
Larcher, le gros président du Sénat, a dit : « Ça va mal finir ! ». Merci Gérard. Désormais, nous sommes deux à avoir compris la situation dans laquelle la macronie nous a plongés,
situation dont nous ne nous remettrons pas. Et si le dernier sondage consacre Bardella –
16 points d’avance sur les bébés de la crèche de l’usurpateur de l’Élysée – ce n’est
que parce qu’une presque majorité de français réfléchissent et tirent des
conclusions. Je suis rassuré que voir qu’il y a encore quelques individus
pensant dans notre pays, l’homme ayant depuis longtemps rejoint le statut des
animaux, sans en avoir l’intelligence. Si l’homme pensait intelligemment, l’enfant
stupide, vicieux, malhonnête, pervers, au psychisme inabouti, qui sert de roi à
la france – sa maman servant de reine –, alors que seulement 17% de votants lui
ont accordé leur suffrage, devait être délogé du château et bouté hors de nos
frontières, sur une île déserte par exemple, sans crouton de pain ni eau de Vittel.
Si l’homme pensait intelligemment, il n’y aurait de guerres nulle part, la
pensée nourrie et élaborée étant suffisamment pointue pour mettre à jour des
solutions à tous conflits. Si l’homme pensait intelligemment, il ne consulterait
ni la Bible, ni le Coran, ni la Constitution scélérate du troufion à la
retraire pour guider ses pas. Il ouvrirait tout grand la porte entrouverte du
cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y
regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. L’homme aurait alors enfin accompli le pas de géant qui lui assure son acceptation dans l’univers de l’adulte
et le sort définitivement de la mélasse dans laquelle il surnage depuis le
début des temps.