Les unes après les autres, les maires des villes concernées,
annulent le spectacle de Dieudonné. Ce n’est que dans les dictatures que l’on
censure les débats d’idées. Peu importe ce que dit Dieudonné. Il le dit dans
une salle où le public a payé pour entendre sa vision du monde et je ne vois
pas en quoi cela gêne ceux qui ne la partagent pas. Dieudonné serait-il plus dangereux que les
trafiquants de drogues qui envahissent la France et qui tuent, en toute impunité
? Dieudonné serait-il plus dangereux que l’ado au psychisme inabouti, Roi de France,
qui détruit le pays depuis six ans ? Dieudonné serait-il plus dangereux
que les chiottes et les chiots de Mélen ou que de Rousseau, l’incarnation
monstrueuse de la bêtise ? La graduation des valeurs est largement entachée
et les chemins sont si boueux que plus personnes ne parvient à en distinguer
leur destination. L’état psychique de l’homme est devenu indécence. Alors qu’ici,
une mère de famille ne peut payer 15 euros un teeshirt à son enfant pour la
rentrée des classes, là-bas, on court s’acheter le dernier teeshirt à 200 euros
pour la coupe du monde de rugby. Ce monde d’illusion est dérisoire. Les vrais
problèmes ne se voient plus. Caqueter pendant des heures sur le mot que
celui-ci ou celui-là à prononcer est devenu la bienséance. Condamner ou pas.
Nous en sommes toujours aux sorcières et à leurs bûchers. Et, groseille sur la
tarte aux cerises - voilà qu’une bande de scientifique dézingue la psychanalyse
qui selon eux n'est pas scientifique. C’est une chance que la psychanalyse ne
soit pas scientifique, parce que si elle l’était, elle ne serait pas. Et
pourtant plus scientifique que la psychanalyse, il n’y a pas. Ce ne serait donc
pas une science le fait d’analyser le psychisme de l’homme, le moteur central
de ses pensées et de ses actions ? Étudier le fonctionnement de la pensée
et ses conséquences sur le corps, serait-il un acte anodin ? Savoir que des
milliards de tarés encombrent la planète, ne serait donc pas un atout pour
disséquer les psychismes fracassés. Je le redis et je le redirai jusqu’à mon
dernier souffle, l’espoir n’est ni en les Rois, ni en les Dieux, il est à l’intérieur
du cabinet de Freud pour y chercher son miroir, pour le trouver, pour s’y
regarder, pour s’y reconnaître et pour le traverser. Rien d’autre. Vraiment
rien d’autre.
PS : la psychanalyse est enseignée dans les universités
françaises. Une reconnaissance administrative, c’est déjà ça…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire