Nous vivons une époque où la délation est devenue une marque de civilité qui très bientôt sera inscrite dans la constitution. Netrebko qui allait s’inscrire au chômage a finalement dénoncé son ami Poutine. Elle a retrouvé tous ses contrats. Depardieu, à qui le public tournait le dos depuis qu’une damoiselle l’a accusé de l’avoir titillé un peu, beaucoup ou passionnément ou peut-être bien pas du tout, vient de dénoncer son ami Poutine et tout le monde a retourné son dos. Le godillot-ministre du pass-covid, du masque et de la distanciation, du Roi de France Macron I, II dans quelques jours, alors que Le Pen le menacerait alors qu’il est invincible, a demandé aux médecins de dénoncer impitoyablement tous les parents dont les enfants paraissent être maltraités. C’est ce qu’a fait la pédopsychiatre Eugénie Izard, inquiète pour une petite fille de 8 ans. Le père a porté plainte. - près de 200 000 enfants sont victimes des actes sexuels de leurs parents - Elle a été accusée de dénonciation mensongère et suspendue pour 3 mois. Ma voisine - pas celle de palier, celle du dessus - a été balancée par la fenêtre par son mari qui ne la supportait pas - comme je le comprends ! -. Je n’ai pas dénoncé le criminel. Le faire m’aurait culpabilisé à vie. Dans ces affaires de délations, je me pose toujours la question. Entre le criminel, la victime, le délateur, le non-délateur, la justice, la société, la famille, les religions, les croyances, qui est le vrai coupable ou, mieux, quel est le degré de culpabilité de chacun. Ma réponse est toujours la même. TOUS à 100% !