Le Roi de France impose à sa 1e Godillote-Ministre de
réparer les conséquences de sa gigantesque incompétence qui lui a fait perdre
sa majorité absolue. Borne ne réparera rien. On ne répare pas les brisures que
l’on a faites dans le marbre. On jette le marbre. La terre est peuplée d’individus
néfastes et dangereux : l’homme et la femme. Ce sont ces deux ignominies qu’il
faut supprimer à tout jamais afin que l’univers retrouve son sens initial. Il
faut laisser la terre vivre sa vie de terre avec ses arbres, ses fleurs, ses
océans, ses volcans, ses tornades, ses glaces éternelles, ses animaux sauvages,
qui ne sont que la vie, celle qui jamais n’aurait dû être souillée, battue et
violée par des ignobles crapauds et grenouilles gluantes qui n’ont même pas réussi
à penser et à comprendre qui ils sont et pourquoi ils sont. Pauvres crétins immondes,
race dite des humains, déjà éteinte.
Ainsi est le contenu de mon dernier tube avant mon départ pour
Berlin pour retrouver quelques-uns de ceux qui m’accompagnent et me permettent
de vivre depuis près de 70 ans : Sachs, Eva, Pogner, Olympia, Lindorf,
Cochemille, Niklausse et leurs comparses. Je reviendrai – je pense – plus tard,
dans le monde avarié de la puanteur de la condition humaine. Sauf si… mes amis
arrivent à m’enrober et à me dissoudre parmi eux dans la lumière de leurs
sonorités pénétrantes et dans la vérité de leur consciente inconscience.
Les États-Unis sont le pays le plus grand du monde, le plus
puissant du monde, le plus religieux du monde, le plus démocratique du monde,
bref, le plus con, le plus débile et le plus pervers du monde. Re-bref. Il s’agit
de la plus scandaleuse dictature que connaisse la terre, une dictature encore
plus dictature que les autres dictatures du monde, parce que sa dictature repose
sur la crasse des pouvoirs religieux, sectes manichéennes qui se veulent modèle
universelle du conditionnement de la condition humaine. Tous les gogos d’américains
peuvent se promener une arme en poche et tirer si la tête de son voisin ne lui
revient pas et la femme vient de perdre ses droits fondamentaux : disposer
librement de son corps. J’attends avec beaucoup d’impatience et d’amusement la
réaction des MeTooBalanceTonPorc, réaction qui tarde à se faire entendre et dont je n’ai
toujours pas vu l’ombre d’une arme, d’un missile ou d’une bombe pour exterminer
sur le champ toute la gangrène du pays. Et je ne le verrai pas. Ces pauvres
folles se contenteront de balader leurs pancartes en carton-pâte et de hurler
dans la rue pour réveiller les gens qui dorment, ce qui ne changera rien à la tragédie
américaine qui n’est que la tragédie du monde. Sade était un héros. Il a su
décrire avec justesse les deux faces de la pièce : d’un côté le sadisme,
de l’autre le masochisme. C’est ainsi que va le crapaud en rampant et en
bavant. La grenouille aussi.
Le Roi de France a quitté la France qui l’a fait chuter de son trône
pour aller au secours des ukrainiens et obtenir leur inscription sur une
liste d’attente pour devenir un pays européen – les pauvres ! -. Et
pendant ce temps, alors que la partie inconsciente du peuple a voté – d’où ce
film en noir et blanc d’une Assemblée d’un autre temps -, la France, sans
gouvernement, sans député et sans monarque, n’a jamais bien aussi fonctionné. Hier, j’ai passé mon après-midi à la terrasse du café face à la Maison de la
Presse et tout à l’heure, je vais aller prendre mon café chez Leclerc et m’acheter
un cabillaud raviole à mettre au micro-ondes. Oui, tout va bien, d’autant que je
prépare mon départ pour Berlin. Le Deutsche Oper m’attend avec ses deux
représentations des Maitres chanteurs et celle des Contes d’Hoffmann. Mon intuition
me dit que l’enfant immature, l’adolescent inabouti, le cerveau figé qui s’est
fait nommer Roi, est loin d’avoir tout perdu et qu’à son retour de son long
voyage d’agrément, il va encore surprendre en confortant sa dictature. Je ne
sais pas trop comment. Peut-être parce que les députés macroniens soumis ajoutés
aux députés méluchiens aboyeurs et vociférateurs ne sont que des m’as-tu vu in-crédibles.
Peut-être aussi parce que l’immense majorité des français aiment se prosterner
devant leurs Rois, comme ils continuent à se prosterner devant leurs Dieux même
s’ils n’y croient pas. Dimanche, ma voisine de palier est allée à la Première
Communion de sa petite fille. Où l’on voit que la France est restée au moyen-âge.
Changer les institutions et inventer la Démocratie me parait la seule solution.
Mais comment le faire si l’homme ne se décide pas à changer en premier ?
Il ne se décide pas et il n’a pas l’intention de la faire. Tant pis pour lui. C’est
pourtant si simple. Il suffit de pousser la porte du cabinet de Freud, d’y
chercher son miroir, de le trouver, de s’y regarder et de le traverser. Je me répète
alors que je sais que je n’ai aucune chance de convaincre. Mais c’est moi et
personne ne peut rien n’y faire. J’aime parler dans le vide. Et c’est bien
normal, parce qu’autour de moi, je ne rencontre que du vide….
Watch a musical rehearsal for the new production of Verdi's
"Falstaff" with Music Director James Levine, which opens December 6.
Clip taken from the Live in HD transmission of "Tosca" on November 9,
2013, hosted by Renée Fleming.
The Met Orchestra performs the overture to Wagner's
"Tannhäuser," conducted by Music Director James Levine. Excerpt taken
from the 1982 telecast.
Wagner, Meistersinger
von Nürnburg – Finale
James Morris, Karita Mattila, Ben Heppner, Thomas Allen, René Pape
Orchestre et
Chœurs du Metropolitan Opera New-York
James Levine,
direction
2001
Hildegard Behrens as Brünnhilde and amazing Jessye Norman in the role of
Sieglinde. From scene one of act three in Wagner´s opera Walküre. James Levine
conducts Metropolitan Opera Orchestra.
L’ado inabouti pervers, qu’une petite minorité de français a nommé
Roi de France deux fois, fait toujours semblant de ne rien comprendre. Sa
défaite de ce dimanche aurait dû le conduire dans l’instant à sa démission et à
son retrait définitif de la vie publique en attendant son passage devant la
Justice pour l’ensemble des crimes qu’il a commis depuis cinq ans. C’était
cousu de fil blanc et les plus cons, ce
sont les français qui tolèrent que cet individu parte, dès ce matin, en ballade
autour du monde et ne revienne que pour corriger les copies des devoirs qu’il a
donnés aux députés. La seule politique qu’il faut mener aujourd’hui, c’est l’apport
d’une réponse à ce qui a été le plus important dans le jeu des élections :
l’abstention. La seule question à poser est de savoir pourquoi 53% de français –
dont je suis - se sont abstenus et d’apporter une réponse à chacune des raisons
qui leur ont fait adopter cette attitude. Toutes les problématiques de la France
sont dans ces raisons. Seules les réponses apportées éclairciront la situation
et pourrait ouvrir la porte qui ouvre sur le chemin qui mène à la Démocratie
toujours pas inventée. La France est aujourd’hui un grand orchestre symphonique
où les musiciens ne font plus leurs gammes chaque matin et où le chef d’orchestre
n’a jamais lu la partition. Il est urgent de prendre une décision.
La plus belle et la plus
merveilleuse nouvelle de la journée est bien cette secrétaire d’État du Roi de France,
Chrysoula Zacharopoulou, qui est
accusée de deux viols sur deux femmes. À la cour du Roi, les mœurs sont
fragiles. Je vous épargnerai la liste des curiosités dans ce domaine. J’attends
les levés de boucliers pour la virer et la pendre sur la place publique. Quand donc
les hommes - et les femmes prises au piège - vont-ils se décider à créer le
mouvement BTT « BalanceTaTruie », afin de châtier d’une manière
exemplaire toutes ces femmes qui ne cessent de harceler et de se défouler à
leur guise ? La loi doit être la même pour tous, quelque soient le genre,
le sexe et la race.
Le Roi de France qui aurait dû
démissionner dimanche à 20 heures s’il était un homme convenable – il n’est ni
homme, ni convenable – espèrerait – selon le communiste Roussel à qui il a fait
des confidences – former un gouvernement « d’union nationale » où toutes
les sensibilités seraient représentées sauf les extrêmes que seraient les
lepenistes et les méluchiens. Donc, rien n’est changé. La leçon n’aura – comme toujours
– servi à rien. Les exclusions persistent et l’emportent toujours, d’autant que
les lepenistes ne se situent pas à l’extrême et que les méluchiens ne sont que
des chiens qui aboient et nous cassent les oreilles. Je suis bien placé pour le savoir, moi qui depuis près de 40 ans ne vote pas et ne soutient aucun parti et
aucun individu à part Wotan, le voyageur éternel qui semble fuir son remord :
avoir livré sa fille adorée à un petit con de héros qui se prenait pour un
Dieu. J’ai aussi, dans ma vie, la pratique de la thérapie de Freud et si j’en
parle chaque jour, c’est que je ne peux me résoudre à ce que l’humanité soit si peu
curieuse de la science du Maître qui permet à chacun d’entre nous de se
regarder dans un miroir sans rougir et de faire ses choix en homme libre, libre
de tous préjugés et de toutes influences.
Kéké n’est pas la seule femme de
ménage à faire son entrée à l’Assemblée. Il y en a une autre. Une de race
blanche et c’est sans doute pour cette raison qu’on l’ignore. Le racisme
inversé est entré dans les mœurs. Je suis content que les femmes de ménage soient
représentées dans l’hémicycle. Quand va-t-on y faire rentrer les tubistes, les
livreurs de pizzas, les miss météos et les fabricants de couches-culottes ?
Le Conseil d’État a eu raison du
psychopathe Piolle. Le burkini n’est pas tolérable dans les piscines
municipales. Ça va dans le bon sens. Mais ce n’est qu’un timide début. Cette minuscule
victoire est loin de faire supposer que la grande guerre est gagnée.
Mikko Franck
dirige l'Orchestre philharmonique de Radio France dans le poème symphonique de
Richard Strauss "Tod und Verklärung" (Mort et Transfiguration)
composé en 1887-1888.
Extrait du
concert donné le 21 décembre 2018 à l'Auditorium de Radio France.
Richard Strauss: Tod und Verklärung
Claudio Abbado, conductor
Gustav Mahler Youth Orchestra
Renaud Capuçon, concertmaster
Recorded live in Salzburg, 1998
Richard Strauss Death and Transfiguration Op.24
Richard Strauss, conductor
The Vienna Philharmonic Orchestra
Recorded June, 1944 In the Vienna State Opera House
Le Roi déchu refuse la démission
de son 1e robot robotatique tout en tentant de corrompre son
opposition. Mélenchon retourne à l’Assemblée pour la piqure de rappel à ses
méluchiennes et méluchiens obéissants et soumis. Il sera intéressant de voir
qui sera le premier à trahir ses électeurs. Un élu est un sous-homme – ce qui
sous-entend sous-femme également - qui passe sa vie à renifler les odeurs pour
reconnaître le passage qui lui sera le plus favorable, même s’il est opposé – et
surtout – à ses engagements. La traitrise est son mot d’ordre de bataille. J’avais
négligé de mentionner ces choses lamentables dans mon tube de ce matin….
Alors qu’il va passer deux jours à
tenter de convaincre l’opposition de retourner sa veste, l’adolescent inabouti,
le visage marqué à vie par la main qui l’a justement giflé, n’a pas d’autres
solutions que de DÉMISSIONNER et de se repentir. Pour ses méfaits, il pourrait
bien être traîné en justice, ce qui ne serait que Justice. Quoi qu'il en soit, son
quinquennat est perdu et, s’il n’abandonne pas, risque bien de se terminer dans
le pugilat qui, dans sa dégénérescence, pourrait bien se transformer en
Révolution sanglante. Seuls les Abstentionnistes, dont je suis le membre le
plus fervent, ont gagné. Alors, au lieu de les vilipender, de les traiter de
sous-hommes et de traitres à la patrie, vous, les stupides et crasseux votants,
posez-vous des questions et demandez-vous pourquoi ils sont si nombreux. Est-ce
que vos héros de pacotilles qui sont au pouvoir depuis des siècles et des
siècles ont éradiqué l’ignorance ? Non, parce qu’ils sont eux-mêmes d’une
ignorance confondante. Posez-vous les bonnes questions, celles qui appellent les
bonnes réponses. Les bonnes réponses se résument en un mot : HOMME. Le
comprendre et le respecter n’est pas encore entré dans l’espace réduit de leurs
cervelles anémiées, conditionnées, fabriquées, manufacturées. Ces gens-là qui
prétendent gouverner non même pas la conscience que leur inconscient les soumet
à ses exigences, exigences particulièrement néfastes parce que étrangères à la fondamentale
de l’humain. Il serait temps, même urgent, que tous ces adolescents inaboutis
poussent la porte du cabinet de Freud, y cherchent leur miroir, le trouvent, s’y
regardent, s’y reconnaissent et le traversent. Nous n’en sommes pas là.
