mardi 13 février 2024

le puits au fond du jardin • brunehilde et la suite…

 



 

Une vague d’indignation parcours la terre comme si le monde découvrait soudain le miroir qui lui renvoie la laideur de son image. Trump aurait tenu des propos affligeants et irresponsables. Waouh ! Quand donc et à propos de qui et de quoi ? L’entre-soi n’est pas un crime. C’est une protection et une richesse. Et pourquoi les fourbes se taisent-ils lorsque Macron, Mélenchon, Bompard, Panot, Biden, Zelenski, Duhamel (BFM), Salamé, Ruquier, les culs terreux de la télé, les culs véreux de la politique, les culs éclatés du cinéma, les culs publics exposés et explosés, ouvrent la bouche pour cracher leurs vermines ? Les peuples s’indignent pour la bagatelle alors qu’ils se terrent devant l’humiliation que leur infligent leurs chefs. La lâcheté, l’ignorance, l’indécence, les tiennent entre leurs griffes. Se dégager, rentrer chez soi et fermer la porte à double tour jusqu’à ce que la race des loups s’éteigne à tout jamais. Mayotte relance le sujet de plus en plus vivace. L’étranger, l’immigration, doivent être combattus sans relâche. Apprendre à comprendre que la vie n’est que soi et que les autres ne sont que projections et fantasmes est le chemin le plus court pour grandir et franchir le cap. C’est en adulte que l’autre peut être abordé. C’est alors que de fantasme, il pourrait devenir richesse si l’on triomphe de cette ignorance latente qui plonge le monde dans le lourd sommeil de Brunehilde et de la suite connue de tous.     

lundi 12 février 2024

vu à travers le tube • mayotte… l’alerte est donnée !

Mayotte est l’image de ce que la France sera dans une ou deux décennies et peut-être même avant. La suppression du droit du sol et les frontières maritimes sont un excellent début pour tenter de sauver la situation et si le macronisme était prévoyant, les mesures adoptées pour l’île devraient se déplacer dans l’instant, sur le continent. Mare de l’immigration. Mare de l’étranger qui s’introduit dans notre propriété. Mare des misères qu’ils apportent dans leurs sacs à dos, misères qui s’ajoutent à nos propres misères et qui nous vident de notre sang. Je ne supporte plus le mélange des couleurs et j’espère que les enfers engloutiront les sauvages chiottes et chiots de Mélenchien, ainsi que leurs alliés, afin que la France retrouve un peu de sérénité. C’est pourquoi je suggère que l’hommage injustifié qui devrait être rendu à Badinter, se substitut à un hommage étourdissant et lumineux à Seiji Ozawa, le musicien, le chef d’orchestre, l’homme adulte, sachant et achevé qui vient de nous quitter dans le silence assourdissant des peuples et de leurs dirigeants. C’est vers son monde qu’il faut se tourner, vers ce monde où l’on rencontre des femmes et des hommes qui ne sont qu’humanité et qui – tel Barenboïm – œuvrent en permanence pour la paix dans le monde. Comment les vivants - morts - peuvent-ils à ce point se tromper ?   


dimanche 11 février 2024

chronique des choses à peine dites • salamé et non salomé qui a baisé la bouche de la tête de jean…


 


 

La légende veut que Molière soit mort sur scène, en pleine action. Salamé, la nunuche godiche de France Inter et France 2 – c’est pareil – et épouse du pseudo-philosophe politicard Glucksmann, s’est beaucoup agitée, ce samedi sur la chaine publique, pour corriger cette légende insensée : « Molière est mort chez lui ! » a-t-elle proclamée. « C’est vrai ! » a renchéri Dechavanne, le bouche-trou échappé de son EHPAD. J’en suis tout retourné. Une telle vérité de la part de deux ignares ignorants, c’est si rare que les mots sortis de pareilles bouches devraient faire l’objet d’un hommage au Panthéon où notre ado au psychisme inabouti pourrait se faire jouir en déclamant un de ses fameux discours qui endorment les petits enfants.

vu à travers le tube • duperey et godrèche…

« Je vais me faire taper dessus, mais je pense que tout cela est extrêmement exagéré. Six ans avec un réalisateur, sous emprise, je veux bien, mais quand même consentante non ? Je ne sais pas trop quoi penser de ce truc-là, mais je n’aime pas trop les chasses aux sorcières tardives. » Anny Duperey règle sainement le compte de Godrèche, comme j’aurais pu le faire à la télé si j’avais sa célébrité. La roue ne cesse de tourner et les délatrices professionnelles feraient bien de se méfier, leur tête ne tenant que par un fil sur ce corps qui ravage toutes les sociétés que l’on dit évoluées. Ras-le-bol de toutes ces accusations hors du champ de la justice et du privé. Et, je me demande vraiment pourquoi cette lâcheté chez tous ces hommes qui ne cessent d’être humiliés et violés par toutes ces bobonnes qui se prennent pour Turandot -  le désir de venger leurs ancêtres en s'identifiant au passé - et qui gardent le silence. La femme coupable qui ne cesse de jeter en pâture la marmaille à la société de plus en plus sauvage, serait bien avisée d’analyser ses comportements avant de condamner l’injure que souvent, elle a provoqué. La loi doit-être remodelée par des mains expertes en tenant compte des réalités psychiques des êtres. Hurler vengeance sur les plateaux télés ne peut qu’envenimer la chose, attiser les haines et dresser à tout jamais un mur de pierre entre les sexes. La justice et la psychanalyse sont les deux sagesses que le monde doit intégrer afin de rétablir le chainon manquant dans la liaison défaite depuis trop longtemps. Je ne me fais aucune illusion. La civilisation n’est pas prête. Elle a trop à faire avec son déclin et sa fin inexorable, si proche de ce début de XXIe siècle.     

samedi 10 février 2024

chronique des choses à peine dites • herbes folles…



 

herbes folles

doigts courants

sur le noir et blanc

des bécarres et bémols

 

pliez sous le vent

qui chante les mélodies

surgies des mélancolies

des troubles naissants

 

j’ai vu ses doigts courir

des toniques aux sensibles

dévoilant l’impossible

jouissance du pire

 

j’ai entendu le big-bang

de la volupté des sens

réveiller mon impuissance

devant le génie de Wang

 

poèmes improvisés en vers ou parfois en prose

haG


chronique des choses à peine dites • la nature reprend le dessus…


 


 

Dans la nuit du 9 au 10 février, la Seine Musicale a été le théâtre du néant chantant, de la vulgarité absolue et de l’autosuffisance. On s’est franchement ennuyé et fait hurler dessus pendant la cérémonie des Victoires de la Musique. Ce n’était qu’un mauvais moment à passer. (Sophie Delassein – L’OBS)

vu à travers le tube • l’ombre et la lumière…

 

Seiji Ozawa
Seiji Ozawa, immense musicien, chef d’orchestre magique et humaniste, est mort. Robert Badinter, avocat politicien, père de la loi qui a supprimé la peine de mort, est mort lui aussi, un jour après. Dès l’annonce du décès de ce dernier, la terre s’est arrêtée de tourner et toutes les stations radios et chaines télés se sont ruées sur le passé de l’homme, sur ses mérites, sur son humanité, sur sa grandeur, sur tout un tas de trucs et machins démesurés que seul un héros est en capacité de réaliser. En un claquement de doigts, l’homme est devenu Siegfried, Superman, Goldorak, Inspecteur Gadget. Cependant, si l’on ne met plus à mort les criminels, on continue de priver les populations de l’essentiel, on persiste dans les guerres où meurent chaque jour des milliers d’innocents, on entretient l’ignorance pour mieux exploiter les démunis. Alors, je ne vois pas en quoi la suppression de la peine de mort est un sujet, sinon celui du désencombrement minimaliste des prisons. Et de l’autre côté, du côté de la lumière, un homme, un des rares dont on peut dire qu’il a été un homme, Seiji Ozawa -  l’humanité faite homme – chose rarissime, nous a quittés. Il était un des plus importants musiciens de notre monde, un des plus grands génies de la direction d’orchestre, un maître absolu, suivi par ses pairs et les jeunes générations, un homme apprécié pour son immense talent et sa générosité dans ses relations. Pas une station radio, pas une chaine télé – dont France 2 trop préoccupée par ses pitoyables Victoire de la Musique – n’ont évoqué son nom. Alors, voyez-vous, pour moi, la peine de mort n’est qu'une goutte d’eau dans un océan déchainé !     

vendredi 9 février 2024

chronique des choses à peine dites • la vengeance de la nounou…



 

Une nounou a placé un produit ménager dans plusieurs boissons de la famille qui l’emploie. Alertée par l’odeur suspecte du produit, elle n’a pas été intoxiquée. La nounou, qui s’occupait depuis septembre de trois enfants âgés de 3, 5 et 7 ans, n’avait selon son avocate « pas d’intention homicide », puisque le produit utilisé n’est pas létal. Il s’agissait d’un nettoyant multi-usage. La nounou voulait surtout donner une « leçon » à ses employeurs, qui avaient refusé de l’augmenter. La suspecte était sous le coup d’une Obligation de quitter le territoire (OQTF). Avant-hier, le parquet a ouvert une information judiciaire pour tentative d’empoisonnement et usage de faux documents administratifs.


vu à travers le tube • dure matinée…

Avant de passer au sérieux, je remarque que le cinéma n’est qu’une ruche de mâles violeurs qui s’acharnent sur toutes les naïves ignorantes donzelles qui montent dans les chambres d’hôtel des prédateurs ou les accompagnent aux toilettes des grands restaurants parisiens pour quémander le rôle-titre d’Emmanuelle ou de Madame Bovary. C’est dégueulasse le cinéma. Plus jamais je ne remettrai les pieds dans ces salles mal éclairées où l’écran est rempli de tarés qui ne savent pas que la vie ne peut être vécue que dans les cellules des couvents.  Je passe au sérieux. Belloubet, la gaucho aux convictions totalement opposées à celles d’Attal, et nommée par l’ado au psychisme inabouti, à l’Éducation nationale, succède à Attal lui-même. Et comme Attal commençait par faire son travail à ce poste, plutôt bien, il a été viré pour mieux monter en grade. Devant cette situation terrifiante – ubuesque en quelque sorte -, je me demande qui va diriger le mammouth agonisant. La ministre, son chef direct ou l’enfant incompréhensible et malade qui a usurpé le trône du Roi de France – élu avec 17 ou 18% de suffrages - ? Faut-il évoquer l’insupportable Bayrou qui vomit sur la non-politique menée par celui qu’il a contribué à mettre en place, qu’il insulte, lui et son gouvernement et qui impose à ses moutons rampants de rester dans la minoritaire majorité macronienne ? Et pendant ce temps, les islamistes s’implantent, tranchent les cous, violent les femmes, jeunes comme dans le cinéma, mais aussi les vieilles, les pauvres ne sont plus que larmes, la médecine disparaît, l’école baisse les bras, l’intelligence artificielle ronge l’intelligence naturelle et j’attends depuis deux mois et neuf jours un plombier pour colmater la fuite de mon chauffe-eau. Et pire encore, Biden, complètement gâteux, va peut-être en reprendre pour quatre ans, à moins que Gaza ou/et l’Ukraine ne règle tout ça en quelques instants, la bombe atomique n’ayant pas été inventée pour dormir dans un placard de cuisine. Pour en terminer ce matin, je rappelle que Miller, le rat des plateaux télés depuis une éternité, N’EST PAS psychanalyste, parce qu’un thérapeute digne de ce nom, ne passe pas sa vie à faire le clown sur les plateaux TV. Son comportement est totalement étranger à la thérapie de Freud qui n’est que la solution pour régler les problèmes de la vie, notamment ceux cités ci-dessus.   

jeudi 8 février 2024

vu à travers le tube • ils se sont tant aimés…

Selon différentes presses parisiennes, Bayrou aurait eu un coup de sang quand je ne sais qui l’a humilié en lui proposant les postes tant enviés de ministre des Armées et de l’Éducation nationale. Il eut préféré qu’on lui propose le poste de Président de la France, afin de succéder aux célèbres libertins François 1e, Louis XIV, Napoléon et quelques autres. Un coup de sang ? Jamais François n’a élevé la voix. Et c’est pour cela qu’il parle énormément et sans jamais se fatiguer. Parler ne fait pas bouger les morts. Ça il ne le sait pas. Bref, il a refusé ces ministères parce qu’il est en désaccord total avec la politique de l’ado au psychisme inabouti qu’il a pourtant propulsé et tant aimé. Ainsi finissent les belles histoires d’amour. Quant à Xavier Bertrand – un autre farfelu de la politique -, il persiste et signe. Il veut être président pour éliminer définitivement le Rassemblement National qui prend le thé tous les après-midis, sur les Champs Élysées, avec Staline, Poutine, Yvan le Terrible et Boris Godounov. Il ne sait pas que pour éliminer le Rassemblement National, il suffit de fermer la porte aux immigrés islamistes, réduire en cendres la délinquance généralisée et éradiquer la pauvreté. Comme Bayrou, il ne sait pas. Tant que l’ignorance sera le moteur du monde – j’y ajoute le mensonge et la perversité – aucun pouvoir – AUCUN – ne sera capable de résoudre le problème ahurissant des sociétés qui ne peuvent être sauvées que par l’homme lui-même, s’il comprend qu’il doit chercher et trouver sa propre personnalité, son libre-arbitre et ne pas suivre stupidement les discours des ignorants des radios et télés. Et pour cela, il peut se faire aider. Ce n’est pas pour les chiens - ni pour les chats - que Freud a élaboré sa thérapie psychanalytique. Je propose. À l’homme de disposer.    


mercredi 7 février 2024

vu à travers le tube • encore les ignorances…

Les ignorances n’ont pas de limites. Dans un petit village de France, le maire a organisé un référendum pour proposer aux habitants l’interdiction du smartphone dans tous les lieux publics – cafés, restos, cinéma, opéra, musée, piscine, MJC, conservatoire de musique, patinoire, et dans la rue et sur la place publique et dans le parc de verdure -. Résultat du référendum organisé ce dimanche : 167 voix pour, 0 contre, 0 abstention. Je suppose qu’il s’agit d’un village-crèche ou d’un village-EHPAD, où cohabitent 167 moins de 2 ans ou 167 plus de 97 ans, en moins que ce soit mitigé. L’âge des habitants n’est pas le problème. Le problème, c’est le maire. S’il s’agit de protéger les enfants, l’individu se substitut à l’autorité parentale. S’il s’agit de la tranquillité dans l’espace public, l’individu instaure la dictature le plus féroce que le monde n’a jamais connu. Le petit boitier dérangeant a été inventé pour être porté sur soi et pouvoir téléphoner où que l’on soit et même regarder l’inconnu du nord express, le journal télévisé de Lapix, la pub d’Omo qui lave plus blanc que le blanc de Persil et même des films de cul. C’est ça la liberté supposée que la France nous vante à tous les coins des rues. Les interdictions, sur tous les sujets de la vie, s’empilent, s’entassent, débordent, et le citoyen est réduit à un tel degré d’impuissance, que mêle la salade qui pousse dans mon jardin a infiniment plus de libertés. Mieux ou aussi bien : les grands manitous de la médecine, ceux qui ont fait de longues études pour ne plus s’occuper des malades – les plateaux de télés sont plus agréables – ont déclaré hier – en lien avec le cancer du Roi d’Angleterre dont je me fous éperdument – que le cancer et les autres maladies n’avaient jamais une origine psychologique ou psychique, qu’il fallait oublier ces bobards et bien comprendre que dans la vie, tout est scientifique. Waouh ! Encore des ignorants qui vantent les mérites des sciences scientifiques qui détruisent le monde. Et pourtant, qui pourrait nier que tous nos actes partent de notre pensée, élément moteur de notre psychisme. Si la naissance du cancer provient d’un élément explicable scientifiquement, qui a donné naissance à cette anomalie perturbatrice ? C’est vers notre inconscient qu’il faut nous tourner, car c’est bien lui – je veux dire nous – qui somme à l’origine du problème. La médecine qui oublie le psychisme est du charlatanisme. Aucun médecin ne devrait pratiquer sans l’aide permanente du psychiatre et/ou du psychanalyste. Plus nous avançons vers les dictatures, plus la psychanalyse est rejetée. Elle qui montre l’homme tel qu’il est, est trop dangereuse pour les dirigeants de ce monde. Ce qu’ils veulent, c’est l’ignorance des peuples et ils l’ont. Maintenir les foules dans le mensonge, ce n’est pas bien. Ce n’est pas bien du tout et ça ne peut résoudre les problèmes.        

mardi 6 février 2024

vu à travers le tube • stagnation…

Depuis sa vie dans les cavernes, l’homme n’a pas bougé d’un demi-pouce. À l’époque de l’intelligence artificielle – ce qui est bien normal puisque l’intelligence naturelle stagne depuis toujours – l’homme conserve jalousement son ignorance et sa superbe perversité. Alors que le peuple ne trouve plus de médecins, alors que les urgences sont saturées, alors que les médicaments indispensables ne sont plus fabriqués, le monde entier s’est mis en berne parce que le Roi d’Angleterre a un cancer, comme la France se met en berne quand Mbappé a un bobo à un orteil. Et puis, autre catastrophe, Bayrou revient en politique. Ministre de la Culture, peut-être – pas sûr -, où l’envie irrésistible de succéder à François 1e. La partie n’est pas gagnée mais… rien n’est impossible dans un monde fracassé qui avance en ne cessant de reculer dans le noir de l’ignorance. Et cet égorgeur de la gare de Lyon-Paris à qui les médias font une publicité monstre ? Pourquoi tergiverser ? Ce psychopathe au dernier degré doit être jeté au milieu de l’océan pour finir ses jours dans le ventre des requins sans autre forme de procès. Et il y en a tant d’autres qui devraient subir le même sort. Et puis il y a aussi tous ses gogos qui attendent et réclament un gouvernement complété. Du calme, ça vient. Et en quoi ce gouvernement enfin installé va-t-il changer quoi que ce soit ? C’est le Roi qui décide. C’est lui qui décide seul avec sa maman qu’il a épousée. En France et presque de partout ailleurs, ça ne sert à rien un gouvernement, pas plus qu’un parlement. Tous les pays ont des chefs dictateurs, désignés ou non. Et ceux qui ne sont pas chefs – tous les autres – n’ont qu’un devoir : celui de subir et de se taire. Et ça ne doit pas déplaire puisque c’est ainsi depuis le début des mondes.     

lundi 5 février 2024

vu à travers le tube • freud, rien que freud…

Ils étaient au centre de rétention de Lille-Lesquin. Ils ont saccagé les téléphones. Ne pouvant plus papoter avec leurs complices terroristes de France ou de l’étranger, ils ont fait appel à la Justice qui les a libérés et rendus à la rue où ils vont pouvoir trancher les cous à volonté. Comment comprendre que nos institutions encouragent la vermine à nous dévorer ? Masochisme, déchéance ou ignorance ? C’est la vision du monde qu’il faut changer. Et le seul moyen d’y arriver, c’est bien de changer, du tout au tout, le psychisme des z’inhumains que l’on persiste à nommer « humains ». Et peu importe si vous ne supportez pas de lire son nom, seuls les travaux de Freud peuvent nous sauver. Freud, rien que Freud.

dimanche 4 février 2024

le puits au fond du jardin • psychanalyse…



 

Un psychanalyste ne passe pas sa vie sur les plateaux des tristes rigolos. Gérard Miller n’est pas psychanalyste. Une mère qui prétend, en parlant de ses enfants, qu’il faut de la distance, de l’indifférence, qu’il faut s’en foutre et qu’il faut les faire garder le plus souvent qu’on le peut, ne peut embrasser la profession de psychanalyste. Corinne Maier est peut- être un écrivain, mais en aucun cas une psychanalyste. Trouver un psychanalyste authentique et freudien – obligatoirement – est un parcours de combattant. La plaque sur la porte d’entrée est le plus souvent un attrape-nigaud. Méfiance, car la thérapie mal appliquée peut vous conduire dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Seuls les thérapeutes qui ont été longuement analysés peuvent appréhender votre confiance. Vous les trouverez sur le site de la SPP (Société Psychanalyste de Paris). Si certains, parmi les autres, arrivent à vous apporter quelques choses, ce ne peut être qu’un flot de pansements sur une jambe de bois. Les médecines de substitutions – dans mon immeuble, elles remplissent les deux premiers étages – ne sont que des mauvaises farces de charlatans, farces qui ont un succès considérable, les masos ignorants couvrant largement la surface de cette pauvre terre. Tout individu, qui qu’il soit et d’où qu’il vienne, devrait faire suivre son psychisme tout au long de sa vie. Cela éviterait la plupart des conflits, des violences et des guerres éternelles qui font les délices des puissants. Depuis le début des temps, l’organisation de la vie est une erreur. Une erreur terrifiante puisqu’elle n’a changé en rien tout au long des siècles. L’homme reste veule, peureux, menteur, méchant et violant. Quand il ne se réfugie pas sous les jupes de la femme coupable qui l'a trahi en l’éjectant méchamment de son ventre sans lui demander son avis, il court réclamer la protection de son dieu qui ne peut lui répondre puisqu’il n’existe pas. Son dieu n’est que l’invention de son psychisme. Et ça, tout particulièrement, ça se guérit.       


samedi 3 février 2024

le puits au fond du jardin • dire ou ne rien dire…



 

Que dire quand on n’a rien à dire ? Qu’écrire quand les mots qui viennent sont ceux de la veille ? Est-il utile et salutaire de redire toujours les mêmes choses, surtout que le répétitif n’est que le fait de tourner en rond ? Le cercle, la boucle se ressasse sur elle-même pour tourner court à l’imagination. L’or volé au Rhin est retourné dans son berceau, signant ainsi le crépuscule et la fin, des dieux et des hommes, puisqu’il semblerait que ces deux entités opposées soient liées à tout jamais, l’homme n’ayant qu’inventé une représentation de son imagination, sa propre vérité, mensonge pour les autres. Être ou pas, c’est la même chose, les morts jouant aux vivants puisque les vivants sont morts. Ainsi interfèrent la vie et la mort, sans frontières et sans savoir qui vit mort ou qui est mort en vie. Les progrès de la fascinante et inutile technologie sont inversement proportionnels à l’évolution des psychismes qui se dissout au fil des temps. L’homme a sacrifié sa propre pensée aux flots des océans parce que jamais il n’a su la maitriser. Les guerres éternelles viennent des images contradictoires qu’on se plait à contempler et auxquelles nous ne cessons de nous identifier, comme si nous n’avions pas assez à faire avec notre propre identification. Continuer à se donner des chefs, qu’ils soient dieux ou hommes, est le reniement de ce que nous sommes. Être soi, c’est se chercher, se trouver, se regarder, s’aimer et se dissoudre en soi. La vie prend alors tout son sens et sa puissance peut égaler celle de ces innombrables dieux qui n’ont apporté sur terre que misères et déceptions.