Cette nuit, je n’ai pas dormi. J’ai retourné
toute ma bibliothèque, j’ai fait d’interminables recherches sur Google et je n’ai
rien trouvé. Non, ce n’est pas Poutine qui a tué des milliers d’innocents en lâchant
sa bombe atomique sur Hiroshima puis sur Nagasaki. C’est un stupide américain -
les américains ne sont-ils pas tous stupides ! - investi de pouvoirs exorbitants
- ce que j’appelle un dictateur -, un certain Harry S. Truman à ne pas
confondre avec Harry S. Truman le shérif de Twin Peaks. Et le vieillard gâteux
Biden, successeur de Truman, ose proclamer à la face du monde que le dictateur
de la Russie a commis un crime contre l’humanité. Et, que je sache, le criminel
américain est bien mort dans son lit - et non au bout d’une corde ou sur une
chaise électrique - même si ce n’était que celui de l’hôpital. La guerre a ses raisons et cependant il n’existe
AUCUNE raison de massacrer des innocents alors que ce sont toujours leurs
tyrans élus ou non qui sont responsables de toutes les guerres de l’humanité.
Votez, votez braves gens. Vous saurez au moins pourquoi vous avez été
assassinés !
« Après les 13 soldats qui résistèrent à la Marine Russe jusqu'à la
mort pour protéger une île, (et qui furent retrouvés trois jours plus tard
aussi vivants que l'héroïsme est illusoire) maintenant, tout le monde s'ébahit
devant une héroïque journaliste Russe. C'est incroyable que malgré le
déversement continuel de bobards plus grossiers les uns que les autres, tous
divulgués, de si grosses ficelles fassent encore recette sur les fonds du
conformisme le plus moutonnier. » (Tpas Tpas, facebookien lucide et avisé).
Si je cite Tpas Tpas c’est qu’il résume dans sa courte phrase le monde tel qui
est et non tel que les crapauds baveux et rampants français veulent le voir et
finissent par le croire vraiment, phantasmes relevant des services
psychiatriques de n’importe quel hôpital installé sur notre territoire. Depuis
que j’écris ici je le dis : ne jamais croire ce qui est dit et avoir conscience
que ce qui est n’est souvent pas et souvent jamais. La défaillance du système
- de tous les systèmes de tous les mondes - c’est l’ignorance qui consiste à
croire voir alors qu’on est aveugle, à croire entendre alors qu’on est sourd, à
croire parler alors qu’on est muet et ceci dans toutes les couches de la
population, du courageux technicien de surface - avant on disait balayeur - au
petit minable insignifiant Roi de France Macron 1 sur le point de 2 (avant on
disait Son Auguste Magnificence Majesté devant laquelle je m’aplatis, je me
prosterne et je lèche les pieds crasseux). La vérité n’est pas où on la cherche.
Elle est en soi et lorsqu’on l’a décelée, elle est immuable et doit être prise
pour guide pour la vie. Ce n’est pas en écoutant les radios, en regardant les télés,
en lisant les journaux que vous allez combler le vide de votre ignorance. C’est
en vous frottant aux pensées riches et pénétrantes que vous saurez où est le
chemin et comment le parcourir, chemin qui vous fera grandir. Observer et
comprendre un Van Gogh ou un Picasso, écouter et non entendre les alchimies de
sons et de rythmes d’un Mozart ou d’un Stravinsky, voir et revoir les films d’un
Bergman ou d’un Lynch, lire et analyser les ouvrages d’un Zweig ou d’un Hugo,
pousser la porte du cabinet de Freud, y chercher son miroir, le trouver, s’y
regarder, s’y reconnaître et la traverser, vaut mieux que tous les conseils des
charlatans professionnels qui exposent leurs vitrines aux yeux et aux oreilles
d’un peuple affaissé et déconstruit, incapable de reconnaître son pied au milieu des champs d’orties.
Si vous avez enregistré le
défilé - hilarant pour les drogués, déprimant pour réalistes - des Pinocchio de
service à la désignation du Roi de France, vous n’aurez plus besoin de consulter
votre médecin pour vous faire prescrire votre somnifère préféré. Vous avez entre
les mains le plus puissant des calmants qui vous endort en un geste furtif et
sans que votre corps, déjà bien mal en point, n’ait à subir un nouveau produit
chimique. Attention ! Beaucoup ne pourront se réveiller. Mais passer du
dormissement de la vie au dormissement de la mort, n’est-ce pas magique ?
Passer d’Hidalgo à Macron, aussi, dans le surréalisme. Et puis il faut espérer
que TF1 sera sanctionné pour avoir censuré les quatre candidats du fond de
liste ou fond de queue sans aucune raison, bafouant ainsi la loi. Quelques
minutes de Lassalle auraient été un moment de délices. Et ces votants - des
étrangers que je ne fréquente pas - qui vont se creuser la tête jusqu’au
dernier moment pour savoir quel morceau de papier cul ils vont glisser dans la
fente pour mettre le pire des sadiques et des salauds sur ce qui ressemble à un
trône et qui n’est qu’un siège de chiotte à merdes, encrassé dans son vide sidéral,
devant lequel tous les peuples se prosternent en attendant le coup de pied au
cul fatal et sans réserve. L’homme, éternel enfant inabouti, sera homme le jour
où il n’aura plus besoin de Rois et de Dieux pour tirer les ficelles de sa
marionnette ignorante. En quoi Poutine est-il coupable des morts en Ukraine ?
Les coupables, c’est vous, c’est moi, c’est nous tous. C’est l’homme et son innommable
lâcheté.
Moi aussi quand j’étais enfant, j’ai joué à la guerre, aux cow-boys et aux indiens, à tous les meurtres obscènes
que m’enseignaient mes bandes dessinées en noir et blanc. Mais mon épée n’était
qu’une branche de cerisier ou de catalpa arrachée à la hâte pendant que mes
parents tournaient le dos et le seul dommage aurait pu être un œil crevé, ce qui
ne change rien à la vie parce que je ne vois pas beaucoup de gens qui voient.
Aujourd’hui le monde est peuplé d’enfants attardés, d’adolescent inaboutis, d’inconscients
dangereux qui ont oublié - où font semblant - que le devenir de l’homme est de grandir
et d’être responsable. Cela s’appelle être adulte. Comme moi, je sais que des adultes, vous n’en avez jamais rencontres et qu’en voie d’extinction, jamais vous n’en
rencontrerez. Avant l’enfant Poutine, il y eu le bébé Yvan le Terrible, le
nourrisson Charles Quint, le fœtus Napoléon, le goutte de sperme Hilter, et j’en
passe parce que la liste et si longue que mon ordinateur succombera avant que j’arrive
à la fin. Et aujourd’hui, vous vous apprêtez à remettre sur le trône - pas moi,
je ne vote pas, je suis lucide - l’adolescent inabouti qui a grandement rétréci
et qui a déjà signé l’arrêté qui va vous obliger à travailler jusqu’à 65 ans. Et
ce n’est pas le pire, ses cartons sont déjà pleins des brimades que vous allez adorer, vous qui êtes des masos que Sade aurait adorés. La Chine crole sous
Covid. L’occident croule et va crouler sous les bombes et missiles poutiniens
Les américains se sont donnés pour Roi un Biden alzeimérien et leur pensée est
en train de se lézarder et de se décomposer ce qui n’a nullement empêcher les français
de transformer les routes de France - hier - en un interminable bouchon impossible
à tire-bouchonner. Il n’y a plus de solution à part le suicide collectif.
Pour ma part, je renonce à comprendre ce monde qui n’est pas le mien, qui n’est
pas celui dans lequel la femme m’a jeté violemment et méchamment. Heureusement,
comme deux ou trois autres copains et copines, j’ai poussé la porte de Freud. Ça
me permet de croire en moi et d’avoir l’espoir qu’après votre disparition imminente,
mes copains, copines et moi, pourront reconstruire ce monde, à notre manière, différemment,
simplement en adoptant les solutions humaines qui ont été rejetées depuis le
début des temps. Un peu de Bach, un peu de Lynch, un peu de Van Gogh, un bon
steak-frites et une balade à dos d’âne. Sans oublier beaucoup de Freud…
Poutine, Macron, Covid, les
marmites de crapauds baveux qui gèrent tout ça, des crétins z’inhumains chers à
Dumont. Des morts qui voudraient faire croire qu’ils sont en vie. Moi ;
hier, j’ai vu mieux et tellement mieux. J’ai vu un miracle d’intelligence et d’humanité.
J’ai vu le jour - 26 juin 2019 - où un jeune homme a remporté le XVIe Concours
international Tchaïkovski à Moscou. Durant 01:38, la caméra ne l’a pas quitté
et son visage calme, concentré, les yeux jouant avec ses doigts et la baguette
du chef d’orchestre, parlaient autant que son jeu fluide et maîtrisé. Plus qu’une
leçon de musique, j’ai assisté à une leçon d’humanité. Ah oui ! J’oubliais !
Il s’appelait et s’appelle toujours Alexandre Kantorow.
Johannes Brahms, Piano Concerto No. 2 in B-flat Major, Op. 83
1. Allegro non troppo Alexandre Kantorow: Pianist
Concert Recorded at the Great Hall of the Moscow Conservatory (Moscow,
Russia), on June 26, 2019.
Tebaldi and Elias sing this great duet from Ponchielli's opera, La
Gioconda. Live peformance at the Met, on April 15th, 1967. Conducted by Fausto
Cleva.
The excellent Australian tenor, Raymond Nilsson, went to London in 1947 and
debuted at the Royal Opera Covent Garden in 1952 where his roles included
Rodolfo, Alfredo, Don José and Pandarus in Walton's TROILUS & CRESSIDA. His
operatic career took to houses in the USA, Holland and Germany. We see him here
in a scene from the 1956 BBC broadcast of Menotti's THE SAINT OF BLEECKER
STREET with the glorious American mezzo, Rosalind Elias. The orchestra is
conducted by Thomas Schippers.
Rosalind Elias sings "Field of the Dead" from Alexander Nevsky op
78 by Sergej Prokofiev
Tous les samedis, Ruquier
apparaît dans les écrans, vautré dans son fauteuil, caché par son poil dru et
ricane et ricane et ricane. Et Salamé l’imbuvable, ricane et ricane et ricane à
ses côtés. Et c’est le contribuable qui paie les deux dégénérés.
Ils ont inventé le CD et nous
ont bourré le crâne en nous disant que le petit disque miroitant était
increvable et que ce qu’il produisait était encore mieux que ce qu’on pouvait
entendre dans la salle de concert. Ils ne se sont pas plantés. Ils ont menti.
Sans grave ni aigu, ni relief, la musique - Mozart, Wagner, Boulez et quelques
autres - n’est que platitude et ennui. Je ne me suis jamais débarrassé de mes 3
ou 4000 vinyles ni de mes platines et comme j’ai largement pu comparer, je leur
donne la priorité. Avantage non négligeable, je touche et regarde Karajan ou Domingo
couché dans les sillons et j’admire ma galette noire qui tourne à son rythme sur
le plateau à courroie de l’appareil. Et la pointe dans le sillon qui produit les
sons les plus variés me rappelle mon analyse aux côtés de Freud quand nous évoquions
les méandres compliqués de la pénétration. Et aujourd’hui, ils remettent en vente
la cassette ridicule que l’on glissait dans la fente de notre transistor. Quand
ils reviennent en arrière, c’est presque toujours pour ressortir les merdes qui
vont encore les enrichir.
L’essence est hors de prix.
Hier et toute la journée, j’ai vu passer sous ma fenêtre dix voitures toutes
les cinq secondes, aussi bien dans le sens nord-sud que dans le sens sud-nord,
est-ouest et même ouest-est. J’en ai même vu des centaines dans le sens surplace parce que les routes, en France, sont trop étroites pour contenir le
nombre de millionnaires qui peuvent encore payer le breuvage qui fait bouger
leur boire de conserve.