À un certain moment de son histoire, la Chine était sous la dictature d’une princesse psychopathe, grosse, obèse et vraiment moche, qui ne supportait pas que les hommes l’approche, l’arrière-grand-mère de l’arrière-grand-mère de l’arrière-grand-mère de sa mère ayant été, selon elle, violée par un homme probablement chinois. Aussi, et pour éviter qu’elle ne soit mariée de force pour pondre une descendance pour le trône situé à Pékin, elle a décidé d’infliger à chacun de ses prétendants – et ils étaient incroyablement nombreux – un questionnaire en trois parties dont la stupidité des réponses était impossible à deviner. Et, l’échec des inconscients leur valait un tranchage de cou, au sabre, un peu comme Louis XVI avec la lame de Guillotin. On en était à 10 543 exécutions quand débarqua un prince inconnu – connu sous le nom de Calaf – qui, amoureux transi, se prêta au jeu et trouva les trois énigmes. Personne n’a jamais su comment. Il gagna le plaisir de lui faire un enfant et de devenir empereur de Chine. Il y a bien une autre question à la fin de l’histoire dont la réponse est « amour », mais je ne sais pourquoi, elle vient comme un cheveu sur la soupe. Bref, voilà l’histoire sur laquelle Puccini composa une très belle musique annonçant ouvertement la période sérielle avec, hélas, un air qui fait fondre en larmes les vieilles dames et sur lequel tous les ténors, sauf Caruso et Del Monaco, se cassent affreusement les dents. Et comme aujourd’hui, la race des ténors a disparu, on ne joue plus « Turandot » dans les maisons d’opéras.
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