Lola : les psychiatres de service jurent les grands dieux que la tortionnaire meurtrière de l’enfant ne présente AUCUN signe de défaillance psychique et qu’elle est parfaitement saine d’esprit. Où la Justice est-elle donc allée chercher ces monstres d’incompétence ? Tout d’abord, un des plus intelligents psychanalystes de ce monde, à la retraite aujourd’hui, enseignait à ses élèves que la terre n’est peuplée que de psychopathe et il avait tout à fait raison. Ensuite, l’accusée présente – c’est d’une évidente évidence – tous des signes d’une psychopathe folle à lier, au dernier degré. C’est une grande malade irrécupérable, dangereuse pour la société qui se doit, de toute évidence, l’enfermer à double tour jusqu’à la fin de ses pitoyables jours et on aurait dû – on aurait pu – éviter les frais et les traumatismes d’un procès en la scellant dans un caveau tout noir et en laissant la nature faire son devoir. Cela est arrivé à Aida et Radamès, deux innocents, coupables de s’aimer. La psychiatrie n’explore pas l’inconscient. Elle constate les délires et donne des médicaments. La psychanalyse analyse, d’où son nom, soigne, soulage, nettoie, régénère, actionne la conscience, transforme les vies mortes en vies vivantes et permet le passage du stade enfant au stade adulte responsable. Cela dit, il est évident que la chose infâme doit payer et payer le prix fort. En d’autre temps, cela aurait été la peine de mort. Mais Badinter est passé par là. Il ne reste alors qu’à écraser le monstre pour que plus jamais il apparaisse et ne pas oublier la culpabilité de l’enfant psychopathe et pervers de l’Élysée, qui laisse vaquer librement sur notre sol les dangereux OQTF. Quelles sanctions pour celui-là ?













