mercredi 22 mars 2023

vu à travers le tube • provocation…

Il va parler parce qu’il n’a rien à dire. Il va enflammer de son mépris la France qui brûle depuis déjà si longtemps. Il a dit, hier, que le peuple de la rue était méprisable et que seuls les élus, grâce à un savant trucage, étaient légitimes alors que lui, en tête, ne l’est pas. Il va soudoyer les naïfs, les faibles d’esprit et les psychismes fœtusiens. Les morts de toutes conditions vont l’écouter. Pas moi, qui suis près de la mort mais encore vivant. Je profiterai de cette souillure télévisuelle pour réécouter et revoir l’Elektra du tout jeune Abbado. Puis j’affinerai ma gamme de si bémol mineur sur mon saxhorn baryton à quatre pistons. J’allais oublier d’écrire que s’il a choisi les journaux de 13 heures de la Une et de la Deux, c’est parce qu’à 20 heures, il devrait rencontrer Anne-Sophie Lapix. Cet homme est plus provocant que les blacks blocs et que Mélenchon qui, par rapport à lui, ne sont que des petits anges innocents tout juste bons à enceinter Marie. La provocation n’est pas chez le peuple mort, mais bien dans le luxe écœurant du palais du Dictateur calculateur qui vient, ce matin, de faire un pas en arrière. La guerre de l’Immigration - prévue la semaine prochaine - n’aura pas lieu. Tout est cercle sans fin. On revient à la Guerre de Troie qui n’aura pas lieu et à l’assassinat d’Agamemnon, vengé par Elektra, par le poignard d’Oreste.       

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