« Un ministre mis en examen doit quitter le gouvernement » a dit Micron II Roi de France, avant d’être Micron II. Comme le disait toujours ma grand-mère : « C’est clair ! » J’attends donc la sortie, à coups de pieds dans le cul, de Kolère et de DupondDupont du bureau Louis XVI du souverain. Mais je suis si vieux que je n’ai pas réussi à suivre le fil des évènements. En 2022, on n’est pas en 1950. Les voyous ont pris le dessus, sont au-dessus des lois qui ne doivent être respectées que par les déchus de la société. Les dictatures s’installent de partout. Les médecins, les dentistes, les plombiers, les électriciens, ont quitté la planète. Les hôpitaux et les bistrots ferment parce que plus personne ne veut travailler sans être payé. Les trains sont en retard ou annulés. Les routes sont saturées. La seule place pour garer sa voiture est son propre garage si on a la chance de pouvoir se le payer. Les sexes se sont multipliés et plus personne ne sait s’il est homme, femme, homo, lesbienne, transe, transistore, fémisculin, mascuminin, rousseauiolien et une marmite d’autres dont j’ai oublié le nom et la définition. Et puis, contraire de la contradiction - article XXXVIII alinéa 56bis de la constitution -, dorénavant, c’est la femme qui porte la culotte et l’accessoire qui va avec - celui qui pend au bout du ventre - et l’homme qui pond la marmaille qui va conclure la chute du monde dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Bref. C’est tellement indécent et fou que, comme chaque matin, je prends la fuite chez Leclerc pour prendre mon café et acheter mes poireaux bios fluos sans piment, non sans être passé chez ma voisine de palier qui hier s’est cassée une dent en voulant croquer une pomme comme l’avait fait avant Adam que Dieu a puni en lui prenant une cote pour en faire une Rousseau. Heureusement, ma voisine n’a pas vu le serpent !