On ne joue plus à la belote, aux dames ou aux petits chevaux. On ne joue plus qu’à la course à la médiocrité, à la course aux mensonges, à la course au déni, à la course à la perversité. Et nos enfants députés jouent – quand on les autorise à sortir de leur berceau – à la déconstruction de leur jeu de construction que leurs parents avaient patiemment érigé pièce par pièce. Le jeu de dupe finira par jeu de massacre, mais au moins, ils auront joué et brisé le peuple déjà à terre depuis longtemps. Et, au XXIe siècle, il y a encore des décérébrés qui vont voter pour se faire lyncher, humilier et dépouiller. Le masochisme a encore de longs jours devant lui. Puisque personne ne veut voir et entendre, puisque personne ne veut de Freud et de sa thérapie psychanalytique, seule solution au cancer de l’humanité, il ne reste que le retour à la dictature d’Ivan le Terrible où chacun sera ficelé comme un saucisson de Lyon, aux ordres de Maitre Charcutier qui le découpera en rondelles ou en petits carrés. Il est là le destin de l’homme qui n’aura jamais su que la vie n’est que pensées sorties d’un inconscient maléfique qui aurait pu être maitrisé par le conscient psychique que l’homme ignorant n’a jamais voulu explorer. L’être humain est la verrue de l’humanité, c’est pourquoi il faut vite s’en débarrasser pour faire place nette aux herbes vertes et aux roses des prés. Je rêve de mon retour dans les déserts d’Albuquerque où n’existe que le lever et le coucher du soleil sans madame de Pompadour, et où les espaces infinis déploient majestueusement la grandeur et la beauté de l’univers qui n’a que mépris pour ces petits trucs idiots qui déambulent sur la terre, incapables de voir leur ignoble stupide stupidité.













