vendredi 15 mars 2024

vu à travers le tube • au théâtre ce soir…

Je n’ai pas écouté, ni vu. J’ai entendu et lu les commentaires. La pièce de théâtre commence ainsi. Lapix : « Oui ou non, allez-vous envoyer notre armée en Ukraine pour la faire massacrer par la grande armée russe ? L’enfant au psychisme inabouti : « Bonjour. Vous êtes assise. Quand vous ne serez plus assise, vous serez debout. » Ainsi se déroule la longue et interminable pièce en un acte avec le plus grand acteur du moment, une synthèse de Jouvet et Depardieu ou de Sarah Bernhardt et Malraux. L’acteur est si convaincant que les spectateurs en ont oublié le sujet du drame et n’ont retenu que le verbiage qui rappelait les moments de vertiges du sublime duo du Tristan et Isolde de Richard Wagner. Ceux qui, dans leurs larmes d’émotions et leurs confusions des sentiments ont réussi à se rendre dans les coulisses du théâtre ont vu le vide abyssal du néant qui se cachait derrière l’imposture coutumière de celui qui tient entre ses seules mains la destinée de la France et qui impose à son peuple lâche sa litanie de caprices autorisés par sa vieille maman qui lui sert d’épouse. Comment est-il possible que la France soit conditionnée parla bon vouloir d’un enfant ? Comment est-il possible que le peuple ne puisse décider pour lui-même ? Comment est-il possible que les français acceptent si volontiers leur condition d’esclaves obéissants et soumis ? Comment est-il possible que plus de 60 millions d’individus tremblent devant un bébé qui tète toujours le téton de sa maman ? Et le drame est que nombreux sont ceux qui croient que c’est en glissant leur papier cul dans la fente d’une urne funéraire, qu’ils vont changer le monde !

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