Pap Ndiaye est la vedette du moment. On ne parle que lui dans les radios et les télés parce que, en un furtif instant, le magicien de l’Élysée l’a métamorphosé en Godillot-Ministre destiné à élever, conditionner et formater les petits français déjà façonnés, sculptés, moulés, programmés par leurs descendances, leurs parents, leur smartphone, leur télé, leur école, leur curé ou leur imam, leur quartier, leurs fréquentations de voisinage et tout ce qui fait de la société une entité inacceptable. Du coup, on en oublie le montant du nouveau contrat de Mbappé au PSG, le dos nu de Cotillard à Cannes, la trahison d’Abad nommé Godillot-Ministre malgré des faits supposés de viols, les sommes effarantes attribuées à l’Ukraine par le vieux sénile Biden, le passage inaperçu du quasi-navet que j’ai bien aimé : « Oranges sanguines » sur Canal Cinéma qui se résume en cette maxime déclamée par Podalydès : « Il faut toujours être au bord de l’indécence. » Beau programme…
