonpost.fr nous prend pour des très très gros cons et qu’il
a reçu de Blanquer, très très gros et niait godillot de l’Éducation nationale
du Roi de France Macron I sur le point de passer à Macron II, une très très
grosse somme d’argent ou d’or ou de bitcoin pour poursuivre la désinformation
générale qui caractérise notre civilisation sans que cela provoque la moindre
contestation, voire révolution. Depuis des lustres, personne ne comprend et ne
parle la langue française, personne ne connaît Danton ou Salonine ou Corneille
ou Roussel ou Webern ou Dumont ou Lynch ou Freud, personne ne peut additionner
1+7 sans sa calculette, personne ne peut se diriger sans son GPS, personne ne
peut vivre plus de 4 minutes sans son robot personnel et on voudrait nous faire
croire que des crapauds vont à l’école et apprennent ? Heureusement, on
est sauvé. Le nouveau Roi est arrivé avant d’avoir été nommé. Et lui, il sait.
Il va nous sauver et, personne ne peut le nier, nous accorder l’éternité. Nous
allons enfin pouvoir nous faire chier en gifs sans cesse répétés en suppliant
sans cesse la mort qu’elle nous délivre de ce supplice atroce. Mais si la mort
est morte ! Je ne sais que dire…
Wilhelm Furtwangler disait d’elle : « Les
autres chanteurs peuvent chanter ce qu’ils aiment, vous les reconnaitrez
toujours. Avec Martha Mödl, sa voix s’identifiait si évidemment avec le rôle,
que vous ne portez d’attention qu’au caractère du personnage. »
Giuseppe Verdi Macbeth - Vegliammo invan due notti ... Una macchia è qui
tuttora (in German; Umsonst wacht' ich zwei Nächte ... Dieser Flecken kommt
immer wieder)
Lady Macbeth - Martha Mödl
Un dottore - Kay Willumsen
Una dama - Hildgard Lüdtke
Orchester der Staatsoper Berlin
Joseph Keilberth, conductor
Berlin, September 20, 1950
Excerpt from a 1967 live performance of Richard Wagner's
"Götterdämmerung" in the Bayreuth Festival.
Brünhilde: Birgit Nilsson
Waltraute: Martha Mödl
Conductor: Karl Böhm
Richard Wagner, Tristan und Isolde I
solde: Martha Modl
Conductor: Herbert von Karajan
Bayreuth Live 23rd July 1952
Richard Wagner Tristan und Isolde (Einleitung ... Hörst du sie noch? ...
Isolde! ... O sink' hernieder, Nacht der Liebe ... Einsam
wachend ... Lausch', Geliebter! ... Doch unsre Liebe, heisst sie nicht Tristan
und Isolde? ... So stürben wir)
Colonna est mort, victime du
pouvoir monarchiste macroniste incapable de contrôler ses prisons. Il n’a pas
été assassiné par un terroriste islamiste, mais par le système autoritaire très
français qui met un homme seul au pouvoir. Et si Colonna a tué un préfet, c’est
qu’il a cru qu’en supprimant un représentant de la loi du moment, il pourrait
éliminer ces monstres de bêtises que les français continuent d’enfanter pour
les mettre sur le trône occupé, il n’y a pas si longtemps par les criminels de
guerres terroristes Napoléon et Louis XIV. La Corse est en deuil. La France aussi.
Il parait que la France entière
est en fureur colère rouge contre Delahousse représentant du groupe France télévision
qui aurait manqué de respect à String. J’ignore qui est ce String, mon savoir,
mes connaissances, ma culture, s’arrêtant au fil noir de machine à coudre, que
portait ma petite amie de mai 68 en lieu et place d’une culotte à brodures.
« Voici
ce que je voudrais. Que mes personnages parlent sur scène comme des êtres
vivants, mais que le caractère et la force de leur intonation, soutenus par
l'orchestre qui est le fond musical de leur discours, frappent la cible de
plein fouet ; c'est-à-dire que ma musique doit être une reproduction artistique
de la parole humaine dans tous ses aspects les plus subtils. » (Moussorgski
à Rimski-Korsakov, 30 juillet 1868)
Pitoyable ces insoumis soumis à
leur maître arrogant, violent et tyran qui ne sera - heureusement - jamais au
pouvoir. Mélenchon a grand besoin d’un psy, les autres aussi, mais les autres
font moins de bruits. Pitoyable ces français qui attentent d’une élection qu’elle
change leur vie alors qu’elle ne fera que les contraindre à plus de
soumissions. Pitoyable ce besoin d’obéir à un Roi et - pour beaucoup - à un
Dieu, alors que l’Homme est Roi et Dieu. Pitoyable cette société antique et périmée
qui est incapable de voir sa maladie qui l’affaiblit et la vulnérabilise au
point d’être esclave à vie. Pitoyable ces foules qui ne veulent pas comprendre
que la psychanalyse - freudienne - est leur seul secours et que grâce à elle, l’immense
majorité des problèmes deviendrait des solutions. Pitoyable que l’on entende
dire que Poutine est un dictateur alors que Zelensky est une oie blanche alors que
chacun des deux n’est qu’un malade avide de pouvoir comme de partout dans le
monde. Ne jamais faire confiance à ceux qui prennent le pouvoir par la
violence. Ne jamais faire confiance à ceux qui sollicitent le pouvoir par les
urnes. Ne jamais donner le pouvoir à quiconque parce qu’on ne sait jamais quand
ils le rendront. L’homme ne serait donc pas capable de décider par lui-même et
de construire sa vie selon son envie, à la carte et sans passer par le menu ?
« Un
soir, alors que le public était assis autour de lui sur la scène, une femme,
derrière lui, s'est effondrée et est morte sur place alors qu'il jouait une
pièce ; elle a été évacuée de la salle. J'ai été profondément
impressionnée par cet incident et me suis dit : « Quel sort enviable
de mourir tout en écoutant Richter. Quelle sensation forte cette femme avait eu pour sa musique avant d'expirer son dernier souffle ! »
(Marlène Dietrich)
Live recorded at the Barbican Centre,
London, 29 March 1989
A 1977 performance is captured here by the
great Russian pianist Sviatoslav Richter as he performs Mozart's piano concerto
in B flat major. The Moscow Symphony orchestra is conducted by Kirill
Kondrashin, the historic conductor in his own right!
Pyotr Ilyich Tchaikovsky, Piano Concerto
#1 In B Flat Minor, Op. 23
1. Allegro Non Troppo E Molto Maestoso,
Allegro Con Spirito (00:00)
Les russes ont bombardé une caserne où les valeureux soldats ukrainiens dormaient. Ils sont passés du sommeil à la mort. Avez-vous déjà vu
des soldats dormir dans une caserne en temps de guerre ? Pour la guerre de
14-18 mon grand-père était à Verdun dans les tranchées. Il ne dormait pas. Il
tremblait sous les bombes jusqu’à ce qu’il s’en prenne une dans le pied. Et
parce que l’armée russe bombarde des casernes où dorment des militaires, des
théâtres où se jouent des pièces, des hôpitaux où il y a des malades et des
mourants, des maternités où il y a des enfants à naître, des enfants qui naissent
et des enfants nés, Poutine est accusé de crimes de guerre. Ah bon ! Je ne
savais pas que la guerre n’avait pas été inventée pour tuer soit commettre des
crimes. Si on ne veut pas de crime de guerre, on n’en fait pas. Et pour ne pas
faire de guerre, il ne faut pas construire et vendre des armes pour faire la
guerre. Qui est coupable dans une guerre ? L’homme crétin et abruti, c’est-à-dire
nous tous. NOUS SOMMES TOUS COUPABLES ET NOUS LE SERONT TOUJOURS ! Pleurer
les morts ne sert à rien. Il fallait y penser avant. Et que les gros nazes
débiles qui veulent débaptiser le collège Soljenitsyne parce qu'il aurait copulé avec Poutine aillent se faire voir - qui n’a pas copulé avec Poutine ou
avec les dictateurs visibles et invisibles de ce monde ? -. Et que les
autres gros débiles nazes qui veulent mettre à mort les chefs de guerre commencent
par le plus célèbre et le plus pourri d’entre eux : Napoléon qui a
massacré des milliards de gens qui ne lui ont rien fait. La guerre, c'est la
guerre. Et si elle n’a jamais cessé de sévir, c’est parce que nous le voulons
bien. Pourquoi ne vous demandez-vous jamais pourquoi l’homme n’est qu’un enfant
inabouti qui aime jouer aux soldats de plomb en rêvant qu’ils sont de chair ?
Si vous ne le savez pas, moi je le sais. Et si vous voulez connaître ma réponse,
demandez le moi. Je vous répondrai, bien qu’il suffise que vous alliez sur mon
blog où sur ma page personnelle facebook. C’est écrit tous les jours en toutes
lettres.
1917
– 1950 : 33 ans, deux de moins que Mozart, deux de plus que Schubert, un talent
hors du commun, une enfance heureuse et un apprentissage exceptionnel, une
carrière internationale fulgurante, une maladie foudroyante, un destin tragique
accepté avec sérénité, une dimension humaine extraordinaire… Son image reste
jeune et vivante, ainsi que son héritage artistique.
L’homme aime tellement - en a tellement besoin - les héros, qu’il
en invente sans cesse et en voit partout. Depuis Jésus incapable de se déclouer
de sa croix, Ulysse mort de la main de son fils, puis Siegfried tué par sa
vanité, ils ont disparu comme disparaîtrons les Dieux et les Rois le jour où l’homme
apprendra à devenir homme. Et certains prétendent qu’aujourd’hui, en 2022, un
héros serait apparu en Ukraine, un certain Zelensky au passé douteux et peu conforme avec la morale, qui va sortir son Nothung - l'invincible glaive de Siegfried -
de son fourreau et vaincre l’ennemi à la tête de son armée de farouches guerriers musclés comme un roc. Et en sauvant l’Ukraine, il sauvera le monde de
tous ses péchés, s’il arrive à les compter avec sa machine à calculer. Et ensuite, tous les crapauds baveux
du monde obéiront et se soumettrons aux désirs de celui qu’ils nommeront « Sauveur
du Monde ». Le mensonge et la connerie auront fait place à la naïveté
terrifiante qui noircit le monde. L’homme se sauvera des tyrans lorsqu’il aura
réussi à se sauver de lui-même, lorsqu’il aura compris que s’il s’identifie, il
sera Homme et Dieu en même temps, parce que les Dieux ne sont que sa partie cachée
dont il redoute la puissance. Apprendre à se connaître. Là est la réponse. Et c’est
la seule.
PS : Toutes les explications destinées à ceux qui ne
comprendraient pas mes propos sont chez Freud. Pour commencer et avant de
pousser la porte du cabinet du Professeur pour une analyse complète, je conseille
la lecture des « Triomphes de la psychanalyse » de Pierre Daco, en
poche chez Marabout. En vente dans toutes les bonnes librairies, mais aussi chez
Amazon ou Rakuten et peut-être chez Decitre...