Borne a discouru court vert 23
heures. Impassible, chair de fer, œil éteint, corps garde-à-vous, lèvres immobiles,
robot robotisé, elle a dit que tout allait bien, que le Roi se portait bien, qu’elle
travaillait d’arrache-pied pour la France et sa postérité et que le tremblement
de terre qui venait de se produire n’était qu’un mirage surprise puisque
dorénavant et comme cela s’est toujours fait, tout le monde allait travailler
ensemble, en bonne harmonie et dans la courtoisie afin de parfaire le gloubi-boulga
de Casimir.
Nommée
dans la catégorie "artiste lyrique" des Révélations des Victoires de
la Musique Classique 2021, la soprano Marie Oppert chante "de la
trompette, j'entends", extrait de la Bonne Enfant d'Offenbach, en
compagnie de Charlotte Gauthier (piano) et Claude Egea (trompette)
Barbara
Hannigan dirige l'Orchestre philharmonique de Radio France dans la Gaîté
parisienne d'Offenbach, arrangé par Manuel Rosentha en 1938 pour les Ballets
Russes.
Extrait du
concert donné le 28 mai 2021 à la Philharmonie de Paris.
Ce qui est marquant après cette
journée historique, c’est d’abord le Roi de France qui est tombé de son trône
parce que, adolescent inabouti, il n’a jamais réussi à y tenir en équilibre.
Ensuite, il faut remarquer qu’une fois encore, c’est moi et mes amis qui ont
largement gagné et sont devenus le plus grand et le plus sérieux parti de France :
les Abstentionnistes. Ensuite et enfin, il faut remarquer la surprenante, mais
juste envolée de Marine Le Pen qui, enfin, recueille le fruit de son travail acharné
et qui mérite bien sa place à la droite de l’Assemblée. Je n’ai pas remarqué que
Mélenchon ait brillé. C’est grâce à l’union forcée et toute provisoire de la
carpe et du lapin ou de la vache et du poireau – c’est comme vous voulez – qu’il
a pu comptabiliser un certain nombre de voix qui vont permettre à ses
méluchiens d’aboyer et de grogner à volonté. Que va faire le Roi Déchu ?
Pour moi, il n’a que deux solutions : dissoudre l’Assemblée ou se
dissoudre lui-même en démissionnant et en demandant pardon au peuple et en le suppliant
de ne pas ressortir la guillotine qui avait servi, jadis, à son illustre ancêtre
serrurier Louis ainsi qu’à sa douce épouse Marie-Antoinette. Cette énorme
surprise ne serait-elle pas l’occasion d’inventer enfin la Démocratie qui, pour
la première fois depuis 1958, se dessine ici ? Il est vrai que pour entreprendre
une telle révolution, il faut des femmes et des hommes solides, des adultes
confirmés. On n'en est pas là. Que chacun commence par pousser la porte du
cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître
et le traverser. Après, seulement après, tout sera possible.
Dans les radios et dans les télés,
pendant trois jours, on ne parle que du monstre Poutine (comme s'il n’y en
avait pas d’autres), pendant trois autres jours, on ne parle que du ministre qui
viole des femmes toutes les heures, pendant trois autres jours on ne parle que
de la Méluche qui va prendre le pouvoir et qui va mettre le Roi à ses pieds,
pendant trois autres jours on ne parle que des policiers qui ont tué une femme
qui se promenait dans la voiture d’un inconnu, et depuis trois jours on ne parle
que de notre mort prochaine, corps rongés par les rayons du soleil. Et moi, je vous
parle de l’électricité – fort présage chez Lynch dans Twin-Peaks – à qui on est
en train de donner tous les pouvoirs à un point tel que sans elle nous ne
sommes plus rien. Et les gros connards minables d’élus qui se disent nos chefs,
ne voient rien venir. Le tout électrique est une monstrueuse erreur qui nous
mène tout droit dans le noir du trou de mon puits au fond de mon jardin. Hier
soir, je suis allé au restaurant. J’y suis arrivé à 19 heures au moment où s’est
produit une coupure d’électricité. J’en suis reparti une heure plus tard, le
ventre vide, parce que le restaurant tout électrique s’est trouvé en un instant
à l’état cadavérique, sans AUCUN moyen de lui porter secours. Plus de frigo,
plus de congélateur, plus de plaque de cuisson, plus de chasse d'eau et de
lave-main dans les toilettes, plus de lumières la nuit tombante, plus de
machine à cartes bancaires. Plus rien. La maison a renvoyé son monde et a fermé
ses portes. C’est donc ça le monde qu’on va nous imposer ? Et les voyous
de tous bords – 80% de la population – qui ont compris que dorénavant il
suffira de sectionner un fil ou d’appuyer sur un bouton pour paralyser tout le
pays et d’en prendre possession ! Et j’en reviens à nos minables connards d’élus
qui n’ont même pas prévu une issue de secours...
Jeannine
Hirzel chante Le Marteau sans maître de Pierre Boulez, Pierre-Alain Monot
dirige le Nouvel Ensemble Contemporain NEC en concert
Performance of Boulez' masterpiece at the University of Kentucky School
of Music on March 24th 2016 as part of the University of Kentucky International
Guitar Series, curated by Dieter Hennings, Assistant Professor of Guitar
conducted by Tim Weiss
contralto, Jessica Aszodi
alto flute, Molly Barth
viola, John Pickford Richards
guitar, Dieter Hennings
percussionists, Andy Bliss, Stuart Gerber, Paul Vaillianc
Colin
McAllister with San Diego New Music Ensemble / Le Marteau / Pierre Boulez
C’est curieux comme la presse
passe sous silence le départ de Martin Hirsch – directeur d’Assistance publique
– Hôpitaux de Pars -, celui qui a massacré tout ce qu’il a touché et s’en est
beaucoup vanté. Il est déjà remplacé par un fonctionnaire macronien directeur
de cabinet sous Castex le hibou. Le train est en marche et accélère. Les
dictatures prennent possession du monde. La dictature sanitaire va s’installer
définitivement. Elle a prévu pour les prochaines chaleurs que tous les vieux de
plus de 65 ans devront rester enfermés dans leur logement sous peine d’amende
de 325 euros. Hirsch a-t-il démissionné ou l’a-t-on démissionné ?
La mort rôde. Les rayons du soleil,
la guerre en Ukraine, la guerre civile dès ce lundi, l’ignorance présente de
partout, les paroles insignifiantes qui remplacent les valeurs sûres et les
actes forts, la fin de « Plus Belle La Vie », la fin aussi du cinéma,
puisque Trintignant n’est plus – on avait dit pareil, suite à la mort de
Depardieu).
En 1989, avec Gaston Paravy, adjoint
à la culture de la ville d’Aix-les-Bains, nous avons créé – j’étais directeur
du conservatoire de musique - le Festival d’Opérettes, suite à 3
représentations de « L’Auberge du cheval blanc » qui avaient eu un
succès considérable. Pierre Sybil en était le metteur en scène et j’en étais le
chef d’orchestre. Gaston Paravy et moi-même avons déployé toute notre énergie
pour persuader le maire de l’époque, Gratien Ferrari (père de Laurence) de l’intérêt
d’une telle manifestation. Il n’était guère favorable mais nous avons réussi à
le faire changer d’avis. C’est ainsi qu’est né à Aix-les-Bains le Festival d’Opérettes
pour lequel nous avons associé Pierre Sybil comme Directeur artistique. Aujourd’hui,
l’équipe dirigeante prétend et écrit sur Facebook que Pierre Sybil est le
créateur du Festival. Il m’est difficile de laisser passer ce mensonge et c’est
pourquoi je tenais à rétablir la vérité. Sans Gaston Paravy et moi-même, il n’y
aurait jamais eu l’ombre d’une opérette à Aix-les-Bains.
L'Orchestre
philharmonique de Radio France interprète la Petite symphonie pour vents de
Charles Gounod.
Enregistré
le 27 janvier 2018 à l'Auditorium de la Maison de la Radio (Paris).
La
soprano Jodie Devos chante l'air de Mireille "Heureux petit berger"
et le duo Mireille - Vincenette "Ah ! Parle encore, achève", avec la
soprano Kate Aldrich, extraits de l'opéra de Charles Gounod Mireille, avec
l'Orchestre national de France sous la direction de Jesko Sirvend.
Charles
Gounod, Faust- Musique de ballet
Synfonie-Orchester und Chor des Bayerischen Rundfunks
Je ne retiendrai que l’essentiel
du voyage en train de nuit du Roi de France - laissant ainsi son pays dévasté par les
tirades aux rimes pourries dont se délectent les français - pour rejoindre son
ami et probablement plus si l’on observe bien la photo jointe à cet article.
Comment est-ce possible que l’Europe si généreux envers le Roi baratineur de l’Ukraine
ne vote pas une subvention pour lui offris un lot conséquent de vestes afin qu’il
puisse enfin cacher ses gros bras musclés qui font peur aux petits enfants et qu’il
puisse aussi se débarrasser de son unique tee-shirt qu’il n’a pas porté au pressing
depuis bien avant qu’il soit entré dans le cercle des héros. C’est peut-être –
sans doute même – cette combinaison, muscles saillants/tee-shirt odorant, qui
attire tant le Roi de France vers cet homme des bois qui lui rappelle ses ancêtres
gaulois. Que lui chuchote-t-il donc à l’oreille ?
Ce soir, à minuit, les comiques
a-comiques non comiques hilarants devront cesser leurs spectacles multiples,
lassant, fatiguant et déprimant. Et c’est dimanche à 20 heures qu’ils sauront
si leurs insanités auront payé ou non. Et on retrouvera sur les plateaux télés
ces flopées d’ados ignorants et inaboutis qui viendront, encore et encore, nous
vendre leurs salades pourries. À l’issue de la soirée, il semble qu’un tournant
inévitable doive se produire : soit la majorité relative pour les lâches
godillots macroniens, soit l’entrée à Matignon du grand en gueule Mélenchon. Je
n’ai aucune préférence. Je ne vote pas. J’attends qu’une instance adulte me propose
l’invention de la Démocratie. Je retrouverai alors le chemin du bureau de vote
que j’ai délaissé depuis bientôt quarante ans.
Le Roi de France avec le Roi
d'allemagne et celui d’italie ont pris le train de nuit pour Kiev pour rendre
visite au Roi d’Ukraine pour affiner les derniers détails de la guerre qu’ils
vont déclarer à la Russie et à la Chine. Ils ne savent même pas que leur minable petitesse va être avalée goulument par l’ennemi qui aime se nourrir des
petits qui se prennent pour des grands. Ce n’est pas grave, ce n’est que le
dernier acte de la pièce de théâtre. Toute une nuit ensemble, les trois Rois
ont-ils dormi dans la même cabine ? Voilà une curiosité que Médiapart va
probablement exploiter.
Pendant ce temps, Mélenchon
promène sa tronche de 1e Ministre dans les ruralités de la France.
Il est suivi d’Autain – la blondasse qui a tenté de casser la gueule à Dati qui
a voulu casser la gueule à Autain –, Godillote-Ministre de la Délivrance de la
Femme Opprimée et de Quatennens – le jeune roux loup fou -, Godillot-Ministre
de la Discipline Intérieure. La France est sur les rails. Personne n’en connaît sa destination. Pour ceux qui s’inquiètent avec juste raison, calmez-vous. Ce paragraphe
n’est qu’une suite de mots qui viennent de me passer par la tête. Ça ne peut
pas être. Et si cela était, la terre va sauter et se disloquer dans l’univers
dans quelques jours, les russes et les chinois étant des peuples sans pitié. Et
je me réjouis que cette fois, les politicards, les votants et tous ceux qui
soutiennent le système seront enfin au fond du trou, transformés en chair à
saucisses ou en potages Fleury Michon.