Jadot, l’écolo qui voulait être Roi et qui ne l’a pas été, avait fait des propositions pour lutter contre les violences faites aux femmes. Il avait dit qu’il allait renforcer la formation des policiers et multiplier leurs effectifs poursuivant ainsi l’absurdité des hommes politiques. Déployer l’armée et la police pour débusquer la brute-violeur, l’emprisonner et la relâcher des années plus tard est un leurre et une grave méconnaissance du sujet. La brute-violeur est brute-violeur et restera brute-violeur toute sa vie, sauf si… - voir mes écrits dans mon tube et dans mon puits quant à la proposition de Freud -. La relation homme-femme, comme toutes les relations humaines - n’est pas l’affaire des politiques ou de la force publique, mais l’affaire du psychanalyste. C’est la psychanalyse - freudienne exclusivement - qu’il faut faire entrer dans la campagne électorale puis dans la loi puis dans la Constitution. Si rien ne va plus, c’est que rien n’est jamais allé et que tous les remèdes inventés et pratiqués sont des produits de charlatans. L’homme (*) n’est jamais ce qu’il est. Il est acteur comédien ou dramatique selon et ne cesse d’être en représentation. Il est menteur, pervers, inconsistant, lâche et veule. Il est faux. Il n’est rien. Et pourtant, derrière son masque se cache un potentiel dont on ignore la richesse. Et pour faire tomber le masque - donc changer la face du monde - il faut pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher son miroir, le trouver, s’y regarder, s’y reconnaître et le traverser. Seulement alors l’homme authentique, l’homme vrai, prendra naissance et sera en mesure de comprendre les rouages de la vie, donc d’apporter des solutions intelligentes aux différents problèmes. Et le moteur initial pourra enfin tourner. Le bâton de l’homme reprendra du sens et la femme sera dans la capacité de lui offrir ou pas sa caverne rouge pour son plaisir et son bonheur intime et pour celui de celui qu’elle accueille.
(*) le mot « femme » est inclus dans le mot « homme »