L’ubuesque, le ravage, la vieillesse. Et cette femme outrage d’un autre âge est ministre de l‘Éducation. Celui qui l’a nommée – le vrai, celui qui est tout en haut – à probablement des rongeurs dans la cervelle. Elle a dit que les enfants des petites et grandes écoles étaient terrorisés et qu’il fallait mettre fin à leur stress en allégeant les contraintes de la discipline et du savoir. Il fallait les libérer et cesser de les harceler. Elle a donné l’exemple du bébé qui rentrerait dans son établissement avec un couteau – ce n’est qu’un exemple puisque cela ne s’est jamais vu ; un enfant avec un couteau ? Mais vous êtes dérangé mon pauvre monsieur ! -. Si cela se produisait, il serait immédiatement – avec les délais administratifs – traduit devant un conseil de discipline qui, pour son grand bonheur, l’exclurait pour trois jours pour qu’il puisse revenir avec un autre couteau, le sortir de sa poche et le planter dans le ventre de sa professeure enceinte de sept mois. Deux morts et un crétin qui va désormais vivre au crochet du peuple. Elle a dit aussi que l’I.A. sera la pièce maitresse de cette rentrée et que cela aidera bien les professeurs à débroussailler les éléments à enseigner et évitera aux élèves de trop penser, parce que penser est un acte épuisant qui fatigue considérablement nos pauvres petits bambins. Elle n’a pas parler des fondamentales comme la langue française, la langue française, la langue française, de l’addition et de la soustraction, des guerres sanglantes de Napoléon, de la séparation de la tête de leur corps de Marie-Antoinette et de son époux, du relief de la Vendée et du Dauphiné, du Requiem de Wolfgang Amadeus Mozart et de la Symphonie des Mille de Gustav Mahler. Dans une dizaine de jours, Borne va disparaître avec Bayrou. Mais on va revoir la bougresse. N’a-t-elle pas confié à ses proches qu’elle visait le trône de France pour succéder à Aliénor d'Aquitaine et Catherine de Médicis ! Et dire que de sombres crétins vont voter pour elle.
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