Le monde est en feu et en sang. Le XXIe siècle sera religieux ou pas, a dit un prophète. Les prophètes ne se trompent pas, sinon, les prophètes ne seraient pas prophètes. Dans deux ou trois décennies ou moins, la surface de la terre sera un gigantesque lieu de prières adressées au dieu des afghans, race sauvage qui prend son fantasme pour prétexte à humilier la femme, la soumettre et la rendre chose sans importance pour satisfaire sa petite et minuscule sexualité, mais aussi pour trancher la tête, en souvenir des français, de ceux dont cette tête ne leur revient pas. Et devant ce phénomène ahurissant, les chiottes et chiots de Mélenchien, les écolos aussi, crient victoire, en attendant, eux aussi, de succomber aux bienfaits des glaives religieux. Et le monde n’est pas devenu ainsi. Il l'a toujours été depuis qu’il a eu le malheur de devenir monde. Jamais, jamais personne, quel que soit l’époque, n’a bougé le petit doigt ni le gros doigt de pied. Le monde a regardé le monde s’écrouler sans cligner de l’œil, monde aussi lâche qu’un chat sans bottes ou qu’un petit sans poucet. L’enfant qui naît porte les stigmates de toutes les horreurs qui l’ont précédé. Et qu’a-t-on fait pour l’en délivrer ? Rien, Rien que des riens. Alors ne vous étonnez pas si le crépuscule des dieux et des hommes est arrivé.