dimanche 15 novembre 2020

anniversaire • le violoniste et compositeur, rodolphe kreutzer, aurait 254 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Rodolphe_Kreutzer

 



Ludwig van Beethoven, Sonata No.9, Op.47 'Kreutzer' for Piano and Violin

00:01 Adagio sostenuto - Presto

11:20 Andante con variazioni

23:51 Finale

 

Yury Revich, violon

Fiorenzo Pascalucci, piano-forte

 



Rodolphe Kreutzer, Etude No.42

 

Sara Teofilova, violon

 



Rodolphe Kreutzer, Violin Concerto No. 14 in E major

00:00 I. Allegro maestoso

10:51 II. Adagio

16:58 III. Rondo

 

Peter Sheppard Skærved, violon

Slovak State Philharmonic Orchestra

Andrew Mogrelia, direction

 

 

 

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vu à travers le tube • les dépressions et leurs conséquences…

La santé mentale des français s’est considérablement dégradée. Les atteints de troubles dépressifs ont quasi doublé en un mois. Et les services officiels du Roi de France - godillots, médecins, journalistes - ne parlent que de Corne à Virus. Ils ne sont même pas conscients que le véritable danger, celui qui va tout ravager, c’est ce qui commence à se produire. Aux dépressions vont s’ajouter la misère économique, l’écrasement des « non essentiels », la multiplication des pauvres et forcément la révolte dans le sang. Le confinement et son laisser-passer sont les plus grandes aberrations que la France ait imposées depuis son avènement.  Les libertés sont bafouées. Et quoi qu’on en dise, on verra qu’à long terme, elles sont plus importantes et déterminantes que ce misérable virus qui finira bien par se comporter comme ses collègues et qui pourra vaquer en bonne intelligence avec le genre humain.

 

Et voilà que les catholiques - ceux-là même qui ont massacré les protestants en toute impunité - manifestent dans la rue - c’est interdit par le Roi - pour avoir le droit d’assister à la messe et manger le corps de l’homme mort sur une croix - l'anthropophagie est interdite par le Roi -. En France, l’Eglise n’a pas le droit de s’immiscer dans les affaires de l’Etat. Leur action est donc répréhensible d’autant qu’ils se mettent en danger pour leur croyance que même un enfant de cinq ans ne pourrait croire puisque tout le monde sait que Dieu n’existe pas. Mais - exceptionnellement -, je leur pardonne parce que, sans le savoir évidemment, ces gens se battent pour la liberté, la liberté d’aller et venir, la liberté de penser, la liberté de s’exprimer, la liberté de vivre sa vie comme on le conçoit sans recevoir chaque jours les conseils-ordres d’un godillot politique ou journaliste, ou animateur radio/télé, ou médecin ignorant, ou philosophe de caniveaux, ou bonimenteur de foires à puces. Ça sent le roussi et ce n’est certainement pas sans raison.   


samedi 14 novembre 2020

flach info du 14 novembre 2020

Né à Paris en 1997, le pianiste Rodolphe Menguy s’est vu décerner le Prix Jeune Soliste de l’association Les Médias Francophones Publics, doté d’une bourse de 4 000 €. Les radios participantes – France Musique (Radio France), Espace 2 (Radio Télévision Suisse), Musiq’3 (RTBF) et ICI Musique (Radio-Canada) – s’engagent également à soutenir le jeune musicien dans son début de carrière. (ResMusica)

anniversaire • création du trio avec piano n°2 de dmitri chostakovitch, il y a 76 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Trio_avec_piano_n%C2%BA_2_de_Chostakovitch

 



Shostakovich Piano Trio No. 2

 

Martha Argerich, piano

Renaud Capuçon, violon

Edgar Moreau, violoncelle

 

Philharmonie de Paris, October 2016

 



Dmitri Shostakovich: Piano Trio No.2 in E minor, Op.67

Andante (0:00)

Allegro non troppo (8:56)

Largo (12:11)

Allegretto (18:47)

 

Autana Trio

Yuri Noh, piano

Ruben Rengel, violin

Anna Hurt, cello

 

April 20, 2015

 



The Piano Trio No. 2 in E minor, for violin, cello and piano, Op. 67, by Dmitri Shostakovich

 

David Oistrakh, Sviatoslav Knushevitsky, Lev Oborin (1961).

 

 

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vu à travers le tube • les cerveaux inachevés…

Des milliers de cerveaux non finis affirment que l’avenir du concert est sur internet. Pour leur merde, sans aucun doute et c’est tant mieux. Ils laisseront ainsi la place libre aux salles de concerts pour les fondamentales de la musique que sont Bach, Mozart, Beethoven, Schubert, Debussy, Verdi, Wagner, Richard Strauss, Berg, Webern, Ligeti, Boulez et quelques autres. Et ils libéreront du même coup de nombreuses salles pour faire entrer l’opéra là où jamais il n’est allé. Et ces gros cons ne voient même pas qu’ils participent à la désocialisation du pays voulue par le Roi de France pour imposer sa dictature. Alors que le monde chute dans le plus gros des trous noirs, il sera bientôt trop tard pour enclencher cette révolution dure et impitoyable qui, elle seule, pourrait peut-être sauver ce monde taré depuis sa naissance.

 

Le Sénat a voté les 28 jours de congés de maternité pour les hommes qui viennent d’être père. La société qui prétend toujours aller de l’avant, viens de faire un grand pas en arrière. A force de ne plus distribuer les rôles, les sexes se confondent, les idées se diluent, les combats sans raison se multiplient, la haine devient la loi dominante. 28 jours de confinement avec femme et enfant dans des conditions pas vraiment joyeuses, vont obligatoirement déclencher la guerre qui ne se terminera pas sans dommages irréparables. Les papas gâteaux/gâteux participent au monde sans relief d’aujourd’hui, un monde sans caractère, sans idée révolutionnaire, un monde coulé dans un moule, le même pour tous, qu’il suffit de mettre au four pour le cramer et l’envoyer à la poubelle.


vendredi 13 novembre 2020

anniversaire • le compositeur italien, gioachino rossini, nous a quittés il y a 152 ans aujourd’hui


 


 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Gioachino_Rossini

 

 

Gioachino Rossini Une Larme Variations For Cello And Orchestra

 

Croatian Chambre Orchestra

Petra Kušan -cello

MICHAEL LAUS, conductor

 



Gioacchino Rossini, Sonata a Quattro No. 3

 

Baiba Skride, Violine

Andrés Gabetta, Violine

Monika Leskovar, Cello

Roberto di Ronza, Double bass

 

Filmed live at Solsberg Festival 2017

 



Gioacchino Rossini, String sonata no.6 in D major

 

Aviv Ron / Conductor

Israel Chamber Orchestra

 

Ramat-Gan December 2014

 

 

 

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vu à travers le tube • il y a comme un lézard…

Décidément, les cerveaux se lézardent de plus en plus. Après la Luchini, voilà Arditi : « Faut arrêter de se plaindre, ce confinement c est en fait un moment idéal pour densifier sa vie intérieure… » Comment cet homme censé penser peut-il sortir une pareille ânerie ? Tout le monde ne vit pas dans le confort intellectuel et matériel qui est le sien. Tout le monde ne peut pas densifier sa vie intérieure parce que peu de gens en ont une. La pensée d’Arditi est façonnée par son choix de vie qui est en contradiction avec la vie de milliards de gens. S’il ne sait pas cela c’est qu’il est vraiment con. Sa position explique sans doute le fait que c’est lui qui devait être ministre de la Culture en place de la chose désignée.

 

Catex, le premier godillot du Roi de France, a encore réquisitionné les radios et télés, hier, pour proférer ses insanités coutumières. Il a dit que tout était comme avant et qu’avant était loin d’être fini. Il n’a toujours pas prononcé le mot « culture » - viol manifeste de Bachelot consentante - et, alors que nous sommes le seul pays à ne pouvoir mettre le nez dehors sans laisser-passer - comme aux moments les plus sombres des deux dernières guerres -, nous savons maintenant que le document va probablement être inscrit dans la loi. L’Etat monarchique n’est plus que flicage et leçons de morale avec punitions exemplaires à l’appui. La France est divisée en deux. D’un côté le Roi « adulte » - wouah ! - de l’autre les enfants pas sages qui déambulent cul nu pour mieux être châtiés. Et pour terminer ce tube, une requête : « Qui pourrait débarrasser la terre de Cohen et de tous ces médecins bavards, pères fouettards et incompétents et nuls ? »    


jeudi 12 novembre 2020

le puits au fond du jardin • le sexe et les animaux : comme des bêtes !

 




Savez-vous que la sexualité des animaux est impressionnante de diversité ? Que la plupart des oiseaux n’ont pas de pénis ? Variabilité morphologique, rapport au plaisir, masturbation : la biologiste Emmanuelle Pouydebat, directrice de recherche au CNRS et au Muséum national d’Histoire naturelle, aborde toutes ces thématiques fascinantes dans « Sexus animalus : tous les goûts sont dans la nature » aux éditions Arthaud.

flash info du 12 novembre 2020

Fondé en 1986, le Quatuor Manfred annonce aujourd’hui qu’il se retire de la scène. Composé des musiciens Marie Béreau, violon, Luigi Vecchioni, violon, Emmanuel Haratyk, alto et Christian Wolff, violoncelle, le quatuor, en résidence à Dijon, y a donné son dernier concert le 24 octobre, sur le thème de l’anniversaire Beethoven. (ResMusica)

anniversaire • le compositeur russe, alexandre borodine, aurait 187 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Borodine

 



Alexandre Borodine, Symphonie n°2

2nd mov: 7:00

3rd mov: 12:21

4th mov  21:54

 

Royal Concertgebouw Orchestra

Karel Mark Chichon

 



lexander Borodin, String Quartet No.1 in A Major (1877)

I. Moderato - Allegro

II. Andante con moto

III. Scherzo. Prestissimo - Trio. Moderato

IV. Andante - Allegro risoluto

 

Ensemble:

Alexandra Osborne (violin),

Veronique Serret (violin),

Neil Thompson (viola)

Paul Stender (cello)

 



Le Prince Igor by Alexandre Borodine (Elena Stikhina)

 

 

 

 

 

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vu à travers le tube • la chute vers la dictature…

Selon Sarko la vérité vient enfin d’éclater. Il le sait bien que ce n’est pas si simple. Sarko est comme tous les élus. Il est coupable. Il est coupable comme est coupable la femme d’enfanter alors que la chose expulsée de son ventre n’a jamais rien demandé.

 

Depuis toujours les peuples sont manipulés et conduits vers la soumission et l’obéissance. Il s’agit pour les pervers qu’ils ont désignés - ou pas - de les contraindre à suivre aveuglément les ordres. Et c’est pourquoi la France, pays monarchique par excellence, est entrain de glisser vers la dictature qui risque bien, dans quelques décennies, de ne rien avoir à envier à celle de KIm Jong-un ou Erdogan. C’est sans bruit et sans fureur que disparaissent sans en avoir l’air certaines de nos libertés au nom d’un virus invisible et de quelques tarés islamiques. Une démocratie - régime toujours pas inventé - ne tolère aucun état d’exception quelques soient les circonstances, même les plus dramatiques, ne tolère en aucun cas la mise en prison de sa population et un laisser-passer pour mettre le nez dehors. C’est en allant voter sous influence - personne vote avec son libre arbitre - que vous nous envoyez, français, au casse-pipe. Comprenez alors que je ne vote pas et que je vous haïsse.


mercredi 11 novembre 2020

in memoriam • cahiers du cinéma . fred zinneman, le train sifflera trois fois (1951)




 

 

CAHIERS DU CINEMA

N°16, octobre 1952

 

Lo Duca, Jacques Doniol-Valcroze, André Bazin, rédacteurs en chef

 

 

 

UN HOMME MARCHE DANS LA TRAHISON

 

LE TRAIN SUFFLERA TROIS FOIS (HIGH NOON), film de Fred Zinneman

Stanley Kramer-United Artists, 1951

 

Avec Gary Cooper (Will Kane), Thomas Mitchell (Jonas Anderson), Lloyd Bridges (Harvey Pell), Katy Jurado (Helen Ramirez).

 

Critique de Jacques Doniol-Valcroze

 

High Noon est le dernier film de Stanley Kramer distribué par les artistes associés avant l’arrangement de Kramer avec la Columbia. Nous sommes heureux qu’il vienne par son excellence confirmer les thèses que nous avancions dans notre numéro 15 au sujet du système de production de Kramer parfaitement séduisant en lui-même, mais dont la meilleure justification est en fin de compte le pourcentage de bons films produits. Or, nous avons vu sept des treize films produits à ce jour par Kramer et High Noon porte cette proportion à cinq sur sept ce qui est assez édifiant.

 

 

Le western est un genre qui a fait ses preuves. C’est aussi une recette éprouvée. Le moins bon western plaît à beaucoup parce que les règles du genre postulent un « spectaculaire » toujours efficace à l’écran : par ailleurs, il est basé sur un archétype qui lui confère, quelle que soit la médiocrité de son réalisateur, une sorte d’intérêt sociologique de chanson de geste. Mais si le western peut difficilement être totalement mauvais, il est paradoxalement extrêmement difficile de faire un très bon western. Des films comme Stagecoache, My Darling Clementine, The Outlaw demeurent des cas isolés. High Noon rejoint ce groupe des œuvres maîtresses du western.

 

Carl Foreman, qui fut longtemps le scénariste attitré et le collaborateur de Kramer, a construit sur une quelconque « novel » un scénario d’une admirable rigueur. A dix heures et demie, le schérif Kane se marie et résigne ses fonctions. Son remplaçant ne sera là que le lendemain. A dix heures quarante il apprend que le bandit Miller - sorte de tueur terrifiant - qu’il a fait condamner il y a cinq ans, a été libéré et arrivera à la gare de l’endroit bien décidé à le « descendre ». Trois de ses acolytes l’attendent déjà sur le quai. A dix heures quarante- cinq, Kane s’enfuit avec sa jeune femme. A dix heures cinquante, il tourne bribe et revient à la ville pour faire face aux événements. A onze heures, il se met en quête de volontaires. Entre onze heures et midi il cherchera en vain des hommes de bonnes volontés pour mettre hors d’état de nuire un criminel qui, cinq années auparavant, avait plongé la ville dans l’anarchie ; tous abandonneront - même ses meilleurs amis - celui qui avait ramené l’ordre et la prospérité. A midi, le train entre en gare, Miller en descend, accueilli par ses complices ; à la même heure, complétement seul, traversant une ville complétement déserte et silencieuse, Kane marche à leur rencontre.

 

 

Unité de temps, de lieu, d’action ; style très dépouillé, pas une fioriture, pas de pittoresque, tout concourt à faire de High Noon une manière de chef-d’œuvre, une sorte de tragédie classique où le poids d’une fatalité envoutante pèse sur chaque seconde d’un récit qui dure exactement son temps réel. Sur cette trame impitoyable, Fred Zinneman, qui se surpasse quand il travaille pour Kramer, s’est refusé à toutes les facilités du western, son travail est une épure du genre où l’accessoire est réduit à sa plus simple expression : la rue traditionnelle, le saloon, l’hôtel, les chevaux cabrés, tout cela est réduit à une sorte de squelette indicatif ; les coups de feux eux-mêmes claquent à midi dans le soleil pendant quelques secondes et bientôt sans lyrisme extérieur, sans héroïsme spectaculaire, sans agonie théâtrale, sans cavalcade, tout est fini, le rideau tombe. La chute elle-même - dont nous laissons au lecteur l’absence de surprise - est par sa rapidité et sa poignante simplicité d’une insolite grandeur : c’est une conclusion dure, amère, refermée sur elle-même, pleine d’humeur, pleine de mépris pour la lâcheté et la corruption.

 

Le film constitue un très bel essai sur la solitude. Solitude d’un homme qu’une ville entière devrait soutenir et qui le trahit, qui comprend peu à peu que - sans même représenter la loi, ni ses concitoyens, abandonné jusque par sa femme - il va lutter seul contre quatre et qu’au bout de cet austère, de cet incompréhensible chemin, il ne peut y avoir que la mort, la mort gratuite, sans gloire, le nez dans la sale poussière d’une ingrate bourgade sous le ciel impavide d’une fausse patrie.

 

  

Gary Cooper est l’homme du rôle avec une surprenante vérité. Vieilli, vouté, le visage légèrement bouffi, sillonné de rides profondes, la parole hésitante, il donne de Kane la seule interprétation qui puisse être profondément émouvante et rejoindre le « héros » de la tragédie par delà le héros cinématographique habituel : un homme accablé, tout entier à l’effort de contenir une panique intérieure grandissante et qui marche au combat la peur au ventre. Plus question de Superman ou de Robin des Bois, la désinvolture avantageuse n’a rien à voir avec le difficile courage du solitaire. Cet homme qui marche dans la ville et parcours le cruel itinéraire de la trahison et de l’abandon rejette loin dans l’oubli tous les professionnels cinématographiques de la mort facile et du courage souriant.

 

Il y aurait beaucoup à écrire sur le thème à l’écran de l’homme qui marche vers un destin hasardeux - Charlot vers la fin de ses films, Verdoux vers la guillotine, Welles loin de la dame de Shanguaï agonisante vers l’aube livide de Frisco, Casarès loin d’Orphée vers « ce qui ne peut se nommer », Blier loin de Signoret paralysée par l’impossible oubli, cet « étranger » de Pagliero dans le cercle vicieux du temps et le petit curé de Bresson dans celui de la mort, sans parler des marches têtues de tous les héros hustoniens -, beaucoup à dire sur cette poignante promenade cinématographique qui traduit mieux que de longs discours le principal mérite des meilleurs cinéastes : d’avoir posé une question sur l’homme.

 

  

On connait sans doute cette déclaration de Bresson : « Le vrai langage du cinéma est celui qui traduit l’invisible… Je tente de traduire plutôt des sentiments que des faits ou des gestes. J’essaie de substituer un mouvement intérieur au mouvement extérieur ». Une seconde réflexion sur High Noon fait apparaître que le principal mérite de ce film est de n’exposer un mouvement extérieur que pour mieux faire apparaître un mouvement intérieur. Le vrai sujet du film c’est ce que peut penser pendant une heure et demie un homme qu’on abandonne et qui pense qu’il va mourir et c’est une grande habileté d’avoir choisi comme vêtement extérieur à cette réflexion ambulante le western qui est un genre tellement familier au spectateur qu’il suffit de quelques traits pour l’évoquer, pour donner un cohérent « antichambre racinien » à cette pure tragédie.

 

A midi quinze, la fin tombe comme un couperet. Sans un mot, sans un reproche aux fripouilles qui, le danger passé, ressortent de leurs cachettes, après avoir jeté à ses pieds le dérisoire insigne de la justice, accompagné de la petite blondinette « quaker », blessé dans sa chair et dans son cœur, raidi dans une sorte d’indicible révolte morale contre la bassesse, l’homme s’en va.    

 

 

Jacques Doniol-Valcroze

 




anniversaire • le ténor italien, agostino lazzari, aurait 101 ans aujourd’hui



 

En savoir plus…

https://it.wikipedia.org/wiki/Agostino_Lazzari

 



Tenore AGOSTINO LAZZARI - Werther "Ah! non mi ridestar"

 



Virginia Zeani & Agostino Lazzari sing the love duet from Puccini's Madama Butterfly, recorded during a concert for the radio in Hamburg, 1956.

 



Jules Massenet - WERTHER (in lingua italiana) - Dividerci dobbiam (Duetto atto primo Carlotta/Werther).

 

Soprano italiano MAGDA OLIVERO

Tenore italiano AGOSTINO LAZZARI

 

28 gennaio 1981)

 

 

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