dimanche 14 janvier 2024

vu à travers le tube • copuler à tout-va…

Il est condamné à la perpétuité pour le meurtre d’un homme et d’une petite fille et il copule à tout-va dans sa cellule. Il a même mis enceinte une détraquée qui s’est prêtée à ce jeu. Je sais qu’une large majorité de femmes adorent la perversité quand elles ne sont pas perverses elles-mêmes, mais à ce point ! Apprendre que l’on peut « copuler à tout-va » - mots du Midi Libre – dans les prisons françaises me laisse coi. Il est vrai qu’on peut aussi y regarder la télé, téléphoner, diriger son cartel, prendre l’apéritif, violer les autres locataires, sans que cela émeuve qui que ce soit. Il y a des milliers de places dans les prisons françaises et je ne vois pas l’utilité d’en construire de nouvelles. Les chambres d’hôtes conçues pour trois personnes peuvent être bourrées jusqu’à ce que les malotrus suffoquent. À deux pas des centres de détention, il y a des gens qui travaillent et ne finissent pas le mois, et ne mangent pas à leur faim, et ne peuvent se chauffer, et ne peuvent se soigner. Pour ceux-là ont ne fait rien. Par contre, on chouchoute les criminels en tous genres et on fait tout pour que leur passage derrière les barreaux soit le plus agréable possible. Stop à cette autre perversité. Occupons-nous des gens honnêtes et laissons les voyous dans leur merde. Cependant, on pourrait faire autrement et dans le respect de tous. Un monde bien construit, édifié sur la fondamentale naturelle, n’a pas besoin de prison. S’il y a des gens qui font du mal aux autres, c’est qu’on ne les a pas mis sur le bon chemin. On, ce sont d’abord et avant tout les parents ignorants, incompétents, qui ne connaissent pas un traître mot du mode d’emploi pour amener l’enfant au stade adulte, puisque eux-mêmes ne sont que des enfants, grands par la taille. On, c’est, ensuite, la société et son système politique, absurde à la Ubu, renouvelant l’erreur depuis les débuts des temps. Le monde entier refuse toujours de voir la seule réalité, celle du psychisme dominant. C’est la connerie des femmes et des hommes qu’il faut soigner et pour cela, soigner leur psychisme délirant. Freud a été le premier à le dire et ce n’est pas pour les chiens – ou les chats – qu’il a mis au point sa thérapie psychanalytique. Alors, la solution, la seule, est de pousser la porte de son cabinet pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y regarder, pour s’y reconnaitre et pour le traverser. Rien d’autre. Vraiment rien d’autre. Et c’est là que nous pourrons constater que les élections d’ados inaboutis à tous les niveaux, ne régleront jamais rien dans notre monde malade, malade de son ignorance chronique.    

samedi 13 janvier 2024

vu à travers le tube • amélie, rachida et carla…

Le collège-lycée Stanislas, à Paris, fait l’objet d’une enquête administrative pour dérives homophobes et sexistes. Et c’est dans cet établissement que la nouvelle ministre de l’Éducation nationale a placé ses trois enfants, parce que, dit-elle, à l’école publique, les enseignants sont plus souvent absents que présents et ne sont pas remplacés ou remplacés par des apprentis plombiers. Cette dame naïve a très bien parlé. Maintenant, on l’attend au tournant. La France entière espère qu’avant Pâques, toutes les écoles de France, de la maternelle au lycée, auront toutes des professeurs compétents, formés à la pédagogie, ce qui veut dire psychologie et psychanalyse, que les absents seront remplacés dans la minute même par des enseignants de la même trempe et que tous, titulaires et remplaçants, auront la capacité de clouer le bec aux petits cons d’insolents qui sont devenus majoritaires. Affaire à suivre…

 

Le premier conseil des nouveaux ministres a tracé la nouvelle ligne. Un tout petit carré de toutes petites tables auxquelles étaient serrés comme des sardines – d’autant que Dupond-M. prend deux places en raison des proportions de son ventre et de son derrière – les hauts responsables de la France. Même le Roi semblait ne pas y être tellement, il est paru chétif et menu, maman-épouse le privant peut-être pour qu’il garde la ligne. Tout était petit. Tout était restreint. C’est donc bien la ligne, à moins que Dati ne réveille les dormeurs en manque d’imagination. À propos de Dati, Carla a déclaré que jamais, elle n’avait été aussi heureuse de voir son amie nommée à la Culture, d’autant que Carla s’y connait en Culture avec sa guitare à trois notes et sa douce voix qui berce si bien les dormeurs.   

vendredi 12 janvier 2024

vu à travers le tube • le grand flop…

La grande révolution annoncée par l’enfant lui-même, celui au psychisme inabouti dont quelques français ont posé le cul sur le trône de Clovis et Charlemagne, a fait, hier, un terrible et assourdissant flop. Le gros, gras et mal embouché Dupond-M. n’a pas été jeté aux ordures et l’intraitable Dati qui n’a jamais eu de mots assez durs pour Macron et son cartel, a fait une entrée triomphante… à la culture, elle qui n’a jamais entendu une seule note de Tristan. De plus, elle est dans le viseur de la Justice – sans importance, a dit bébé Attal puisqu’en France il y a la présomption d’innocence, sauf pour Depardieu -, et de plus, elle a fait un enfant toute seule – ce n’est pas interdit, mais c’est égoïste - à l’époque où elle partageait la vie de Carla et Sarko. Ceux qui attendent la moindre action de cette bande de rigolos sont sourds et aveugles. Ils sont aussi de sacrés psychopathes puisqu’ils n’ont toujours pas compris que le ministre comme le député est inutile dans un pays où le seul qui décide est le Roi, même s’il n’a toujours pas atteint sa majorité puisqu’il en est incapable. Et c’est sans importance. Dans trois ans, il quittera l’Élysée pour partir à l’assaut de l’Europe dont il rêve d’en être le prince ou plutôt l’empereur. La démocratie ne sera jamais inventée et ce sera toujours la vermine qui décidera pour les peuples qui refusent obstinément d’exiger leur liberté.    

jeudi 11 janvier 2024

vu à travers le tube • la clarté des pensées…

C’est à la maire de Romans-sur-Isère qu’il faut donner le ministère de l’Intérieur. Je sais, le poste est déjà pris, mais qui interdit un retour en arrière ? Dans toute cette chienlit où les enfants les plus jeunes tombent dans la délinquance misérabiliste, la dame dénonce le comportement des parents qui ne cadrent pas leurs enfants et demande à ce qu’on les sanctionne lourdement. Elle a raison ! Il est ignoble de pondre pour casser l’œuf, ce qui ne viendrait à l’idée d’aucun animal pondeur. Une loi doit interdire l’enfantement si la mère n’est pas passée par une grande école spécialisée et n’a pas obtenu son CAP. Sans ce diplôme, pas d’allocations familiales, aucune aide financière de qui que ce soit. Et puis, a-t-on déjà posé la question essentielle à la femme, à l’homme, au couple : « Pourquoi voulez-vous faire un enfant ? ». Et puis l’autre question : « Avez-vous conscience de la responsabilité que vous prenez en le mettant au monde ? Saurez-vous le conduire sur le bon chemin jusqu’à sa majorité ? En avez-vous les moyens psychiques et financiers ? ». Les moyens psychiques, surtout, dans un monde où l’humain marche sur la tête, sur des sables mouvants et a perdu ses fondamentales. Seule une pensée claire, donc libre, peut espérer engendrer une espèce claire, donc libre. Alors, observez, regardez, fouillez. Cherchez bien. Et si vous trouvez, faite le savoir. Une pépite n’a pas de prix !  


mercredi 10 janvier 2024

vu à travers le tube • histoires de sexes…

« Sortir su placard – LGBT en politique » est le titre du livre écrit par Sonia Tir, entendue hier sur BFMTV. « C’est incroyable d’avoir un premier ministre gay en France » dit-elle, Gabriel Attal n’ayant jamais caché son homosexualité. Et, sans doute, y a-t-il un rapport avec sa nomination par l’ado couvert par sa mère-épouse. Matignon et l’Élysée vont se confondre en politique comme en privé. La réalité du changement n’est pas seulement la jeunesse, mais aussi et surtout la diversité des états des sexualités et ce ne sera pas sans conséquences sur la vie des français. La marche vers la lumière ne cesse de rebrousser chemin, attirée irrésistiblement par le noir du trou du fond de mon puits au fond de mon jardin.  

 

On a retrouvé le corps de Lauren, 19 ans près du Mix, une boite de nuit où elle a été vue à 3 heures du matin. Désolé ! Un être – mâle ou femelle - normalement constitué, ne se trouve pas dans ce genre de lieu au milieu de la nuit. Qu’on ne me demande surtout pas de m’apitoyer !

 

En 1980, il y a 44 ans, Godrèche – 14 ans – était en couple avec Jacquot. Les amoureux faisaient le tour des plateaux télés. Aujourd’hui, 44 ans après – Godrèche reprend la tournée des plateaux pour hurler au loup : elle était sous influence. Puisqu’à 14 ans, elle était du genre bécasse, n’y avait-il pas quelques membres de sa famille – à défaut de parents ignobles -, quelques amis pour tenter de lui ouvrir les yeux ? Que veut-elle aujourd’hui ? Assurément la fin du temps de l’homme, comme le veulent toutes les psychopathes femelles qui réclament à grands cris l’ablation des pénis, de tous les pénis, des tous petits jusqu’aux énormes délirants !  

mardi 9 janvier 2024

vu à travers le tube • la glace et le feu…

Plus fort et plus indécent que les jeux de pions des caprices royaux avec ses poupées-ministres, la plainte des français qui se plaignent – chaque année ça recommence – que le froid et la neige sévissent en hiver. Et comme chaque année, et pour trois flocons, on ferme les écoles, on bloque les routes et autoroutes, on arrête tout par peur d’avoir le bout du nez gelé, de glisser sur le verglas et de finir ses jours avec ses bras et jambes fracassés. Quand j’étais petit, il faisait très froid les trois mois d’hiver, il neigeait, il gelait, et la vie continuait. L’été, il faisait très chaud, le printemps et l’automne, le temps était mitigé. Pas un jour de l’année on se préoccupait du temps qui était inscrit dans nos gènes. L’âne, le bœuf ou le cheval qui trainait nos carrioles, franchissait à l’aise les intempéries. Aujourd’hui, les voitures restent au garage, les trains au dépôt, les avions sur le tarmac. Le progrès a toujours été une marche arrière qui ne semble pas affoler les bricoleurs-inventeurs de pacotille. Et pour continuer dans le même sens, ce matin, je me suis réveillé sans premier ministre et le monde n’a pas changé. La gare ne s’est pas déplacée. Ma voisine de palier n’a pas changé de palier. Ma boulangère est toujours aussi grasse. La France n’a nul besoin de premier ministre. Elle a un enfant au psychisme inabouti qui cumule toutes les fonctions et qui – je suppose – s’en tire très bien puisque le peuple ne l’a toujours pas chiffonné comme on chiffonne un vieux journal pour allumer le feu de cheminée.    


lundi 8 janvier 2024

vu à travers le tube • remplacer borne…

Il y a ceux qui attendent le chamboulement ministériel que va décider le président-roi ou roi-président, même s’ils savent très bien que ce n’est que du cinéma sans importance puisque le seul qui décide de ses décisions, c'est le Roi de France qu’on appelle stupidement Président, qui reproduit les veuleries de ses ancêtres, les malotrus François 1e, Louis XIV et Napoléon. Et puis, il y a ceux qui attendent l’invention de la Démocratie. J’en suis, et pourtant je sais que je suis dans l’illusion. La Démocratie ne pourra s’envisager que lorsque l’individu sera adulte, aura franchi ce mur de béton qui bloque l’ado au stade d’ado ignorant et révolté contre son ignorance. Le monde ne peut pas fonctionner sans une pensée claire et précise, une pensée universelle qui a la compréhension des différentiations, une pensée universelle qui se réfère à l’universalité de sa fondamentale, socle immuable de la connaissance. Pour cela, il faut réveiller les consciences rongées par les exigences de l’inconscient. Et le seul moyen, c’est de plonger dans les psychismes fracturés, déglingués, fracassés, et de travailler la matière comme le sculpteur modèle sa chair de terre pour représenter son modèle. Et ce n’est que vers Freud que le monde peut se tourner. Ce n’est que vers celui qui a inventé la psychanalyse que le monde doit regarder. Franchir la porte du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser, est assurément mille fois plus profitable que de remplacer Borne par une autre ou un autre fantoche !    


dimanche 7 janvier 2024

vu à travers le tube • scènes de la vie courante…

« Scènes de ménages » est probablement ce qui représente le plus, au monde, la déchéance humaine, la crasse des pensées. Et des milliers de dégénérés applaudissent sans conditions, votent aussi, ce qui donne existence à des Mélenchon ou Macron, Panot ou Rousseau, Dupont M. ou Véran, des personnages de fins de mondes. Avez-vous vu le vieux Raymond décrépit, complètement gâteux, méchant et vulgaire comme un sac de patates pourries ? Avez-vous vu Leslie et Léo, jeune couple représentatif des pires des psychopathes ? Avez-vous vu la veulerie, la bassesse du pharmacien Philippe et de sa jeune ( !) bécasse – Bonnet et Etasse sont pitoyables - ? Et je ne parle pas des deux derniers venus, Cottençon et Bénureau, nuls à chier ou à pleurer. Reste tout de même José et Liliane parfois irrésistible et surtout Emma et Fabien, la femme mécano et son intello, belle image de notre société tarée, qui ont rarement démérité. La question est : comment est-ce possible ? Question éternelle et sans réponse parce que naître du ventre de la femme ne suffit pas. Il faut aussi grandir et ne pas copier le Roi qui, lui, à son âge numérique, est toujours sous les jupes de sa maman parce que sa tête n’arrive pas à sortir.   

samedi 6 janvier 2024

le puits au fond su jardin • faire avec ou se bouger le cul…

 



 

Les français croulent sous les lois dont le nombre insensé explose à la figure des juristes qui ne savent plus comment interpréter leurs contradictions. Aujourd’hui, les coupables sont innocents, les innocents coupables. Depuis le péché originel, né dans le ventre de la femme, la femme coupable étant sa culpabilité au monde entier et se croit toujours innocente. Le monde en reste sonné. Sa peur viscérale crée sa cécité devant les définitions. Selon les courants de pensées, absentes depuis longtemps, l’homme n’est plus l’homme, la femme n’est plus la femme, l’enfant, écrasé, cherche s’il est homme ou femme. L’homme est coupable de tous les maux, la femme est innocente de ses actes. Pourquoi pas ? Mais comment assimiler et intégrer l’injustice, la perversion, le sadisme, comme les nouvelles vertus de la vie commune ? Après vingt et un siècles de « aimez-vous les uns les autres » et de « laissez venir à moi les petits enfants », mélange des sexes en action et pédophilie déclarée, comment dénoncer ce mal qui était bien et ce bien qui est devenu mal parce que trop bien pour être bien ?  Mais aussi, comment dénoncer ce bien qui était mal et ce mal qui est devenu bien parce que trop mal pour être mal ? La confusion totale domine tout, actes et sentiments. Le miroir est défectueux. Son reflet est trompeur. Et personne n’est capable de le briser. Alors, reste Freud pour revenir aux fondamentales. Apprendre à vivre avec l’ignoble : la femme qui a conçu l’homme et l’a jeté au sol comme un malpropre, un indésirable, un empêcheur de satisfaire ses plus bas instincts. On en est là aujourd’hui. Ici. Faire avec ou se bouger le cul…

vendredi 5 janvier 2024

le puits au fond du jardin • qui sème le vent récolte la tempête…



 

Que l’on regarde à droite, à gauche ou ailleurs, il n’y que guerres ou menaces. Détruire le monde semble être la jouissance suprême de tous les chefs de tous les pays. Et si on y rajoute la pluie qui veut rayer de la carte de nombreux villages et villes de France étouffés davantage par le béton que par les rivières qui sortent de leur lit, la guerre de succession chez les Delon, la guerre de la délation contre Depardieu, la guerre pour l’extermination de la musique classique, la guerre contre le mâle blanc, la guerre contre la civilisation blanche, la guerre triomphante menée par l’Islam et ses dérivés, la pitoyable guerre que mène la femme contre l’homme, la guerre des pensées, la guerre des relations, on comprend facilement que ce monde est invivable et l’on comprend, la morosité, le désespoir et la souffrance des peuples. Comment peut-on comprendre que Macron et Borne, vomis par la population, soit toujours au pouvoir ? Comment comprendre que l’on laisse Macron tenir, ce matin, son premier meeting de campagne pour les élections européennes – avec le plein d’huiles étrangères - ? Comment comprendre que les peuples ne cessent d’être manœuvrer ? A quoi servent donc ces soi-disant progrès scientifiques qui devaient libérer le monde et lui laisser le temps de savourer quelques une de ses tranches de vie ? L’échec est total et pas une solution ne pointe à l’horizon. Moi, je vous propose Freud et je suis le seul. Vous n’en voulez pas ! Et bien laissez-moi le plaisir d’observer votre chute vertigineuse dans le noir du fond de mon puits au fond de mon jardin. Qui sème le vent récolte la tempête !   


jeudi 4 janvier 2024

vu à travers le tube • peut-être ou pas…

Personne ne sait et tout le monde le sait. Il va y avoir, dans les heures prochaines, un époustouflant remaniement ministériel qui va changer la face visible de la France... ou pas. Tout le monde le sait et personne ne le dit. Changement ou pas rien ne changera. Entrer dans le cercle du pouvoir, c’est, avant toutes choses, renoncer à ses convictions en se reniant publiquement. Ce ne sont pas les ministres qu’il faut remanier, mais la présidence et les institutions et les remanier du sol au plafond. Pour savoir il faut apprendre. Ne plus tolérer des parents ignorants. Ne plus tolérer des enseignements vulgarisés. Ne plus tolérer les hystéries des idées. Ne plus tolérer les médiocrités. Ne plus tolérer les promesses sans actes immédiats. Ne plus tolérer les élections tronquées. Ne plus tolérer les soins du corps sans ceux du psychisme. Vaste programme qui n’a rien d’une illusion. L’avenir est entre les mains de tous.

mercredi 3 janvier 2024

vu à travers le tube • un espoir…

L’eau ne s’infiltre plus dans les sols. Le Pas-de-Calais en fait les frais. Et, à part les hommages de circonstances, les pleurs des victimes à la télé, les commentaires des ânes handicapés, personne ne veut régler ce problème qui est le problème de tous. Solutions : pendons les maires qui continuent la distribution des permis de construire ; quand nous détruisons une vieille bâtisse, remplaçons-la par une forêt d’arbres à feuilles et non par un nouvel immeuble ; interdisons le béton et cassons celui qui couvre les sols ; remettons de l’herbe dans les cours de récré ; remplaçons les routes et autoroutes par des chemins de terre et échangeons les voitures par des chevaux de traits. Et plein d’autres et bonnes choses. En place du besoin immédiat, peut-être retrouverons-nous ainsi l’usage de la pensée. Le chemin à suivre n’est ni celui des droites, ni celui des gauches, ni celui des centres, ni celui des extrêmes, mais seulement celui du bon sens. Il est vrai que le bon sens, plus personne ne sait ce que c’est. Un petit bonus conseillé : au lieu d’admirer Mbappé, essayez donc Bach ou Mozart, Wang ou Jansen, Abbado ou Gražinyte-Tyla. Et si vous adoptez pour fondamentale Freud, la terre se remettra à tourner dans le bon sens. Vous voyez qu’il y a un espoir !


mardi 2 janvier 2024

le puits au fond du jardin (bis) • la terreur s’est installée…



 

Les 68 042 591 français sont pendus à ses baskets. Ils ne mangent plus, ne dorment plus, ne copulent plus. Ils sont dans la terreur en attendant sa décision. Va-t-il remanier ? S’il remanie, sera-ce un peu, peu, moyennement, davantage, beaucoup, très beaucoup, passionnément ? Mais qu’est-ce donc cette fébrilité mêlée à cette angoisse ? Moi, je m’en fous. Remaniement ou pas, rien ne changera. Le chef absolu et sans autorité, c’est lui et rien que lui. Que Borne soit remplacée par l’épicier de la rue de Varennes ou par ma voisine de palier, c’est lui qui imposera son absence d’idées et de convictions et la France poursuivra sa chute dans le noir du trou du fond de mon puits. Et pourquoi personne n’avait compris qu’on ne pose pas le cul d’un enfant au psychisme inabouti sur le trône d’un pays monarchique dictatorial, sans créer les pires des ennuis. Cet enfant a besoin d’une longue thérapie psychanalytique pour lui permettre d’éclaircir sa vision des choses de la vie pour lesquelles il est incapable de faire la moindre différentiation. Désolé de l’écrire ici, mais je prétends qu’un homme est un homme, qu’une femme est une femme, qu’un coq est un coq et qu’une poule est une poule. Je ne suis pas sûr que l’enfant partage ma conviction. Vous l’avez voulu. Vous l’avez, grâce à toutes ces élections tronquées. Pour la prochaine fois, réfléchissez ! Vous risquez – c’est même sûr – de bien vous tromper. Moi, je ne vote pas. Je ne joue pas à ce jeu pervers et morbide. Je vis ailleurs, loin de tout ce bordel, avec Schubert et Mahler, Vanzo et Sarroca, Rattle et Abbado, Villanelle et Eve, Saul et Kim, Berg et Webern et quelques copines et copains qui piquent-niquent au fond de mon jardin.


le puits au fond du jardin • les lâches se renient…



 

Les signataires de la tribune en soutien à Depardieu se renient, se défilent et se flagellent à la queue-leu-leu. Voir le grand Jacques Weber qui déclare que sa signature était un autre viol. C’est quoi ce cirque ? Ils avaient oublié, dans leur plaidoyer – disent-ils -, de mentionner les pauvres victimes détruites à vie et qui réclame la découpe du cou de leur bourreau. Quelles victimes ? Celles qui ont déclaré l’être ou celles qui ont été réellement approchées, frôlées et peut-être violées ? Où sont les preuves de ce qui n’est, pour le moment, que divagations de femmes psychopathes qui rejouent les scènes de vengeances de la princesse Turandot ? On me dit qu’il y a une justice en France et que c’est pour cela qu’il est interdit de faire justice soi-même. Par contre, on ne me dit pas que la délation est une saloperie qui devrait être lourdement punie par la loi. Depardieu, à ce jour, est innocent des crimes qu’on lui impute et il le sera jusqu’à ce qu’un tribunal reconnu le condamne pour avoir trop été insolent. L’insolence a toujours été la contrepartie des tyrannies et des dictatures qu’on nous prépare.    


lundi 1 janvier 2024

vu à travers le tube • le carrosse et la citrouille…

Je n’ai pas vu, ce matin, au travers de la baie de mon salon, le moindre changement L’immeuble d’en face ne s’est pas effondré. Les trains entrent toujours en gare, toujours en retard. Les trois ronds-points sont toujours bien fixés. Le tabac est ouvert, comme à son habitude. Le cantonnier est passé à 8h15 comme chaque matin. Et comme chaque matin, à 8h15, le voisin du 7e a sorti son chien. Pour ma part, j’ai toujours mes deux jambes et ma dent de sagesse n’a toujours pas repoussé. Alors qu’est-ce donc ces balivernes que l’on entend dans les postes et dans les écrans depuis hier ? À minuit pétant, le monde aurait dû changer du tout au tout, parce qu'à l’heure où le carrosse devient citrouille, les peuples font des vœux. Depuis les débuts des mondes, les carrosses sont toujours devenus des citrouilles et je ne vois pas en quoi et pourquoi cela devrait changer puisque le monde, tel qu’il est, l’est pour l’éternité. Le mauvais génie, sortit tout droit des contes d’Andersen, aurait débité sa litanie, dans la nuit, auprès d’un arbre mort et d’un tas de chiffons de toutes les couleurs. C’est ma voisine de palier qui m’a raconté. Il a promis le bonheur à tous, dès ce matin. Voilà. C’est fait. Vous voyez que c’est simple le bonheur. Aussi simple que la pensée de l’enfant au psychisme inabouti qui s'imagine être Roi.