jeudi 20 mars 2025

le puits au fond du jardin • l’affaire du jour…



 

L’affaire du jour, qui, même si elle se passe à Marseille, est l’affaire du roi Ubu, l’enfant au psychisme inachevé qui occupe illégalement – il n’a pas été élu, puisque seulement 9 ou 10% de français ont voté pour lui - l’Élysée avec sa maman qu’il a épousée et bientôt avec sa belle-fille qui copule avec Hanouna selon la calomnie – ou pas - qui enfle, enfle comme chez le barbier de Séville, l’affaire du jour – disais-je – est l’affaire de la prison des Baumettes. En raison de ses 200% d’occupation, un nouveau secteur – Baumette 3 – est en voie d’achèvement. Et, à la grande surprise des badauds, au lieu de voir sortir de terre un lot de cellules supplémentaires, on y voit surgir un magnifique théâtre où l’on va y jouer Euripide et Molière pour distraire les terroristes qui ne savent ni lire ni écrire, qui ne comprennent pas un mot de français et qui, surtout, sont là pour protéger la société de l’état de leur psychisme délabré. La direction du palace y avait déjà fait construire un restaurant 4 étoiles. Et l’on s’étonne de la dette ! Et l’on s’étonne de la danse des opinels ! Et l’on s’étonne de l’écroulement de la France ! Et l’on s’étonne de la bêtise crasse et de la lâcheté des Français qui ne réagissent à rien, sauf à ce qui n’est pas !

 

Moi, je ne m’étonne de rien. J’ai appris et assimilé que l’homme et la femme, évidemment, étaient l’ignominie des créatures de la terre et que leurs pensées n’arrivaient même pas à la cheville de la racine de mon poireau que j’ai fait pousser dans ma jardinière. Mes échanges les plus fructueux ont toujours été avec la poignée de la porte de mes toilettes. Avec elle, j’ai beaucoup appris. J’ai surtout réussi à me désapprendre de ce que les hommes m’ont appris. Et le jour où j’ai trouvé la porte du cabinet de Freud, j’ai appris à chercher mon miroir. Je l’ai trouvé. Je m’y suis regardé. Je m’y suis reconnu. Je l’ai traversé. J’ai gagné. Gagné quoi ? Ça, vous ne le saurez pas. Vous ne le saurez pas parce que cela ne vous regarde pas.    


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